Carte Cuba

Cuba

L'Ouest de Cuba

L'Ouest de Cuba - Cuba
L'Ouest de Cuba - Cuba
L'Ouest de Cuba - Cuba
L'Ouest de Cuba - Cuba
L'Ouest de Cuba - Cuba

Partir à Cuba c'est oublier tous ses repères et se laisser guider par son instinct dans ce pays aux multiples visages.
Cette magnifique île des Caraïbes, qui fait environ 1250 kilomètres de long sur 200 kilomètres dans sa partie la plus large, est principalement constituée de plateaux et de plaines, avec toutefois 3 régions montagneuses dont le point culminant, le Pic Turquino, atteint 1 974 mètres d'altitude.
Composée de la grande île de Cuba, de l'île, plus petite, de La Jeunesse et d'une multitude d'autres îlots (environ 1600), la République de Cuba compte environ 12 millions d'habitants.

Découverte en 1492 par Christophe Colomb, l'île est colonisée par les espagnols à partir de 1511. Les mauvais traitements et les maladies déciment les indiens qui habitaient sur l'île avant l'arrivée des colons. Pour remplacer cette main d'œuvre, des esclaves africains sont amenés sur l'île. Cuba devient indépendante en 1901 puis se succèdent divers régimes de dictature. Lorsque Fidel Castro est à la tête du pays, il met en place une redistribution des terres et une nationalisation des industries du sucre et du pétrole qui desservent les intérêts américains. Les États-Unis rompent alors leurs relations avec Cuba ce qui asphyxie l'île qui dépendait en grande partie des importations et exportations avec les États-Unis. Fidel Castro s'allie alors avec l'URSS et créé le Parti Communiste Cubain. Le président actuellement en place est Raùl Castro, le frère de Fidel Castro ; il en est à son second mandat et ce jusqu'en 2018 (régime socialiste à parti unique). Une rencontre historique fin 2014, entre le président des États-Unis Barack Obama et Raùl Castro a marqué leur volonté de normaliser les relations entre les deux pays.

Avec le tourisme, la production de la canne à sucre et du tabac sont aujourd'hui les principales ressources du pays.
Cuba possède une faune et une flore endémiques et pour protéger ce patrimoine environnemental, certaines parties de l'île ont été déclarées "Réserves mondiales de la biosphère".

Nos visites à Cuba

Durant 16 jours, nous avons parcouru, au volant de notre voiture de location, les incontournables de l'Ouest de Cuba. Nous avions uniquement réservé les nuitées de la première semaine afin de pouvoir réajuster notre voyage au gré de nos envies. Découvrir la totalité de Cuba en seulement 2 semaines nous aurait conduits à visiter l'île à un rythme effréné, ce que nous souhaitions éviter !

Les nuits Les visites
3 nuits à Varadero Varadero - Péninsule d'Hicacos - Réserve Écologique Varahicacos - Playa Coral - Cueva de Saturno
3 nuits à La Havane sur la route (Bacunayagua - Playa Jibacoa - Hershey - Jaruco) - La Havane
3 nuits à Viñales Vallée de Viñales - Cayo Jutías
2 nuits à Playa Girón Baie des Cochons - Ferme aux crocodiles - Playa Girón - Cueva de los Peces
3 nuits à Trinidad sur la route (Cienfuegos - Migration des crabes rouges) - Trinidad - Péninsule Ancón - Parque El Cubano - Vallée de Los Ingenios - Manaca Iznaga - Guachinango
1 nuit à Sancti Spíritus Sancti Spíritus - sur la route (Colón)

Aller à Cuba

Nous arrivons à Cuba après un vol Francfort-Varadero de 11h30, avec la compagnie aérienne Condor (655 EUR/pers. aller-retour).

Billet d'avion pour Cuba

La principale porte d'entrée de Cuba est bien entendu la capitale, La Havane, où se trouve l'aéroport international le plus important du pays du nom de "Havana Jose Marti International Airport" (code HAV). Il existe cependant 9 autres aéroports internationaux : Varadero (VRA), Santiago de Cuba (SCU), Holguin (HOG), Cienfuegos (CFG), Camaguey (CMW), Santa Clara (SNU), Manzanillo de Cuba (MZO), Cayo Coco (CCC) et Cayo Largo (CYO).
Attention, la plupart des compagnies aériennes vérifient, au moment de l'enregistrement de vos bagages, que vous soyez bien en possession de votre "carte de tourisme" car sans celle-ci, vous n'êtes pas être autorisés à embarquer pour Cuba ! Alors, prenez soin d'avoir cette carte de tourisme avant votre départ (pour en savoir plus, voir Visa).

Recherche et réservation d'un billet d'avion pour Cuba

Nous atterrissons à Varadero et le passage de la douane se fait en 30 min environ.

Visa

Pour les ressortissants français et pour les séjours qui n'excèdent pas 30 jours, il faut se munir de plusieurs documents :

  • Un passeport en cours de validité.
  • Une "carte de tourisme" ou "carte touristique" : elle doit être faite depuis votre pays de départ car les compagnies aériennes l'exigent au moment du départ. Certains tours opérateurs ou compagnies aériennes sont autorisés à délivrer ces "cartes de tourisme" pour Cuba. Il est même parfois possible de se procurer la carte directement à l'aéroport, le jour du départ. Elles sont également disponibles au Consulat de Cuba à Paris. Si vous ne vivez pas à Paris, vous pouvez faire appel à un organisme ou une association mandataire que vous trouverez facilement sur Internet. Le prix d'une "carte de tourisme" est d'environ 25 EUR, mais des frais de gestion s'ajouteront à cette somme si vous passez par un mandataire.
  • Un billet d'avion retour vers votre pays ou vers une destination quelconque pour montrer votre intention de quitter le territoire cubain.
  • Une attestation d'assurance médicale. À votre arrivée à Cuba, les autorités pourront également exiger cette attestation et vous demander de la présenter. Si votre carte de crédit couvre vos besoins de santé en voyage, vous pourrez faire une demande d'attestation auprès de l'assurance "voyage" liée à votre carte de crédit ; c'est un procédé bien connu chez eux. Si vous ne possédez pas cette attestation en arrivant à Cuba, et si les autorités vous la demandent, vous pourrez toujours en souscrire une sur place (mais elles sont souvent très onéreuses et cela occasionne des tracas, dès l'arrivée à Cuba, donc autant s'en occuper avant son départ).

Jusqu'en avril 2015, une taxe de sortie était exigée, mais depuis, elle a été intégrée au prix du billet d'avion. Attention également au matériel règlementé sur le territoire cubain, comme les GPS et les téléphones satellites (les téléphones intelligents de type Smartphone sont autorisés). Information actualisée en 2017 ; pour obtenir une information récente : Ministère des Affaires étrangères

À l'aéroport, nous changeons quelques Euros en monnaie cubaine, ou plus exactement en monnaie convertible cubaine, le CUC (Convertible Peso), car il existe 2 types de monnaies à Cuba.

