Carte Costa Rica

Costa Rica

Le tour du Costa Rica

Le tour du Costa Rica - Costa Rica
Le tour du Costa Rica - Costa Rica
Le tour du Costa Rica - Costa Rica
Le tour du Costa Rica - Costa Rica
Le tour du Costa Rica - Costa Rica

J'ai choisi cette destination qui, à mes yeux, pouvait combiner l'aventure, la nature et le repos. J'ai offert ce voyage à ma femme Emmanuelle le jour de Noël. Ensuite, comme d'habitude, j'ai recherché toutes les informations utiles sur Internet. J'ai également acheté trois guides : "Footprint", "Ulysse" et "Petit Futé", que j'ai classés ici à mon sens, du meilleur au moins complet.

J'ai très vite constaté qu'il était assez facile d'organiser son voyage sur place. Je n'ai donc rien réservé à l'avance, si ce n'est nos vols aller-retour (coût 710 euros/personne).

Notre itinéraire

Les nuits Les visites
1 nuit à San José
3 nuits à Cahuita Cahuita - Parc national de Cahuita - Gandoca-Manzanillo
2 nuits à Tortuguero Tortuguero - Parc national de Tortuguero
1 nuit à Fortuna Fortuna
1 nuit au volcan Arenal Parc national du Volcan Arenal - Tabacòn Hot Spring
2 nuits à Santa Elena Réserve de Monteverde
4 nuits à Montezuma Montezuma - Réserve de Cabo Blanco - Isla Tortuga
1 nuit à Alajuela
1 nuit dans l'avion

Aller au Costa Rica

Le voyage aller s'est effectué en trois vols. Un premier vol de Strasbourg (France) à Paris, puis un second de Paris à Caracas (Venezuela). En sortant de l'avion à Caracas, nous avons subit un véritable choc thermique dû à la chaleur et à l'humidité. Chaleur accentuée par une course à pied à travers l'aéroport car notre correspondance décollait 30 minutes plus tard !

Nous nous sommes ensuite envolés pour San José (Costa Rica)...

Billet d'avion pour le Costa Rica
Recherche et réservation d'un billet d'avion pour le Costa Rica

San José

Arrivés à San José (ou San Jose) et après les formalités de douane, nous partons en taxi avec deux autres couples rencontrés dans l'avion. Ces derniers avaient réservé chacun une chambre dans un hôtel différent. Nous avons pensé qu'il était préférable d'essayer de trouver une chambre dans l'un de leurs hôtels dans la mesure où il faisait déjà nuit et que nous étions le Vendredi Saint, un jour très fêté au Costa Rica !

Une demi-heure après, nous arrivons au centre-ville et au premier hôtel. La chance est avec nous car celui-ci a encore des chambres de libre... Nous ne chercherons donc pas plus loin. Il s'agit de l'hôtel "Diplomat SA", un hôtel proche du centre-ville, en bordure du quartier Coca Cola et assez sommaire (coût 24 euros/chambre).

Où dormir à San José ?

Les hôtels dans la capitale sont assez chers en général. En dessous de 15 euros, vous risquez de vous retrouver dans un hôtel plus que sommaire.

Recherche et réservation d'hôtels à San José

Ce soir-là, nous sommes sortis au centre-ville avec l'un des autres couples, afin de retirer de l'argent et dîner ensemble. Nous constatons assez vite que la ville n'est pas forcement très sûre, mais il suffit d'être vigilant. Les distributeurs sont gardés par une personne armée. Il n'était pas tard (20h) mais tous les restaurants et magasins étaient fermés. Seul un Mc Donald était encore ouvert à cette heure-là, donc pas le choix ! Lui aussi était bien gardé ! Après notre repas, nous avons été accostés par des mendiants dans la rue, mais sans aucun souci ; puis nous avons regagné notre hôtel pour nous coucher.

Le lendemain matin, nous partons très tôt (5h30), prenons un taxi jusqu'à la gare routière "Gran Terminal del Caribe" afin d'y emprunter le bus. À peine arrivés, nous avons juste le temps de prendre nos billets, d'acheter de quoi manger, et partons avec le premier bus de la journée (6h) pour Cahuita, un trajet de 4 heures (coût 5,50 euros).

Bus

Les transports en commun sont vraiment bon marché. La qualité des bus varie énormément et va du bus très propre, climatisé, au bus aux suspensions douteuses et aux sièges très usés. L'état des routes varie également ; il y a peu de routes impeccables !
Sur l'ensemble de notre séjour au Costa Rica, nous n'avons jamais attendu plus d'une heure un bus ; toutes les destinations sont très bien desservies (en journée). La plupart du temps, nous arrivions à peine à l'arrêt de bus ou à la gare routière que déjà nous repartions (dans le quart-heure).

Rue de San José
San José, tôt le matin (5h30)

Cahuita

Quatre heures plus tard, nous arrivons enfin à Cahuita (vers 10h). Ce village se trouve en retrait de la route principale et le bus y accède par une piste. Curieusement, nous sommes les seuls à débarquer du bus. Nous nous lançons aussitôt à la recherche d'un hébergement sous une chaleur lourde et une pluie fine. Très vite, nous sommes accostés par un jeune à vélo nous proposant un Cabina (équivalent à "chez l'habitant"). Il nous indique, après quelques échanges verbaux, qu'il touchera une commission si nous optons pour l'hébergement qu'il nous propose. Nous lui faisons confiance et l'accompagnons. Nous sommes très agréablement surpris par ce "cabina" qui nous semble plus que correct. Nous y rencontrons des français qui nous confirment la qualité de cet hébergement. Nous avons donc réservé la chambre pour 2 nuits. Nous souhaitions initialement prendre 3 nuits, mais le Cabina était complet pour la troisième nuit.