Argent

À Cuba, il existe 2 monnaies :

  • Le CUP - La monnaie officielle - appelée Peso (ou Peso non convertible), codifié CUP (ou MN (Moneda Nacional)), au cours de 31 CUP pour 1 EUR en mars 2014, ou de 24 CUP pour 1 EUR en janvier 2017 (cette monnaie CUP est normalement réservée aux cubains).
  • Le CUC - La monnaie faite spécialement pour les touristes - appelée Peso convertible, codifié CUC, qui est alignée sur le cours du Dollar américain, soit 1,38 CUC pour 1 EUR en mars 2014, ou 1,07 CUC pour 1 EUR en janvier 2017.
    Cet alignement n'a pas toujours été le cas mais depuis 2011, 1 CUC = 1 USD. En 2017, c'est toujours le cas. Le cours du Dollar face à l'Euro quant à lui varie toujours. Pour effectuer du change, emportez avec vous des Euros, largement acceptés dans les bureaux de change. N'emportez pas de Dollars américains, car même si 1 CUC = 1 USD, le change du Dollar américain sera pénalisé par une majoration de 10% sur le taux de change, même si cette pratique devrait disparaître avec les levées récentes de l'embargo américain.

Légalement, les touristes ne doivent utiliser que des Pesos convertibles (CUC) ! Les nombreux organismes de change du pays veilleront à vous délivrer des CUC et non des CUP. Emportez toujours votre passeport pour effectuer du change car c'est exigé dans la plupart des cas. Les bureaux de change se nomment en général "Cadeca", qui est la contraction de "casa de cambio" ("maison de change" en français). Attention à bien faire la différence entre CUC et CUP lorsque vous lisez un tarif en Peso ! Dans la pratique, les hôtels affichent leurs prix en CUC, alors que les vendeurs de fruits et légumes dans les marchés les affichent en CUP (ou MN) ! On peut s'y perdre ! Cela peut donc être pratique de disposer d'un petit peu de CUP, afin de pouvoir acheter chez le commerçant du coin ou pour donner un pourboire, mais inutile d'en avoir une grande somme. Certains commerçants accepteront les 2 monnaies, mais attention à vérifier le taux de change appliqué. Ce taux de change "interne" ne semble pas bouger d'année en année, il est de 1 CUC = 25 CUP. Ainsi, certains organismes de change pourront vous délivrer les CUP sur demande.

On trouve des distributeurs de billets essentiellement dans les grandes villes et les lieux touristiques.


Varadero

Varadero est la station balnéaire la plus fréquentée de Cuba. Son principal atout est de disposer de l'une des plus belles plages de sable fin de Cuba, bordée d'une eau de couleur turquoise et de surcroît, largement propice à la baignade !/p>

Varadero est située sur la Péninsule d'Hicacos, longue d'environ 20 km et large de moins d'1 km. C'est sur le côté Nord de la péninsule que se trouve LA plage de la péninsule, longue à perte de vue, sur des kilomètres et des kilomètres ! Le début de la péninsule est marqué par un pont qui traverse le chenal Kawama, où se trouvait, il y a encore quelques années, un poste de garde qui permettait d'enclaver la péninsule. Ainsi, les cubains qui ne travaillaient pas dans la péninsule, n'avaient rien à y faire et ne pouvaient donc pas passer. Quant aux touristes, ils pouvaient sortir de la péninsule moyennant un contrôle. Cette péninsule était surnommée "la péninsule aux touristes".

Aujourd'hui, ce passage est complètement libre ! Une fois sur la péninsule, on traverse la ville où se trouvent tous les restaurants, supérettes, magasins, etc., ainsi que quelques hébergements "bon marché". Après la ville, on atteint les premiers complexes hôteliers et cela jusqu'au bout de la péninsule. Quelques rares zones ont été plus ou moins préservées. Le côté Sud de la péninsule intéresse moins les promoteurs immobiliers car il est composé de mangroves et dépourvu de plage. Ce côté de la péninsule donne sur la Baie de Cárdenas aux eaux nettement moins limpides que celles côté Nord. Ce côté délaissé est donc quelque peu préservé, mais il a également été utilisé pour y construire l'unique grande route de la péninsule : "l'Autopista Sur". Cette route est d'ailleurs la seule qui permet de rejoindre le reste de la péninsule, une fois que l'on a passé la ville de Varadero. Au milieu de la péninsule se trouve un grand terrain de golf. Au bout de la péninsule, une nouvelle marina est en cours de construction. Varadero a même son aéroport et ses vols réguliers. Fort heureusement, celui-ci n'a pas été construit sur la péninsule !

Billet d'avion pour Varadero

Il est facile de rejoindre directement Varadero, car cette station balnéaire possède son propre aéroport, celui de Juan Gualberto Gómez, codifié VRA. Il est situé à 24 km de la péninsule d'Hicacos (Varadero). De nombreux vols internationaux y arrivent directement, sans passer par la capitale La Havane. Arriver directement à Varadero est une bonne alternative, compte tenu des tarifs parfois plus intéressants. Pour entrer à Cuba, prenez soin de vérifier notre rubrique Visa, car plusieurs documents sont exigés !

Recherche et réservation d'un billet d'avion pour Varadero

Pour information, l'aéroport de Santa Marta (ou Kawama), codifié VRO, est situé à seulement 3 km de la péninsule ; il n'est toutefois plus en fonction. Il s'agit de l'ancien aéroport de Varadero qui a été fermé en raison de sa trop grande proximité avec la péninsule et ses hôtels ; il a été remplacé par l'aéroport Juan Gualberto Gómez, ouvert en 1989.

Pour vous rendre à Varadero, il vous est également possible d'atterrir à La Havane, puis de rejoindre Varadero par la route (150 km) ou par un vol intérieur.

Depuis l'aéroport de Varadero, nous prenons un taxi pour nous rendre à notre hôtel situé à Varadero (25 EUR le taxi).

Où dormir à Varadero ?

Varadero est un des lieux de Cuba particulièrement bien fourni en hébergements, car c'était, fut un temps, l'unique endroit où les touristes pouvaient s'y installer pour leurs vacances. Sur la péninsule de Varadero, on trouve de grands complexes hôteliers offrant souvent un service all-inclusive (tout inclus). Certains hôtels sont vieillissants, alors que d'autres sont flambants neufs. Pour les hébergements "bon marché", il faut privilégier la ville de Varadero.

Nous avons dormi dans l'un des complexes situés sur la péninsule :

  • "BelleVue Palma Real" (nous déconseillons fortement cet hôtel ; l'hôtel et les chambres sont délabrés ; les matelas sentent mauvais, même parfois très mauvais (le vomis) ; ambiance club ; clients sans respect qui sont là pour profiter à foison du "all-inclusive" et surtout de l'alcool ; 5 restaurants ; repas sous forme de buffet "cantine" ; plusieurs piscines ; pas d'accès direct à la plage ; coffre dans la chambre en supplément ; le seul point positif est que l'hôtel est situé à la limite de Varadero, donc très pratique pour se rendre en ville tous les jours ; )

Notre conseil : bien choisir son hébergement !

Recherche et réservation d'hôtels à Varadero

Pour visiter la Péninsule, puis le reste de Cuba, nous choisissons de louer une voiture que nous trouvons rapidement auprès de l'un des nombreux loueurs de Varadero (chez "Cubacar" @).