Où dormir à Cahuita ?
Recherche et réservation d'hôtels à Cahuita

Le cadre est vraiment sympathique, à 50 m de la mer (pas de plage), une grande terrasse entourée de cocotiers où l'on peut prendre de délicieux petits déjeuners. Son nom est "New Cabinas Arrecife" (coût 20 euros/chambre avec salle de bain).

Cabinas

Le Cabina est un hébergement très répandu dans ce pays. Il correspond en fait à un hébergement "chez l'habitant". Beaucoup de costaricains proposent des Cabinas. Nous n'avons jamais eu de difficulté pour trouver un hébergement sur place. Le coût d'un Cabina très sommaire débute à environ 5 euros. Pour trouver un Cabina propre et sympathique, il faut compter 20 à 30 euros. Il y a bien sûr beaucoup plus cher !

Après nous être installés, nous partons en direction du Parc national de Cahuita qui se situe à l'autre bout du village. L'entrée est payante mais la contribution pécuniaire est libre : il suffit de verser une somme d'argent (quel que soit le montant) pour la sauvegarde de ce Parc.

Ce parc national, plutôt maritime que terrestre, englobe une forêt tropicale et de nombreux récifs coralliens, ainsi qu'une très belle plage. Un sentier permet de longer la côte et nous aurons l'occasion de nous baigner à plusieurs reprises dans une eau chaude (28 °C) sur une plage bordée de cocotiers. Nous avons rencontré des capucins à face blanche, des singes hurleurs ainsi qu'un grand nombre d'araignées et de crabes rouges et bleus sur le sentier.

Fascinés par cette forêt tropicale (c'est la première que nous voyons !) nous nous laissons emporter par notre enthousiasme et marchons en longeant cette belle côte de plus en plus sauvage. Quelques heures plus tard, nous nous disons qu'il serait tout de même bien de faire demi-tour ! Mais je savais qu'au bout du parc, nous pouvions rejoindre la route principale pour regagner ensuite Cahuita en bus. En continuant notre chemin, nous rencontrons un très sympathique couple de jeunes mariés belges, Vanessa et Jean-Michel, et nous marcherons un bout de chemin ensemble.

Arrivés à la route principale, nous prenons quelques minutes de repos autour d'un cocktail dans un bar au bord du chemin. Nous nous sommes ensuite postés au bord de la route pour faire du stop, tandis que Vanessa et Jean-Michel retournaient à Cahuita à pied (courageux ces belges !). Peu (très peu !) de temps après, une voiture s'est arrêtée. Les jeunes occupants du véhicule nous ont proposé de nous emmener à Cahuita ; ils nous ont gentiment fait goûter le jus d'une noix de coco verte qu'ils venaient d'acheter (il s'agissait d'une noix de coco non mûre, dont le haut avait été "décapité" pour permettre le passage d'une paille). Sympathiques costaricains !

À notre retour, nous avons pris une douche et avons rejoint le restaurant où nous avions donné rendez-vous à Vanessa et Jean-Michel pour le dîner. Superbe restaurant, que je vous conseille d'ailleurs fortement ; son nom, est le "Cha Cha Cha".

Le lendemain, nous retournons au parc national, pour faire cette fois un peu de snorkeling (plongée en masque, palmes et tuba). Plusieurs agences proposent de vous emmener en bateau faire du snorkeling à la barrière de corail, mais le prix est assez élevé. Nous avons préféré nous débrouiller par nous-mêmes, puisque nous avions emmené nos propres masques et tubas. Nous sommes partis de la plage et avons nagé environ 1 heure ; nous ne nous sommes toutefois pas trop éloignés de la côte, car nous avions souvent lu qu'il existait de forts courants marins très dangereux, même pour des nageurs expérimentés...!

Respecter la faune et la flore marine

Que ce soit pour une baignade ou pour tout autre sport aquatique, pensez à respecter la mer, sa faune et sa flore ! Voici quelques conseils : ne pas toucher les coraux, ni les poissons, ni les tortues (les animaux de façon générale) ; ne pas non plus les nourrir, car il est important de ne pas changer leur comportement naturel ; ne pas marcher sur les coraux ou plantes sous-marines ; en nageant, ne pas heurter les coraux, même petits, avec les pieds ou les palmes et s'assurer qu'il y a suffisamment de fond lorsque l'on souhaite se mettre à la verticale ; éviter les crèmes solaires chimiques et privilégier un tee-shirt ou des crèmes solaires biologiques pour ne pas empoisonner ce merveilleux environnement si fragile (voir notre page "Crème solaire biologique" pour en savoir davantage et notamment où en acheter) !

Courants dangereux

Même si nous n'avons rien ressenti, il est apparemment assez dangereux de s'éloigner des côtes en raisons de forts courants marins, aussi bien sur la côte des Caraïbes, que sur la côte Pacifique. Donc prudence ! La Baie de Cahuita est peu profonde et présente donc sûrement moins de risque.

À midi, nous nous sommes gavés de fruits frais.