La ville

La ville de Varadero est étalée sur les 4 premiers kilomètres de la péninsule d'Hicacos. La route "Autopista Sur", qui se rend sur la péninsule, contourne la ville de Varadero, ce qui la préserve du flot de circulation.
Le centre de Varadero est agréable. La large rue "Avenida 1ra" traverse intégralement la ville et c'est sur cette rue que l'on trouve la plupart des magasins, restaurants, 2 supermarchés, de nombreux petits marchés artisanaux, etc..

Nous contemplons les magnifiques voitures américaines, aux couleurs chatoyantes et aux belles calendres chromées, que nous croisons lors de nos balades.

De curieux taxis font également partis du charme de Varadero : les coco-taxis, une sorte de scooters recouverts d'une coque jaune en forme d'œuf ! Ils sont un bon moyen de transport pour se déplacer dans la ville ou vers les hôtels extérieurs proches.
Au cœur de la ville nous découvrons le parc Josone et son petit étang.

La plage

La principale plage de Varadero se situe au Nord de la péninsule. Longue et presque discontinue sur 20 km, elle est d'un magnifique bleu turquoise qui invite à la baignade ! Une bonne partie de la plage est toutefois monopolisée par les complexes hôteliers, sauf pour la partie qui se trouve au niveau de la ville de Varadero ; d'ailleurs cette partie est également magnifique et bien moins fréquentée ! L'accès à la plage est libre. Pour la plage située en face des hôtels, certains touristes y accèdent en se faisant passer pour des clients de l'hôtel.

Sur les plages des hôtels trônent des parasols et des chaises longues en rangs parfaitement alignés, ce qui dénature parfois ces superbes lieux... Durant notre séjour de 3 jours à Varadero, nous avons passé chaque jour quelques heures au bord de la mer, pour le grand bonheur de notre fils Yann, alors âgé de 6 ans 1/2. Nous avions apporté de France un pare-soleil pliable qui a été bien utile puisque la seule ombre que l'on trouve sur la plage est celle des parasols proposés par les hôtels. En arrivant tôt le matin, nous constations avec tristesse que de nombreux gobelets en plastique ainsi que des bouteilles traînaient sur la plage ; ces objets « délaissés » étaient ensuite bien vite balayés par le personnel de l'hôtel avant l'arrivée des vacanciers ! Les touristes fréquentant ces lieux semblent malheureusement peu respectueux de la nature !

Réserve Écologique Varahicacos

Pratiquement au bout de la péninsule d'Hicacos se trouve la Réserve Écologique Varahicacos qui renferme l'une des dernières forêts de la péninsule ! Ses droits d'accès coûtent 3,60 EUR par personne. Un itinéraire aménagé d'une durée d'environ 1h permet de découvrir la flore et la faune de l'île. Nous rencontrons lors de notre balade de nombreux petits lézards noirs au col blanc, des termitières, des cactus géants appelés Aguacate Cimarrón (ou Dendrocereus Nudiflorus), le Maguey (ou Agave) un autre genre de cactus ou encore une plante nommée Zamia qui ressemble à une fougère. Nous tombons également par hasard sur une peau de serpent et nous faisons un énorme bon en arrière lorsque nous croisons sur notre chemin un long serpent noir ! L'itinéraire atteint également des grottes dont l'une d'entre elles renferme des ossements humains vieux d'environ 1 000 ans. Il s'agit d'ossements de Siboneyes (ou Siboney au singulier), un peuple qui vivait à Cuba et de façon générale, dans les Caraïbes. Ici, les grottes sont formées par des cavités naturelles d'anciens coraux. Attention donc à ne pas se cogner la tête lors des visites car cette roche, ou plutôt ce corail mort, est très dur et coupant ! D'ailleurs, même dans la forêt, le sol est fait de cette roche coupante (attention à vos doigts de pieds lorsque vous marchez en sandales) !

Un sentier permet d'atteindre une autre grotte, la Cueva de Ambrosio, qui renferme des dessins rupestres précolombiens... que nous n'avons malheureusement pas pu visiter faute de temps. Dans la réserve se trouve également le lac Mangón qui abrite des mangroves, plusieurs espèces d'oiseaux ainsi que des petits reptiles.

Playa Coral

À environ 20 km de Varadero et à l'extérieur de la péninsule, se trouve Playa Coral. On vient surtout sur cette plage pour faire de la plongée ou du snorkeling (avec palmes, masque et tuba).

Comment aller à Playa Coral

Pour s'y rendre depuis Varadero, il faut prendre la direction de l'aéroport de Varadero. À l'intersection de la route nationale et de la route de l'aéroport, il faut prendre la rue opposée qui rejoint le village de Carbonera. La rue mène aussitôt au village et le traverse. Le bout de la rue aboutit sur l'ancienne route côtière, qui se trouve à seulement 50 m de la mer. Prendre ensuite à gauche et suivre la rue du littoral sur 600 m jusqu'au parking qui se trouve à gauche (payant / 1 CUC). À droite, se trouve un club de plongée qui dispose d'un accès privé et aménagé à la mer . Pour faire du snorkeling librement, il faut poursuivre sur la route sur encore 600 m pour arriver à un second parking, situé sur la droite (payant 1 / CUC). Ici, il est possible de se baigner et de faire du snorkeling librement (gratuit ; ).

Sur cette plage, le bord de mer n'est que très partiellement agrémenté de sable du fait qu'il est principalement garni de coraux, ce qui rend d'ailleurs l'accès à l'eau difficile. Au niveau du premier parking, se trouve le centre "Laguna de Maya" qui propose un accès privé à la mer puisqu'il est équipé d'un ponton (10 CUC/pers. (7 EUR), matériel de snorkeling compris ; de 9h à 17h). Les sorties "plongée" ou "snorkeling" se font principalement en groupe. Nous préférons snorkeler de manière libre puisque nous avons notre propre matériel de snorkeling. Un peu plus loin, se trouve un second parking. Ici, c'est parfait, en dehors du parking à payer, l'accès à la plage est libre. Il y a même une petite plage de sable avec des parasols fixes. La plage n'a rien de paradisiaque car de vieux bâtiments à l'abandon dénaturent le paysage et des déchets traînent malheureusement ici et là ! L'accès à la mer se fait plus ou moins facilement, au niveau d'une passe. Il faut tout de même être prudent car les coraux morts et coupants sont nombreux. Nous passons une petite heure dans l'eau avec nos palmes, masque et tuba. L'eau est limpide, chaude, mais les fonds ne sont pas à la hauteur de nos attentes ! Nous observons tout de même quelques poissons et des coraux.

Cueva de Saturno

La Cueva de Saturno est située à 20 km de Varadero, non loin de Playa Coral et de l'aéroport.

Comment se rendre à Cueva de Saturno

L'accès est très facile. Depuis Varadero, il faut prendre la direction de l'aéroport de Varadero. Environ 4 km avant d'arriver à l'aéroport, le parking de Cueva de Saturno est sur votre gauche (payant, 1 CUC).

Il s'agit d'une grotte renfermant un cénote, c'est-à-dire un trou d'eau douce ; l'endroit est aménagé pour faciliter la baignade. Un restaurant s'est implanté à proximité.