Repas et Boissons

Au Costa Rica, il est très facile de se restaurer à toute heure ; on y trouve un peu partout des épiceries et surtout des Sodas (petit restaurant bon marché vendant des plats locaux, sandwichs et boissons). Le plat typique costaricain est composé de riz et de haricots rouges et les boissons proposées sont des jus de fruits frais (naturels et délicieux !) ou bien entendu de l'alcool (Rhum par exemple). Goûtez au jus de Guanabana (délicieux). Les jus de fruits sont proposés avec eau ou avec lait, goûtez les deux. Attention, en demandant un "jugo natural" (jus de fruit naturel), celui-ci est peut être sorti d'une bouteille ! Demandez bien qu'il soit fait avec des fruits frais. Attention aussi aux glaçons. Pour notre part, nous n'avons jamais été malades.

Nous terminerons la journée du côté du village, en flânant en bordure de mer.

Plage à Cahuita
Plage au village de Cahuita

Le lendemain, nous avons prévu de partir avec Vanessa et Jean-Michel et leur voiture de location pour aller visiter la Réserve nationale Gandoca-Manzanillo, le nom exact étant "Reserva Nacional de Vida Silvestre Gandoca-Manzanillo", qui se trouve à 17 km de Cahuita.

La route s'arrête au début de la réserve, sur une magnifique plage. Personne en vue. Nous longeons ensuite la côte par un sentier, et découvrons une succession de criques sauvages bordées de cocotiers, mais difficile de s'y baigner en raison des coraux.

Emmanuelle s'arrêtera à l'une des criques, en raison d'un coup de soleil aux pieds attrapé la veille. Vanessa, Jean-Michel et moi continuons notre balade. Le sentier devient de plus en plus imprécis et nous nous perdons presque ! Notre but était d'atteindre un lagon hébergeant des crocodiles et des lamantins. Après deux heures de marche, nous décidons de rebrousser chemin, car sans coupe-coupe, il devenait difficile d'avancer dans cette forêt dense et pourtant si magnifique...

Nous avons retrouvé Emmanuelle qui nous attendait dans la crique.

Nous avons ensuite passé la demi-heure suivante à nous "acharner" sur une noix de coco pour l'ouvrir (et ce, avec les moyens du bord, à savoir un morceau de bois, mais également une espèce de "couteau suisse" muni d'une scie miniature ! Merci Jean-Mi !).

Nos efforts ont tout de même été récompensés et nous avons enfin pu déguster la délicieuse chair de cette noix de coco et bu son succulent lait... à l'aide des bouchons de nos bouteilles d'eau !!!

Nous sommes ensuite retournés à la voiture en profitant de cette superbe plage. Pour la comparer au Parc national de Cahuita, cette réserve n'est absolument pas aménagée et est très peu fréquentée (nous avons seulement rencontré deux petits groupes de personnes et la plage était déserte...).

Nous repartons en voiture non loin de là, au village Puerto Viejo prendre un verre. Sympathique village avec une grande influence jamaïcaine (Reggae, Rasta, Couleurs...). Puis nous avons rejoint Cahuita.

Pour cette troisième nuit à Cahuita, nous étions obligés de quitter notre hébergement en raison de son indisponibilité. Nous nous sommes donc installés au "El Encanto" où logeaient déjà Vanessa et Jean-Michel. Cet hébergement est tenu par des canadiens parlant le français. Le jardin et les chambres, bref, l'endroit tout entier ! était paradisiaque et nous avions une superbe chambre. Son prix explosait un peu notre budget (46 euros pour la chambre et les 2 petits déjeuners) mais nous n'avons pas regretté notre choix !!! Après le transfert de nos bagages, nous avons dîné avec Vanessa et Jean-Michel et leur avons dit "au-revoir" avec un petit pincement au cœur mais avec de superbes photos en souvenir...

Le lendemain, nous nous sommes levés doucement, en profitant au maximum de la terrasse privée attenante à notre chambre et avons pris tranquillement notre délicieux petit déjeuner... Nous avons quitté Cahuita le jour même...

Plus de photos...


Tortuguero

Nous partons de Cahuita en bus vers 10 h du matin. Le bus est bondé et nous avons droit à 1h30 de trajet debout avec un contrôle de police en prime ! Nous descendons à Puerto Limòn et marchons jusqu'à la gare routière au centre-ville. Nous reprenons ensuite un bus jusqu'à Moin (1/2 heure de trajet). Le bus nous dépose à quelques centaines de mètres de l'embarcadère. Mais une surprise (prévisible) nous y attend : au vu de l'heure déjà tardive, tous les bateaux sont partis ! Nous arriverons tout de même à quitter Moin en bateau 3 heures plus tard...

Atteindre Tortuguero de Moin (Puerto Limòn)

Pour rejoindre Tortuguero de Moin (à côté de Puerto Limòn) il faut se présenter à l'embarcadère de Moin avant 10h. Demandez au chauffeur du bus qu'il vous dépose au plus près de l'embarcadère. Tous les bateaux touristiques partent à 10h. Le trajet coûte environ 46 euros aller-retour ou 28 euros aller.
Les guides (livres) que nous avions emportés nous indiquaient effectivement qu'il fallait arriver avant 10h ! Mais nous n'avons pas daigné suivre leur conseil et nous nous sommes donc retrouvés sans bateau !!! Comme nous l'espérions, nous avons été accostés par une personne qui nous a proposé de nous emmener à Tortuguero... Le prix était évidemment supérieur au tarif indiqué ci-dessus>, et pour cause : nous n'étions que deux ! Nous avons donc pris "le risque" d'attendre d'autres touristes retardataires. "La chance" était avec nous mais il nous a tout de même fallu attendre près de 3 heures avant de voir enfin arriver trois touristes italiens qui souhaitaient également se rendre à Tortuguero !
4 heures de navigation ont ensuite été nécessaires pour atteindre Tortuguero.