Le Cénote

La roche calcaire est parfois remplie de cavités creuses qui peuvent former de véritables labyrinthes souterrains souvent remplis d'eau ! Lorsque ces cavités ou rivières sont mises à jour, on les appelle "cénote" (ou "cenote"). Ces puits naturels sont parfois envahis de végétation et sont souvent remplis d'eau limpide. Beaucoup de cénotes sont aujourd'hui la propriété des locaux et sont quelques fois exploités pour le tourisme. Les cénotes restés à l'état sauvage sont, quant à eux, plus difficiles à trouver. Lorsque les eaux du cénotele permettent, il est possible de s'y baigner, idéalement avec un masque afin de profiter de la vue magnifique que l'on peut avoir sous l'eau. Certains cénotes sont très profonds et contiennent des galeries sous-marines qu'il est possible de visiter avec un équipement de plongée. Les cénotes sont particulièrement nombreux dans la région du Yucatán au Mexique.

L'accès à Cueva de Saturno est de 3,60 EUR par personne. Un ponton aménagé facilite l'accès au fond de la grotte, jusqu'au bord de l'eau. Nous nous baignons avec ravissement dans cette eau douce très fraîche et d'une limpidité incroyable ! L'idéal est d'emporter un masque, car une fois la tête sous l'eau, on en prend plein les yeux !

Delfinario

Situé sur la péninsule, le "Delfinario" est un centre où l'on peut voir des spectacles avec des dauphins ; on peut également y nager avec ce mammifère marin. Les dauphins sont en activité dans une baie d'eau de mer et non une piscine ; malgré tout, nous n'adhérons pas à ces activités qui utilisent les animaux, donc nous préférons ne pas nous y rendre...

Plus de photos de Varadero et alentours...


De Varadero à La Havane

Nous quittons Varadero en voiture de location pour nous rendre à La Havane. L'itinéraire routier le plus rapide emprunte l'autoroute à péage jusqu'à Matanzas (31 km ; 2 CUC), puis la route traverse la ville de Matanzas sur environ 5 km pour rejoindre ensuite l'autoroute "Vía Blanca" jusqu'à La Havane (87 km ; gratuite). Il reste ensuite à effectuer environ 10 km pour rejoindre le centre de La Havane. Un trajet total d'environ 135 km de Varadero ville au centre de La Havane.

L'option "voiture de location" nous donne entière liberté sur notre parcours. Ainsi, plutôt que de nous rendre directement à La Havane en utilisant la voie la plus rapide, nous faisons plusieurs détours qui nous permettent de découvrir la campagne cubaine, avant d'arriver le soir à La Havane.

Comment se déplacer à Cuba

Le moyen de déplacement que vous choisirez dépendra du type de voyage que vous souhaitez effectuer ainsi que du nombre de personnes à transporter. Les moyens de transport à Cuba sont nombreux, parmi eux, on trouve :

Le bus : les compagnies de bus n'acceptent pas toutes, les non-cubains. La compagnie de bus longue distance Víazul est officiellement l'une des seules qui acceptent les touristes, mais rien n'est impossible et il faut parfois tenter d'embarquer dans d'autres compagnies de bus. Dans certains lieux très touristiques, comme à La Havane ou à Varadero, il existe des bus panoramiques destinés aux touristes (qui permettent souvent de voir en un laps de temps réduit les lieux les plus touristiques).

Le camion : "el camione" ("le camion" en français) est un moyen de transport nettement moins cher que le bus, mais il est normalement réservé aux cubains. Encore une fois, rien ne vous empêche d'essayer de vous faire accepter par le chauffeur. Il s'agit d'un camion où les clients s'assoient (en général) sur des sièges installés à l'arrière (dans la benne).

Le train : de nombreuses voies ferrées existent à Cuba. Beaucoup de voies, trains et même gares, sont vétustes, mais cela peut avoir du charme. C'est un bon moyen de voyager lentement à travers les beaux paysages, en ayant l'impression d'être dans un autre temps. Vous l'aurez compris, ce type de moyen de transport est très lent et il faut avoir du temps. Si vous ne tentez pas de voyage en train, n'hésitez pas à faire un tour dans certaines gares, car cela vaut le coup d'œil.

Le taxi : les taxis sont largement répandus, surtout autour des zones touristiques. Certains taxis se sont adaptés au terrain comme le bici-taxi que l'on trouve par exemple à La Havane, le coco-taxi que l'on trouve à Varadero, ou encore la calèche tirée par un cheval (coche de caballo). Le bici-taxi est un tricycle à pédales qui permet en général de transporter 2 personnes. Le coco-taxi est un scooter recouvert d'une coque en forme d'œuf de couleur jaune. Il existe également le colectivo, un taxi collectif qui s'arrête presque partout et ne part véritablement que lorsqu'il est plein ! Cela peut être une camionnette, comme une voiture.

La location : pour les plus hardis, une location de voiture apporte beaucoup de liberté au voyage. Ainsi, il est possible de louer des scooters, motos, voitures ou 4x4. Les voitures à louer ne sont pas de vieilles voitures américaines, mais de nouvelles voitures modernes. Dans notre cas, nous avons loué une voiture à Varadero même, au prix de 616 EUR pour 14 jours (assurance comprise et avec un plein d'essence gratuit = voiture à rendre avec le réservoir vide). La location d'un véhicule peut se faire auprès d'un hôtel ou auprès de l'un des nombreux loueurs locaux qui sont implantés dans les zones touristiques. Parmi les loueurs locaux les plus connus, il y a "Cubacar", "Rex" et "Via Gaviota". À Varadero ville, les loueurs ne manquent pas. Les loueurs internationaux comme Avis, Hertz, etc. n'étaient pas autorisés à Cuba lors de notre voyage (en raison de l'embargo) ; toutefois, avec la levée de l'embargo en 2016, les choses devraient changer dans les années à venir. Faut-il réserver d'avance ? Difficile de donner une réponse. Nous n'avions pas réservé en 2014, mais il semblerait que l'augmentation du nombre de touristes ces dernières années ait abouti à une pénurie de voitures à louer en haute saison ! Pour réserver une voiture, il faut s'adresser directement aux loueurs locaux, via Internet. Attention aux nombreux faux sites Internet ! Si vous souhaitez louer une voiture américaine, cela est bien plus rare et bien plus cher ! Au coût de la location, il faudra ajouter le carburant et les quelques péages que l'on peut rencontrer sur certaines routes. Les stations essence sont nombreuses, sauf dans quelques régions moins fréquentées. Le carburant que vous devrez utiliser est le "especial", plus cher que le "regular", mais obligatoire pour les touristes.

L'avion : une autre possibilité de déplacement est l'avion puisque plusieurs villes de Cuba sont desservies par des vols internes, essentiellement depuis La Havane (HAV). Parmi les autres aéroports, il y a : Varadero (VRA), Santiago de Cuba (SCU), Holguin (HOG), Cienfuegos (CFG), Camaguey (CMW), Santa Clara (SNU), Manzanillo de Cuba (MZO), Cayo Coco (CCC) et Cayo Largo (CYO).

L'un de nos détours nous fait passer la ville de Matanzas que nous trouvons jolie mais sans nous y attarder. Après Matanzas, nous empruntons l'autoroute "Vía Blanca" (2x2 voies).

Bacunayagua

18 km après Matanzas, nous stoppons au mirador de Bacunayagua qui offre un point de vue sur le pont de Bacunayagua et la forêt environnante. Rien d'exceptionnel mais ici et là, nous apercevons des aigles en plein vol. En venant de Varadero, le parking du point de vue est accessible après avoir passé le pont.

Conduire à Cuba

Pour conduire à Cuba, un permis de conduire national français suffit. La conduite se fait à droite, comme en France et dans beaucoup de villes, les rues sont très souvent en sens unique. Il n'est pas trop difficile de rouler à Cuba ; bien que les règles de circulation ne soient pas forcément respectées comme en France, globalement, les cubains roulent correctement. De plus, la circulation est relativement faible, même très faible à l'extérieur des villes, car peu de cubains possèdent une voiture. Sur la route, et même sur l'autoroute, il est fréquent de croiser une charrette tirée par des chevaux ou encore des gens qui marchent au milieu de la route ! L'état des routes est relativement mauvais et les nids-de-poule sont parfois très nombreux. Évitez de ce fait, de rouler la nuit à l'extérieur des villes, d'autant plus que les routes ne sont que très rarement éclairées !

Soyez particulièrement vigilants sur les quelques autoroutes qui existent dans le pays, comme l'Autoroute A1 (également appelée Autoroute Nacional) ou encore l'Autoroute A4, car l'état de la route change parfois brutalement ! Ainsi, l'état de l'autoroute est parfois parfait avec une 2x2 voies, puis tout-à-coup, une voie s'arrête brutalement et sans avertissement préalable ! Les nids-de-poule sont également assez fréquents sur certains tronçons d'autoroute, parfois si énormes que de grandes herbes ont eu le temps d'y pousser !

La nuit, sans éclairage, il est parfois difficile de voir traverser les chevaux, les gens, etc. donc prudence extrême si vous devez rouler de nuit ! Les panneaux de signalisation sont quasi inexistants, d'où la nécessité d'avoir une carte routière. Le site web de CubaMappa en propose une gratuite à télécharger qui est assez bien détaillée en ce qui concerne les axes principaux. Demander son chemin est facile car les cubains sont très serviables. Sachez que les GPS sont interdits à Cuba !

Les cubains font beaucoup de stop et c'est un moyen de transport courant à Cuba. Toutefois, certaines personnes n'hésitent pas à se poster au milieu de la route pour vous forcer à vous arrêter ! Cela nous est arrivé plusieurs fois et même au beau milieu de l'autoroute ! Nous n'avons jamais accepté d'emmener ces gens-là ! En général, la personne souhaite que vous l'emmeniez prétextant une panne ou un autre problème de santé... D'autres personnes, en apparence très sympathiques lorsque vous vous arrêtez, vous donnent quelques recommandations de conduite (nids-de-poule, travaux, etc.) ou de direction, mais juste avant que vous ne repartiez, la personne vous demande si vous pouvez l'emmener. Une fois à votre bord, la personne sympathise avec vous pour vous emmener dans un endroit où elle touchera une commission ! D'autres vous crèvent volontairement un pneu avant de monter dans la voiture, afin qu'un peu plus loin, ils puissent vous aider à le réparer auprès d'un réparateur qui se trouve, justement, sur votre route ! Certains seraient également experts pour vous voler !

Attention toutefois à ne pas stigmatiser car de nombreux cubains sont de vrais auto-stoppeurs honnêtes... Pour les parkings, certains sont gratuits, d'autres payants. Dès que vous vous arrêtez, une personne vient vous réclamer 1 ou 2 CUC (0,72 ou 1,45 EUR). Parfois c'est officiel, parfois ça ne l'est pas ! La négociation est toujours possible et nous n'avons payé en général que 0,25 CUC (0,18 EUR).

Playa Jibacoa

Nous faisons notre pause déjeuner à la plage de Jibacoa qui se trouve à proximité de l'autoroute "Vía Blanca" qui mène à La Havane. Nous sommes à mi-chemin entre Varadero et La Havane. Cette plage n'offre pas de grande zone accessible pour la baignade car elle est bordée de nombreux coraux. Gilles tente le snorkeling : les fonds sont beaux avec des coraux et de nombreux poissons.

Hershey

Nous quittons l'autoroute "Vía Blanca" au niveau de Santa Cruz del Norte. 3,5 km après, nous arrivons à la gare ferroviaire de Hershey. Une ancienne locomotive y est exposée. La voie, qui date de 1922, est toujours en fonction et relie La Havane à Matanzas.

Le village de Hershey est né de l'industrie du sucre issu de la canne à sucre. Dans les années 1920, la plus grande raffinerie de Cuba a été construite ici ! Le village, construit autour de l'usine, a permis d'accueillir les travailleurs et leur famille. Le village possédait alors toutes sortes d'infrastructures comme des magasins, une école, un centre de santé, une gare, etc.. Aujourd'hui, l'usine est désaffectée et le village tourne au ralenti.
Un stop s'impose. Nous trouvons de magnifiques maisons de bois aux façades particulières...

Jaruco

Nous prenons ensuite la direction de Jaruco. La route suit plus ou moins une voie ferrée qu'elle traverse d'ailleurs à plusieurs reprises. Aujourd'hui, cette voie ferrée se termine à Jaruco. Nous stoppons à la gare qui n'a rien d'extraordinaire mais qui nous permet d'observer un vieux train électrique qui vient de s'arrêter en gare. Celle-ci est minuscule et sans le stop de ce train, on aurait pu la croire abandonnée !

Le centre de Jaruco possède de superbes vieilles maisons coloniales.

Nous reprenons la route vers l'Ouest qui mène à la ville de Campo Florido. Cette magnifique route passe au Nord du Parc Escaleras de Jaruco. Ce paysage vallonné est riche en beaux palmiers. Malheureusement, le temps se gâte et il commence à pleuvoir.

Nous passons ensuite la ville de Campo Florido puis nous retrouvons l'autoroute "Vía Blanca", pour prendre la direction de La Havane.

Plus de photos de la route entre Varadero et La Havane...


La Havane

À seulement 20 km de La Havane, l'autoroute passe à proximité des Playas del Este ("Plages de l'Est" en français). Il s'agit d'une zone touristique offrant les plus belles plages à proximité de La Havane. À faire bien entendu avec le soleil... et comme il pleut, nous continuons notre route...

Nous devons traverser La Havane pour rejoindre le quartier de Vedado où se trouve notre hébergement (réservé en France avant notre départ). Nous choisissons de prendre l'itinéraire qui passe le "Túnel de la Bahía de La Habana" et qui nous semble être le plus rapide. Ce tunnel, construit en 1958, permet de passer sous un bras de mer appelé "Canal de Entrada" et de rejoindre ainsi rapidement, le centre de La Havane (si on vient de l'Est).

La Havane (ou La Habana) est la capitale de Cuba et correspond à l'une des 14 provinces cubaines. Elle fait partie de la liste des capitales incontournables du monde, tant elle a à offrir à ses visiteurs ! Elle est divisée en quinze municipalités et en quartiers. Se promener dans les rues de La Havane c'est comme être replongé quelques décennies en arrière. Son centre historique, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, permet de découvrir de magnifiques bâtiments coloniaux qui, bien qu'ils soient souvent dans un état délabré, sont réellement magnifiques ! À ce tableau s'ajoute le défilé des nombreuses vieilles voitures américaines encore en circulation sur le territoire, toutes plus belles les unes que les autres.