Nous partons dans un bateau d'environ 15 places, mais nous ne sommes que 6 ! Nous obtiendrons, après une dure négociation, le prix de 28 euros/personne pour un aller simple.

Le trajet est fantastique et nous pouvons admirer tout au long du parcours, une faune et une flore incroyable !

En raison de notre départ tardif et comme la rivière longeait la côte des Caraïbes, nous avons fait un bout de chemin en mer (très impressionnant !).

Nous sommes arrivés à Tortuguero au crépuscule. Comme la nuit commençait à tomber, il nous a vite fallu trouver un hébergement. Notre "commandant de bord" nous proposait un logement peu onéreux, mais nous avons préféré nous débrouiller par nous-mêmes. Après 1 heure de recherches, nous avons trouvé un superbe "cabina" avec un magnifique jardin avec hamacs et une chambre très propre (coût : 18 euros, nom : "Cabinas Tortuguero" ; réserver ici).

Où dormir à Tortuguero ?
Recherche et réservation d'hôtels à Tortuguero

Nous avons ensuite dîné dans un resto é-pou-van-table ! Une nourriture immangeable, des verres dégoulinants de graisse (si, si, ils venaient d'être lavés !!) et un service "traîne la patte" ! (son nom est "Miss Myriam")

En nous promenant après ce dîner mémorable, nous avons croisé notre "commandant de bord" ; il en a profité pour nous proposer de visiter le Parc national Tortuguero avec lui le lendemain matin. Après avoir négocié le prix, nous avons accepté.

Visite du Parc national Tortuguero

Le Parc national Tortuguero peut se visiter, soit en louant un bateau ou une pirogue, soit en partant avec un guide qui peut vous accompagner sur l'eau et sur la terre. L'accès au parc national est payant et n'est généralement pas compris dans le prix négocié avec le guide.
De nombreuses rivières sillonnent ce parc mais, malheureusement, certaines sont presque des autoroutes encombrées par des bateaux à moteur qui polluent plus les uns que les autres ! En dehors de cet inconvénient, majeur surtout pour la nature qui en souffrira à plus ou moins long terme, la visite de ce parc de toute beauté est à faire !

Nous sommes donc partis tôt le matin avec notre chauffeur/guide, et les 3 italiens qui s'étaient joints à nous. La balade durera quelques heures au cours desquelles nous aurons la chance de voir un toucan, de magnifiques iguanes, des tortues, un crocodile (ou caïman) et de nombreux oiseaux des marécages, plus beaux les uns que les autres !

De retour au village, nous nous promenons en profitant pleinement de cet endroit paisible où les voitures n'existent pas ! Nous en profitons également pour nous baigner puisque le village est en bord de mer ; mais ici, pas de magnifiques plages... Seulement de grosses vagues, une mer dangereuse et une plage remplie de déchets !

Après notre décevant dîner de la veille, nous avons préféré rester à notre cabina puisque la propriétaire proposait également des plats pour le dîner. Nous avons mangé du poisson local ; on ne sait pas lequel mais c'était très très bon !

Comme il n'y a pas grand chose à faire en individuel à Tortuguero, nous avons décidé de repartir le lendemain matin. Pour cela, nous avons demandé aux "locaux" le meilleur moyen pour rejoindre Guàpiles sans repasser par Puerto Limòn.

Le lendemain, nous repartons en bateau, cette fois beaucoup plus typique, qui ressemble à une longue pirogue à moteur. Il pleut à verse. Nous sommes les seuls touristes au milieu de 3 locaux et 3 "skippers" !!! Celui qui dirige notre embarcation est à l'arrière tandis que les deux autres, (immobiles) sont à l'avant. Nous nous arrêtons de temps à autre pour prendre ou déposer des locaux habitants dans des cabanes en bordure de rivière. La pluie a cessé et la rivière devient de plus en plus sauvage, tortueuse et étroite. C'est à ce moment là que nous avons compris le rôle des 2 autres "barreurs" ; ils cherchent des yeux à l'avant du bateau tout obstacle pouvant ralentir ou empêcher notre passage, guident le barreur qui se trouve à l'arrière de cette longue pirogue et utilisent des rames pour faire bifurquer plus rapidement notre trajectoire, mais ils sont également amenés à sauter hors de la pirogue afin de la tirer à bras le corps lorsqu'il n'y a plus suffisamment d'eau pour avancer dans la rivière...

Nous avons vraiment adoré ce parcours très pittoresque !

Après 2 heures de navigation, nous arrivons dans un minuscule village, Pavona où nous attend un très vieux bus. Celui-ci, à une vitesse de 10 km/h, nous déposera 1h15 plus tard dans la ville de Oro Cariari. Nous avons payé ce parcours (bateau + bus) 10 euros/personne.

Nous avons ensuite marché jusqu'à la gare routière. Là, nous apprenons qu'il n'y aura pas de bus avant plusieurs heures ; il existe toutefois une alternative qui est le bus "inter-villages" qui passera un peu plus loin dans très peu de temps. Nous marchons donc jusqu'à cet arrêt de bus, où effectivement ce dernier est arrivé quelques minutes plus tard ; il nous a déposé à Guàpiles 1/2 heure après pour un coût inférieur à 1 euro.