Vedado

Vedado (ou El Vedado) est un quartier de La Havane situé à L'Ouest du centre-ville. Ce quartier, en parti résidentiel, est très calme. Quelques attraits touristiques sont à y découvrir comme le Cimetière Christophe Colomb ou encore la Place de la Révolution.

Où dormir à La Havane ?

La Havane est particulièrement bien fournie en hébergements, très diversifiés, qui vont de l'hôtel de luxe à la chambre d'hôte. Il est important de bien choisir son quartier de résidence, à calquer sur ses envies : quartier branché et bruyant, quartier touristique ou quartier calme, etc.. Choisir de loger dans une casa parcular vous plongera tout de suite dans l'ambiance cubaine car, à La Havane, il s'agit en général de vieilles maisons coloniales.

Voici l'hébergement dans lequel nous avons logé :

  • "La colonial 1861" (excellent accueil par Armando et Thay ; intérieur magnifique ; maison coloniale ; très propre ; patio agréable ; situé dans le quartier Vedado ; petit-déjeuner très bon et copieux, préparé par la maman de Thay ; ambiance familiale ; Armando est à l'écoute de ses hôtes et apporte de nombreux conseils pour visiter La Havane ; )
Recherche et réservation d'hôtels à La Havane

Nous nous installons dans notre chambre et, sur les bonnes recommandations d'Armando, nous allons dîner au restaurant "La Cathedral" ; un autre soir nous choisissons le restaurant "Atelier" (voir Où manger à La Havane). Depuis cet après-midi il pleut et la pluie n'a pas l'air de vouloir cesser...

Climat à Cuba

Cuba bénéficie du climat des Caraïbes. La meilleure saison pour voyager à Cuba se situe de décembre à avril, où les précipitations sont les plus faibles. Les températures sont agréables toute l'année, avec un pic de chaleur durant l'été, c'est-à-dire de juillet à septembre. Les mois de juin à novembre sont même cycloniques car Cuba se trouve sur le passage des cyclones de cette région du monde. Malgré tout, on peut voyager à Cuba toute l'année. L'Est du pays est un peu plus sec. La température de l'eau se situe entre 25 et 30 °C toute l'année, l'été étant la période où l'eau sera la plus chaude. Pour davantage de précisions sur le climat, vous pouvez consulter notre fiche climat de Cuba.

Cimetière Christophe Colomb

Ce matin nous visitons, sous la pluie, le cimetière Christophe Colomb (ou Necrópolis de Cristóbal Colón). Cet immense cimetière d'environ 800 x 600 m est considéré comme l'un des plus grands d'Amérique et vaut vraiment le coup d'œil. Il est situé dans le quartier de Vedado. Nous nous y rendons à bord de notre voiture de location que nous stationnons à proximité. Nous entrons dans le cimetière à pied par l'une des 4 entrées. Les tombes et mausolées sont magnifiques. De larges avenues et autres ruelles permettent de parcourir facilement cet endroit chargé d'émotion. Au détour d'une allée, on pourra apercevoir la tombe d'une célébrité cubaine comme le Général Máximo Gómez ou encore Señora Amelia Goyri (La Milagrosa), une figure emblématique pour les chrétiens de l'île. Cette jeune femme mourut en 1901 en mettant au monde son bébé. Inconsolable, son mari venait chaque jour sur la tombe de son épouse. Le corps d'Amelia ayant été exhumé quelques années plus tard, on découvrit qu'il était en parfait état de conservation et que son bébé, qui avait été placé à ses pieds dans la tombe, a été retrouvé dans ses bras. Ces signes en font une sainte aux yeux des cubains. Depuis, des milliers de chrétiens viennent chaque année se recueillir sur sa tombe pour demander son aide. Une église se trouve au centre du cimetière.

Place de la Révolution

Toujours avec notre voiture, nous nous rendons Place de la Révolution (ou Plaza de la Revolución). Tout à côté de la place, se trouve le Mémorial José Martí, facilement repérable par sa grande tour particulière (en forme d'obélisque) d'environ 110 m de hauteur. Au pied de l'obélisque se trouve la statue de José Martí, le héros cubain qui a permis l'indépendance du pays à la fin du 19e siècle. Il est possible de monter au sommet de l'obélisque (5 CUC) en empruntant soit un ascenseur (+ 2CUC), soit un escalier. Sur le côté opposé de la place, se dressent deux immeubles dont les façades sont ornées d'immenses dessins représentant deux autres personnages emblématiques : Ernesto Rafael Guevara (ou Che Guevara) et Camilo Cienfuegos.

Parc Historique Militaire Morro-Cabaña

Le Parc Historique Militaire Morro-Cabaña se trouve en bord de mer et sur la rive Est du canal menant à la baie de La Havane. Du haut de la colline où se trouve le parc, on a une belle vue sur le centre de La Havane qui se trouve sur l'autre rive du canal. Pour accéder au Parc depuis la ville, une route traverse le canal via un tunnel ; on peut venir ici en bus. Une fois sur place, plusieurs sites peuvent être visités.

Fort El Morro

On visite le fort El Morro (ou Castillo de los Tres Reyes del Morro) pour ses remparts, ses canons et son musée maritime. Nous visitons le phare qui est toujours en fonction. L'employé permet à Yann de tester les jumelles, ce qui ravit notre bambin ! L'accès au site est à 6 CUC/pers. + 1 CUC/voiture (la montée au sommet du phare est en supplément). Ce fort a été construit entre 1589 et 1630 pour protéger La Havane.

Forteresse San Carlos de la Cabaña

Juste à côté du fort El Morro, se trouve la forteresse San Carlos de la Cabaña (ou Fortaleza de San Carlos de la Cabaña) que nous visiterons le lendemain (6 CUC en journée et 8 CUC en soirée). En plus de la superbe vue panoramique sur La Havane, la forteresse dispose de ses propres remparts et canons, d'un beau musée sur les fortifications et l'armée. Un deuxième musée est consacré au Che, puisque ce dernier y avait installé son quartier général. La forteresse a été construite entre 1763 et 1774. À l'intérieur de la forteresse se trouvent des restaurants, des bars et des boutiques. Tous les soirs, une cérémonie a lieu avec des tirs de canon (appelée cañonazo).

Aire d'exposition Crisis de Octubre

À côté du fort San Carlos de la Cabaña, se trouve une aire d'exposition d'anciens missiles soviétiques. Le site nous rappelle que, durant la Guerre Froide, la Russie avait placé des missiles nucléaires à Cuba qui visaient les États-Unis... ce qui avait failli déclencher la troisième guerre mondiale ! En effet, les États-Unis ne se trouvent qu'à 160 km de Cuba à vol d'oiseau !

Habana Vieja

La Habana Vieja, qui se traduit par "la Vieille Havane" est l'une des quinze municipalités de la ville ; on y trouve notamment le centre historique de La Havane, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous commençons notre visite en garant notre voiture à proximité de la place San Francisco, située juste à côté de l'avenue principale qui contourne la Habana Vieja et au niveau du terminal maritime Sierra Maestra. À La Havane, les parkings ne manquent pas et pour information, il y a davantage de possibilités de se garer autour du parc Luz Caballero .