Partir de Tortuguero sans repasser par Puerto Limòn

Pour 10 euros, les locaux peuvent vous amener à Oro Cariari en un peu plus de 3 heures. Une partie du trajet se fait en bateau et l'autre en bus. Attention, ce parcours ne peux pas être réalisé en toutes saisons ; renseignez-vous auprès des villageois de Tortuguero sur sa faisabilité.
À Oro Cariari, il vous faut rejoindre Guàpiles. Vous avez le choix entre prendre un bus régulier qui parcourt tous les villages ou un bus rapide au départ de la gare routière. Le bus régulier est lent, il met 1/2 heure pour un coût inférieur à 1 euro.
Guàpiles se trouve sur la route principale reliant San José et Puerto Limòn. Il vous suffira donc de rejoindre la gare routière pour prendre le bus qui conviendra pour votre prochaine destination.
Conclusion : ce parcours vous coûtera moins cher que si vous passez par Puerto Limòn. Le temps de trajet dû aux multiples changements de moyens de transports est le même. Vous y verrez d'autres paysages et ce trajet est beaucoup moins touristique !

À la gare routière de Guàpiles, pour 2 euros, nous prenons un bus très confortable pour San José. Nous arriverons 1 heure après à la gare routière "Gran Terminal del Caribe" de San José.

Plus de photos...


Arenal

Nous prenons ensuite un taxi pour rejoindre la gare routière "Terminal Atlàntico Norte", puis partons en bus pour la ville de Fortuna avec un changement à Ciuadad Quesada.

Nous arrivons au crépuscule à Fortuna, exténués par cette longue journée composée de 7 trajets consécutifs ! Nous n'avons toutefois jamais dû attendre plus d'1/4 heure le bus suivant : bien goupillé mais fatigant !

Toutefois, nous souhaitons poursuivre notre route pour rejoindre un camping en retrait de la route principale (à 7 Km de Fortuna) et avons, pour ce faire, décidé de prendre un taxi (en raison de l'heure déjà tardive). Malheureusement, aucun taxi ne daigne faire le trajet, si ce n'est contre une somme d'argent que nous jugeons exorbitante. Nous restons donc bon gré mal gré au village où nous avons mangé et trouvé un hôtel pour y dormir.

Où dormir à Fortuna ?
Recherche et réservation d'hôtels à Fortuna

Le lendemain matin, je découvre enfin ce pourquoi j'avais choisi cette destination : le volcan Arenal. La vue que l'on en a du village est très impressionnante...

Après avoir vite profité de la piscine de l'hôtel, nous partons laver nos affaires dans un "laundry". Mais le magasin semble fermé et d'après les horaires d'ouverture affichés, celui-ci devrait être ouvert depuis un bout de temps. Nous laissons donc tomber l'idée de laver nos affaires ici.

À Fortuna, de nombreuses agences proposent des tours permettant de faire une balade dans le Parc national du Volcan Arenal, d'observer le volcan, puis de terminer la soirée dans des thermes et d'y dîner, pour un coût de 25 à 55 euros selon les prestations (types de thermes et de dîner). Il est également possible d'organiser une virée dans la canopée, de louer des vélos ou de rejoindre à pied une cascade non loin de Fortuna ... Les activités proposées sont multiples et il y en a pour tous les goûts...

Nous avons toutefois choisi de quitter ce village car nous avions fortement envie de nous rapprocher du volcan...

Nous prenons donc nos affaires et partons en taxi 7 km plus loin afin de rejoindre le camping situé à l'entrée du parc national. En fait de camping, il s'agit d'un grand parc fermé tenu par un couple très sympathique et leurs enfants. Les commodités sont très sommaires mais notre emplacement est superbe... et pour cause, nous avons le camping pour nous seuls !

La vue sur le volcan est magnifique et notre nuit d'observation nous paraît fort prometteuse ! En fait, nous sommes du meilleur côté pour observer les éruptions et les coulées de lave du volcan, car du côté de Fortuna, seules les fumerolles sont visibles.

Après avoir planté notre tente, nous partons marcher dans le Parc national Arenal, parc caractérisé par le volcan et une forêt tropicale qui l'entoure.

Après nous être acquittés des droits d'entrée du parc, nous commençons notre parcours dans une zone aride et sans grand arbre. La chaleur et le soleil sont présents.

Nous avons l'occasion d'observer et d'entendre à plusieurs reprises des éruptions. Nous entendrons toute la journée le souffle du volcan, les éboulis des scories et de temps à autre de fortes éruptions.

Nous rentrons ensuite dans une forêt, puis traversons une ancienne coulée de lave avant de retrouver à nouveau la forêt et sa fraîcheur...

Nous atteignons une rivière et nous en profitons naturellement pour nous rafraîchir ! Nos estomacs crient famine (enfin surtout celui d'Emmanuelle, puisque je ne mange jamais à midi !), aussi nous décidons de déjeuner et de nous reposer dans ce superbe cadre idyllique. La forêt tropicale et tous ses bruits jusqu'alors inconnus parviennent à nos oreilles avec, en bruit de fond, le volcan qui nous rappelle sa présence...

Après ce moment de détente, nous rebroussons chemin pour regagner notre tente.

Une magnifique balade durant laquelle nous avons seulement rencontré trois groupes de personnes !

De retour au camping, nous décidons de passer la soirée aux "Tabacòn Hot Springs" (à environ 3 km de là) et par chance nous sommes pris en stop. Comme son nom l'indique, "Tabacòn Hot Springs" est un endroit où se trouvent des thermes d'eau chaude ! L'entrée est de 18 euros/personne sans limite de temps. Il existe, en face de cet endroit, un autre lieu où se trouvent également des thermes, mais moins luxueux et évidemment moins cher ! Mais nous avons décidé de profiter de nos vacances et nous nous dirigeons donc vers Tabacòn !

Ce site est vraiment très bien aménagé et comprend un restaurant, un bar au bord d'une piscine, plusieurs bassins et rivières à différentes températures (de 18 °C à plus de 40 °C), des cascades, le tout dans un magnifique jardin et en plus, avec une superbe vue sur le volcan... (que nous avons vu plusieurs fois en éruption !)

Nous sommes restés 5 heures "les pieds dans l'eau" c'est-à-dire jusqu'à la fermeture à 22 h. Nous avons ensuite refait du stop pour rejoindre notre tente et nous avons à nouveau eu la chance d'être rapidement pris par deux sympathiques touristes qui nous ont déposés à l'entrée de notre camping !

Le spectacle qui nous attend nous donne encore aujourd'hui des frissons ! De magnifiques éruptions du volcan dansent devant nos yeux : il s'agit en fait de scories rouges qui dévalent la pente du volcan et se fragmentent en morceaux au fur et à mesure de leur descente.

Nous nous allongeons hors de la tente durant prêt de 2 heures afin d'observer et d'écouter le volcan, avant de tomber dans les bras de Morphée en rêvant de scories rougeoyantes...

Le lendemain, nous remballons notre tente et reprenons notre chemin. Nous avons été pris par une petite fourgonnette de touristes qui nous a déposés (à notre demande) au bord d'une rivière chaude dont j'avais entendu parlé. Il nous a d'abord fallu dévaler une forte pente à travers la forêt, pour enfin atteindre la rivière, chaude (environ 30 °C) mais malheureusement infestée de moustiques !!! Après un rapide bain, nous sommes repartis de cet endroit !

Pour atteindre cette rivière chaude sauvage

Elle se situe sur la route entre "Tabacòn Hot Sprints" et la piste menant au Parc national Arenal. Si vous vous déplacez en taxi, demandez au chauffeur de vous indiquer l'endroit (les locaux connaissent apparemment ce site sauvage) car il n'est absolument pas indiqué ! Il faut ensuite descendre un chemin en pente raide jusqu'à la rivière. Mais attention, il y avait plein de moustiques, sûrement dus à l'heure matinale, et comme cela se trouve en pleine forêt tropicale, le soleil a du mal à percer ! En revanche, nous étions seuls.

Nous avons ensuite fait du stop. Dix minutes après, nous étions pris par une costaricaine en voiture. Celle-ci nous déposa dans la ville de Tilaràn, non loin de la gare routière où nous avons pris un bus pour Monteverde.

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Monteverde

En attendant l'heure de départ du bus, nous écrivons quelques mails dans un Cyber-Café juste en face de la gare routière ; puis nous déjeunons (fruits et glace) sur un banc au milieu d'une place publique...

Nous voilà maintenant partis pour un trajet plutôt pénible (très vieux bus et piste catastrophique) qui durera environ 4 h, destination : la ville de Santa Elena. À peine sortis du bus, nous sommes accostés par plusieurs rabatteurs qui nous proposent leurs hébergements. Nous avons cédé et en avons suivi l'un d'entre eux. Après avoir visité ce qu'il nous proposait, je me suis tout de même lancé à la recherche d'autres hébergements pour avoir un élément de comparaison. Nous avons finalement trouvé un mignon petit cabina au bout du village.

Où dormir autour de Monteverde ?
Recherche et réservation d'hôtels à Monteverde
Pour laver vos vêtements

À Santa Elena, pas de problème pour laver son linge ! Nous avons été surpris par la quantité de Cabinas qui proposent ce service !

Pour terminer la journée, nous avons fait le tour des nombreuses agences qui proposent divers "Sky Trek" et "Sky Walk", le but étant de découvrir la canopée en parcourant des passerelles, tyroliennes... Mais le vertige d'Emmanuelle prend finalement le dessus : nous ne nous lancerons pas dans cette aventure "aérienne"...!

Le lendemain, nous prenons le bus pour la réserve de Monteverde, dont le nom exact est "Reserva Biologica Bosque Nuboso Monteverde" ; un trajet d'environ 1/2 heure.

Après nous être acquittés des droits d'entrée de la réserve (11 euros), nous partons à la découverte de ses nombreux sentiers .

Quel endroit fabuleux ! Nous voilà maintenant dans une "vraie" forêt tropicale !

Nous parcourons tranquillement la réserve durant 5 bonnes heures. Nous n'apercevons malheureusement que peu d'animaux, mis à part quelques oiseaux, des singes hurleurs, ainsi que la silhouette d'un quetzal. Le quetzal est, paraît-il, l'un des plus beaux oiseaux du monde, nous avions appris à reconnaître son cri que nous entendions très souvent.

Nous ressortons de la réserve vers 15 h ; mais avant de repartir à Santa Elena, nous visitons la galerie des oiseaux-mouches, non loin de l'entrée de la réserve . Il s'agit d'une maisonnette où l'on peut acheter des souvenirs. Autour de celle-ci, des récipients contenant de l'eau sucrée attirent une multitude d'oiseaux-mouches (ou colibri).

Nous prenons ensuite le dernier bus (16h) pour Santa Elena.

À Santa Elena, nous finissons la soirée en allant dîner au Morphos (très bien et pas cher).