Pour visiter Habana Vieja, rien de mieux que de se promener au hasard des ruelles, pour la plupart piétonnes, et tout particulièrement les ruelles touristiques Mercaderes, Oficios et Obispo, qui mènent à tous les lieux incontournables du centre historique ! Nous déambulons ici et là, au son des notes entraînantes de la Salsa que jouent les orchestres de rue cubains. Cette danse, popularisée dans le monde entier, a pris ses racines sur les terres de Cuba ; des cours de danses sont proposés dans toute l'île et plus particulièrement dans la capitale.
De nombreux bars, boutiques et galeries d'arts se trouvent dans cette partie de la Havane. Les musées sont également nombreux.

Plaza de San Francisco de Asís

La place San Francisco (ou Plaza de San Francisco de Asís ; ) est magnifique, avec son église et son monastère du même nom.

Plaza Vieja

Nous nous promenons en direction de Plaza Vieja . Dans l'une des ruelles, nous remarquons les traces d'un ancien aqueduc (ici, souterrain), le Zanja Real (qui se traduit par Fossé Royal), qui permettait le transport de l'eau dans toute la ville entre 1592 et 1835.

Plaza de Armas

De la Plaza Vieja, nous repartons dans l'autre sens, en direction de la Plaza de Armas . C'est toujours au hasard des ruelles, que nous découvrons d'incroyables architectures dont la plus ancienne place de La Havane qui date de 1520. Un marché de livres d'occasion s'y tient presque tous les jours. On trouve plusieurs musées autour de la place, dont les musées El Templete et Palacio de los Capitanes Generales.

Nous déjeunons non loin de la Plaza de Armas, au "El Templete" (voir ci-dessous).

Où manger à La Havane

Il n'est pas difficile de trouver un restaurant à La Havane, que l'on soit amateur de fast-food local ou plutôt friand de restaurants chics.

Voici quelques exemples de restaurants à La Havane :

  • "La Cathedral" (restaurant délicieux ; plats de 3 à 4,50 EUR ; ; situé dans le quartier Vedado ; )
  • "Atelier" (beau restaurant ; haut-standing ; délicieux ; service lent ; situé dans le quartier Vedado ; )
  • "El Templete" (délicieux ; bruyant en terrasse en raison de la route passante ; situé dans Habana Vieja ; )
  • "La Guarida" (il s'agit d'un paladar très réputé, situé dans Centro Habana (un paladar est un restaurant familial cubain, qui ne dispose en général que de quelques tables, situé dans le lieu d'habitation de la famille ; c'est une excellente façon de goûter à la cuisine traditionnelle de Cuba) ; www)

Plaza de la Catedral

Nous nous rendons ensuite à la Plaza de la Catedral qui nous offre une vue sur une splendide cathédrale d'architecture baroque !

Un peu plus au Nord, nous visitons un poste de police qui occupe une magnifique forteresse .

Castillo de la Real Fuerza

Nous rebroussons ensuite chemin et passons devant le musée de la navigation, le Castillo de la Real Fuerza, qui occupe, lui aussi, une magnifique forteresse ( ; 3 CUC/pers. ; 5 CUC pour faire des photos ; que nous ne visitons pas).

Marché artisanal Almacenes San José

Nous retrouvons notre voiture en fin d'après-midi et nous nous rendons au marché artisanal d'Almacenes San José . Juste devant le marché, se trouvent plusieurs anciennes locomotives à vapeur. Nous loin du marché se dresse la belle église San Francisco de Paula.

Ce soir, nous dînons à notre hébergement, un délicieux repas composé d'une soupe, de langoustes, riz, salade et glace pour 11 EUR.

Le lendemain, nous commençons notre journée par nous rendre dans un grand hôtel de la ville pour essayer de trouver un accès Internet, particulièrement difficile à trouver à Cuba !

Internet

Difficile d'avoir Internet à Cuba, car les cubains n'y ont pas droit, sauf autorisation spéciale ! Ainsi, Internet n'est que très rarement proposé dans les hébergements comme les "Casa Particular". Certains endroits liés au tourisme, comme les hôtels, ont une autorisation et peuvent fournir Internet à leurs clients. Dans la plupart des cas, la connexion est lente. À La Havane, nous avons trouvé un accès Internet à l'hôtel "Meliá Cohiba" qui propose des ordinateurs et du WiFi pour 10 EUR les 2 heures.

Le hasard faisant souvent bien les choses, nous sommes agréablement surpris de voir, devant l'hôtel "Meliá Cohiba", un grand nombre de superbes voitures américaines ! Bichonnées par leurs propriétaires, elles brillent de mille feux ! Bleus, jaunes, roses, noires, vertes... toute la palette de couleurs est là et devant cette exposition inattendue il y a de quoi nous régaler les yeux !

Centro Habana

Aujourd'hui, nous nous rendons dans "Centro Habana", l'une des quinze municipalités de La Havane. Cette municipalité se trouve à deux pas de Vieja Habana. La partie la plus intéressante de "Centro Habana" est traversée par l'avenue Paseo de Martí, également appelée Paseo del Prado pour une partie. Cette avenue, longue de 1,5 km, est bordée de magnifiques bâtiments coloniaux.

Observer tout simplement la circulation de l'avenue Paseo de Martí est un réel plaisir, car de nombreuses anciennes voitures américaines y circulent !

Les Voitures américaines

Cuba est un véritable musée automobile à ciel ouvert : Cadillac, Chrysler, Pontiac, Chevrolet, etc. ; la plupart des voitures sont dans un parfait état d'entretien et sont de pures merveilles !
Ce foisonnement de voitures qui datent des années 1940-1950 (il y en aurait près de 60 000 à Cuba !) est du à une vieille interdiction (des années 1960) d'importer des véhicules sur le territoire cubain.
En quittant Cuba en 1959, les américains n'ont laissé aucune pièce de rechange pour les voitures ce qui a contraint les cubains à faire avec "les moyens du bord" en faisant preuve d'habileté et d'ingéniosité pour entretenir et réparer ce superbe patrimoine automobile de l'île !

Capitolio Nacional

Situé à l'extrémité sud de l'avenue Paseo de Martí, le Capitolio Nacional (ou El Capitolio) est un superbe bâtiment imposant, entièrement recouvert de marbre ! À l'intérieur, on peut admirer la magnifique salle de Los Pasos Perdidos.

Parque Central

En suivant l'avenue Paseo de Martí vers le Sud, on arrive à Parque Central, un parc arboré avec, en son centre, la statue de José Martí. Tout à côté se trouve le musée national des Beaux-Arts (ou Museo Nacional de Bellas Artes).

N'hésitez pas à faire le tour du bâtiment du musée car ce dernier est entouré d'autres beaux vieux bâtiments.

Paseao del Prado

Aussitôt après Parque Central, l'avenue Paseo de Martí change et s'équipe d'un terre-plein central, long de 800 m et destiné aux piétons, que l'on appelle "Paseo del Prado" ("Le Prado" en français). De nombreux artisans y exposent leurs œuvres. Il est fort agréable de s'y promener car il est arboré et bordé de ravissants bâtiments anciens.