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Montezuma

Le lendemain, nous prenons le bus du matin pour Puntarenas (coût : 4,50 euros - durée du trajet : 3h30). Arrivés à destination nous mangeons un petit bout en attendant le bateau pour Paquera. La ville est assez sale et certains restaurants le sont aussi...

Nous prenons ensuite un bateau nous permettant de traverser le golf de Nicoya jusqu'à Paquera (coût : 1,50 euros - durée : 1h30). Puis prenons pour finir un bus pour Montezuma (coût : 4 euros - durée : 2h30).

Nous voilà enfin à Montezuma, petit paradis au bord du Pacifique.

Nous séjournons au "Cabinas Mar Y Ciel" (21 euros pour la chambre ; douche froide ; vue sur la mer ; petit jardin avec hamacs et cocotiers ; réserver ici). Seul problème : la boîte de nuit "plein-air" juste à côté ! Par chance, notre chambre se trouve à l'opposé et nous ne souffrons donc presque pas du bruit !

Nous y sommes restés 4 nuits...

Hébergement à Montezuma Geai à face blanche
Cabinas Mar y Ciel - Geai à face blanche (Calocitta formosa)

Pour cette fin de journée, nous nous précipitons sur les plages se trouvant de part et d'autre du village. L'eau est délicieusement chaude (28 °C)...

Attention à la mer

Certains jours, d'énormes vagues se jettent sur les plages de Montezuma ! J'ai d'ailleurs failli m'y briser la nuque (pourtant l'on me dit bon nageur) ! On a l'impression de se retrouver dans le tambour d'une machine à laver et notre volonté est quasi impuissante devant tant de force de la nature...! De plus, il y a de nombreux rochers dans l'eau, que l'on ne découvre qu'à marée basse ! Il vaut donc mieux se renseigner auprès des baigneurs ou des locaux avant de se jeter à l'eau ! De plus, il paraîtrait qu'il y a de forts courants marins ! Alors prudence !!!

Le lendemain, nous partons faire une petite balade de 30 min voir une cascade où nous nous sommes d'ailleurs baignés, malgré la couleur douteuse de l'eau !

Nous sommes ensuite partis découvrir les plages plus au nord. Le soir, nous avons eu droit à une mini tempête tropicale (vent, pluie et éclairs - en fait, il s'agissait d'un gros orage !!!) ...

Le lendemain, nous prenons un mini-bus (coût : 1 euro - durée : 0h30) pour rejoindre la Réserve de Cabo Blanco, dont le nom exact est : "Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco".

Le bus nous dépose à une intersection et l'entrée de la Réserve se trouve encore à 20 min à pied. Le droit d'entrée s'élève à 8 euros. Un sentier permet de parcourir cette Réserve jusqu'à la mer (2h30 aller) . Elle est peu visitée et c'est peut-être pourquoi nous avons rencontré autant d'animaux (singes hurleurs, capucins, coatis et autres animaux dont nous ne connaissons malheureusement pas le nom).

Cette balade reste vraiment un bon souvenir. Attention... la plage est toutefois dangereuse en raison de nombreux gros galets transportés par la force des vagues, donc faites bien attention où vous posez vos pieds, et je vous parle en connaissance de cause !

En fin de journée, nous retournons en mini-bus à Montezuma (coût : 1 euro - durée : 0h30).

Nous n'avons manqué de rien durant ce séjour à Montezuma : restaurants, supérettes, bars... et nos palais ont plus qu'apprécié les dîners, aussi agréables à regarder qu'à déguster, que nous savourions avec délice ! Voici deux bonnes adresses à retenir : restaurants "Cocolores" et "Cocina Mediterranea".

Le lendemain matin, nous partons pour l'île Tortuga, par le biais d'un circuit organisé par l'une des nombreuses agences de Montezuma. Le circuit coûte 32 euros par personne et inclut le petit déjeuner, le trajet en bateau (45 min), le prêt de masque, palmes et tuba pour effectuer du "snorkeling" (30 min), quelques heures sur l'île Tortuga, le déjeuner (poisson grillé et légumes) et le retour en bateau (45 min).

Nous embarquons donc vers 9h30 et longeons la côte. Nous passons à côté d'une petite cascade se jetant dans la mer, puis d'une épave (le petit frère du Titanic à ce qu'il paraît !!!).

Nous nous rapprochons de l'île, mais avant, nous nous arrêtons pour nous jeter à l'eau et effectuer un peu de "snorkeling". Un regret toutefois quant au matériel : nous aurions dû prendre nos propres masques et tubas que nous avons laissé à Montezuma car l'équipement prêté par l'agence laissait à désirer ! Nous avons tout de même pu nager une petite demi-heure. L'eau était un peu trouble mais nous avons pu observer de magnifiques poissons, quelques coraux qui étaient malheureusement quelque peu détériorés ! De très nombreux touristes passent par cet endroit et nous avons pu constater que le site en souffrait...

Ensuite, direction l'île Tortuga, la fameuse île paradisiaque. Effectivement très jolie mais elle a perdu son aspect sauvage et n'a aujourd'hui plus grand chose de naturel...

Nous avons ensuite dégusté du poisson grillé au barbecue, accompagné de légumes puis nous sommes rentrés en bateau à Montezuma.

Nous avions longtemps hésité pour faire cette virée car certains guides annonçaient un site paradisiaque mais cependant trop touristique. Nous y avons finalement été et y avons passé une agréable journée...

De retour à Montezuma, nous terminons notre journée à la plage, au restaurant, puis... au dodo !

Plus de photos...


Alajuela

Le lendemain après-midi, nous quittons Montezuma pour Alajuela. Nous reprenons donc le bus jusqu'à Paquera (2 euros), puis le bateau jusqu'à Puntarenas (2 euros).

Traversée du Golf de Nicoya

Deux types de bateaux effectuent la traversée Puntarenas-Paquera, l'un ne transporte que des passagers, l'autre, un ferry transporte également des véhicules. Il y a un départ environ toutes les 2 heures, dont voici quelques départs de Paquera relevés sur place : 4h, 6h, 8h, 10h...
Ces deux types de bateaux arrivent au même embarcadère à Paquera, mais n'arrivent pas au même endroit à Puntarenas (bon à savoir, dans le cas où vous ratez l'un des départs de Puntarenas : renseignez-vous et déplacez-vous, les deux embarcadères se trouvent à quelques kilomètres l'un de l'autre, distance vite parcourue en bus de ville).

À Puntarenas, nous prenons le bus de ville pour rejoindre la gare routière. Puis nous embarquons en bus pour Alajuela (coût : 2,50 euros - durée : 2h) qui se trouve à côté de la capitale San José ; c'est à Alajuela que se trouve l'aéroport international. Nous avions en fait décidé de passer cette dernière nuit proche de l'aéroport...

Nous sommes arrivés à Alajuela de nuit et il a donc été difficile de trouver un hébergement.

Sécurité

De nuit, le centre d'Alajuela dégage une ambiance glauque et pas très sécurisante. Certains locaux nous ont même mis en garde sur de fréquents dépouillements.

Après avoir cherché presque une heure, j'ai finalement choisi un hébergement proche de la gare routière : l'hôtel "Central Alajuela" (10 euros la chambre). Un hôtel très particulier puisqu'il s'agit en fait d'une entreprise désaffectée et cloisonnée pour former des chambres, dont la plupart donnent sur une rue très bruyante. Il s'agit également d'un hôtel où il y a beaucoup de passage... (qui a pensé à l'hôtel de passe !!?!?) et nous n'avons pas fermé l'œil de la nuit !!!

Où dormir à Alajuela ?
Recherche et réservation d'hôtels à Alajuela

Le retour

Tôt le lendemain, nous prenons un bus pour l'aéroport où il nous a fallu payer la taxe de sortie de 26 euros par personne (montant toutefois à vérifier).

Nous nous envolons cette fois pour New York où nous avons failli rester sur place en raisons de surbooking ! Finalement, nous nous envolons pour Paris en 1ère classe puis pour Strasbourg (classe économique cette fois, on ne peut pas gagner à tous les coups !)

Billet d'avion pour le Costa Rica
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Informations complémentaires

Budget

Coût de ce voyage par personne : environ 1300 euros, dont :

  • le vol : 710 euros
  • le reste (hébergement, déplacement, repas, accès aux parcs...) : 590 euros
Hébergements au Costa Rica
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Avant de partir

Données clés du voyage

Dates :
du 18 avril au 4 mai 2003
Durée :
16 jours
Pays visité :
Costa Rica
Villes visitées :
San José - Cahuita - Tortuguero - Fortuna - Santa Elena - Montezuma
Sites visités :
Parc national de Cahuita - Réserve Gandoca-Manzanillo - Parc national de Tortuguero - Parc national du Volcan Arenal - Réserve Monteverde - Réserve Cabo Blanco - Isla Tortuga
Hébergements :
Hôtel - Cabina - Camping
Moyen de transports :
Bus - Bateau - Stop
Nombre de personnes :
2 (Emmanuelle ma femme, et moi, Gilles)
Langues utilisées :
Espagnol et Anglais
Taux de change moyen au moment du voyage :
1 EURO = 413,22 CRC (colon costaricain)

Conclusion - Pourquoi aller au Costa Rica ?

Avec ses forêts tropicales sèches et humides, ses mers chaudes et ses volcans en activités, le Costa Rica nous a permis une première et facile approche de l'Amérique Centrale qui semble parfois hostile. Ce pays rassemble le plus grand nombre de parcs nationaux et réserves du monde et permet aux touristes de les visiter très facilement.

Le Costa Rica est le pays le plus riche d'Amérique Centrale, il peut être parcouru avec un certain confort ; il a toutefois l'inconvénient d'être une destination plus chère que beaucoup d'autres pays parcourus par les routards (l'on dit du Costa Rica qu'il est "la Suisse de l'Amérique Centrale" !).

Le Costa Rica est un tout petit pays ; mais même si les distances sont courtes, les temps de trajets sont très longs (exemple : 60 km en 4h) ! En quinze jours, nous n'avons pas vu 1/4 du pays et donc beaucoup d'endroit sont encore à découvrir. Ce fut d'ailleurs l'une des difficultés : faire un choix sur les sites à visiter sans passer trop de temps dans les transports !

Les sites qui me semblent incontournables sont la côte des Caraïbes du côté de Cahuita et son parc national, ainsi que la Réserve nationale Gandoca-Manzanillo où il n'y a presque pas de touristes. Tortuguero et son parc national valent le coup, malgré le grand nombre de touristes. Bien entendu, ne pas rater le volcan Arenal, même si malheureusement, celui-ci est souvent sous les nuages, il faut tenter sa chance, car le spectacle par temps clair est fa-bu-leux !

Cette destination nous a vraiment enchantés et déjà, nous avons envie de découvrir l'un des autres pays d'Amérique Centrale !

J'espère que vous pourrez tirer profit de ce résumé et vous remercie de l'intérêt que vous y avez apporté...

Gilles

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