Fort de San Salvador de la Punta

À l'extrémité Nord de l'avenue Paseo de Martí, se trouve le fort de San Salvador de la Punta. Il est agréable d'en faire le tour car il est situé en bord de mer et offre une belle vue sur le Fort El Morro, qui se trouve sur l'autre rive du canal.

Tout à côté se situe le Parque Martires del 71 qui est pourvu, en son centre, d'une statue du Général Maximo Gomez.

Malecón

Nous terminons notre visite du "Centro Habana", par le Malecón. Il s'agit d'un front de mer endigué, long de 8 km, agréable en journée et en soirée. Les cubains s'y promènent très souvent le soir. Bien que l'endroit soit piétonnier, l'avenue Malecón (qui passe juste à côté) gâche cet endroit qui aurait pu être au calme. Parfois, à marée haute, de fortes vagues s'abattent sur la digue et arrosent les piétons et même parfois les voitures circulant sur l'avenue !

Autres coins de La Havane

Nous retrouvons notre voiture et circulons au hasard des rues de "Centro Habana". Encore une fois, nous sommes émerveillés du patrimoine architectural que possède La Havane.

Plus de photos de La Havane...


Viñales

Nous quittons La Havane et prenons la route en direction de Viñales. Nous empruntons tout d'abord l'autoroute A4, qui est moyennement bonne, puis nous la quittons un peu avant Pinar del Río en suivant la direction de Viñales. Sur ce trajet, nous avons croisé à plusieurs reprises des personnes qui se sont placées au milieu de l'autoroute pour nous arrêter ! Particulièrement vigilants sur ces pratiques singulières, nous n'avons emmené que les gens qui nous paraissaient être de « vrais » auto-stoppeurs (pour plus d'info sur cette curieuse pratique, voir Conduire à Cuba) !
Nous mettons 2h30 pour faire le trajet La Havane - Viñales.

Vallée de Viñales

Nous voilà dans la province de Pinar del Río. 2 km avant d'arriver à la ville de Viñales, nous nous arrêtons au Mirador de Viñales (également appelé Mirador Los Jazmines). Ce point de vue offre un beau panorama sur la Vallée de Viñales. On trouve, au mirador, un centre destiné aux visiteurs qui permet d'obtenir des informations sur la région et notamment sur les différents itinéraires pédestres .

La vallée de Viñales (ou Valle de Viñales en espagnol), ainsi que les autres vallées environnantes, font partie du Patrimoine mondial de l'UNESCO et sont protégées par le Parc national de Viñales. Le paysage est constitué de mogotes, de petites collines karstiques (de calcaire) aux cimes arrondies qui émergent de la vallée.

D'autres points de vue se situent à proximité ; on les trouve en se dirigeant notamment vers l'hôtel "Los Jazmines" .

La ville

Viñales est également une ville, située au milieu de la vallée du même nom.

À notre arrivée, nous nous posons pour 3 nuits dans une sympathique casa particular (chambre chez l'habitant). Il s'agit du moyen d'hébergement le plus authentique à Cuba. (128 EUR pour 3 nuits, avec 3 petits déjeuners, 3 dîners et quelques délicieux cocktails (pour rappel, nous sommes 2 adultes + 1 enfant)).

Où dormir à ou autour de Viñales ?

Les hébergements ne manquent pas dans la vallée de Viñales. Ils se concentrent surtout dans la ville du même nom, mais il y en a d'autres en pleine campagne. On trouve de nombreuses casas particulares (maisons d'hôtes), mais également quelques hôtels.

Voici l'hébergement dans lequel nous avons logé :

  • "Villa Haydée Chiroles" (accueil très sympathique ; la fille parle bien français ; chambre très propre ; belle salle de bain ; située dans une rue peu passante, parallèle à la route principale ; terrasse devant les chambres ; jardin ; terrasse sur le toit (mais non sécurisée pour les enfants) ; délicieux et copieux petits déjeuners à 3 EUR ; les dîners sont également délicieux et copieux (coût de 4 à 9 EUR) ; )
Recherche et réservation d'hôtels à Viñales et région

La ville de Viñales est petite et agréable. Elle est traversée par la route 241 et c'est ici que l'on trouve des centres commerciaux, restaurants, distributeur de billets, bureaux de changes, 2 banques, etc.. Le musée municipal fournit des informations sur les randonnées à effectuer dans la région. Pour les amateurs de sport, des équipements sportifs publics ont été installés à côté du terrain de football.

Mural de la Prehistoria

Située à 4 km de route à l'Ouest de Viñales, la Mural de la Prehistoria peut être observée dans une vallée plus étroite qui porte le nom de Vallée de Dos Hermanas. Il s'agit d'une fresque, réalisée en 1961 sur la façade rocheuse d'un mogote. Elle représente notamment des dinosaures. Il est préférable d'y venir le matin pour que la façade soit bien éclairée par le soleil. L'entrée est à 4 CUC, mais on peut l'observer de loin gratuitement (ce que nous avons fait).

Vallée de la Guasasa

Depuis la Mural de la Prehistoria, il faut poursuivre encore un peu pour arriver dans la Vallée de la Guasasa (ou Valle de la Guasasa en espagnol). Après avoir garé notre voiture à 300 m de la Mural de la Prehistoria (parking du camping à 1 CUC, ou gratuit sur le bord de la route (ce que nous avons fait)), nous poursuivons à pied vers le Nord. Une balade pédestre nous permet de profiter des merveilleux paysages de la région. Nous marchons jusqu'à un point de vue (repère 12 sur le ) que nous atteignons après 1 km de marche, et où se trouve une cabane qui vend des rafraichissements. La vue est grandiose et donne sur les multiples mogotes qui nous entourent. Pour profiter au mieux de ce panorama, il est préférable de s'y rendre dans l'après-midi ou encore au lever ou au coucher du soleil.

Pour profiter encore davantage de ces superbes paysages, il serait intéressant d'emprunter un sentier en direction de l'Est, jusqu'à Viñales (environ 5 km de marche ; ). En rallongeant encore un peu cet itinéraire, on peut passer par la Cueva del Palmarito.

Cueva del Palmarito

Pour rejoindre la Cueva del Palmarito, nous commençons par nous en approcher en voiture. Nous repassons Viñales puis, 3,5 km après la ville, nous stationnons notre véhicule au bord de la route principale (repère 1 sur le ). Il nous reste à faire environ 3 km à pied pour rejoindre la grotte de Palmarito. L'itinéraire est sans difficulté mais il n'est pas facile à trouver car il n'y a aucun panneau indicateur. Nous demandons notre chemin aux cubains que nous croisons et qui nous renseignent volontiers. Nous sommes dans une zone agricole, entourés de tabac et de canne à sucre, le tout encerclé de mogotes. La terre est d'un orange intense. On y voit des champs de tabac à différents stades de pousse et des séchoirs à tabac. Sur le sentier, nous tombons sur une gargote qui propose des rafraîchissements (soda, bière ou même des noix de coco fraîches).

La première ressource du pays est le tourisme, la seconde étant la canne à sucre qui occupe le tiers de la surface cultivée du pays et qui a fait de Cuba le 6e pays exportateur mondial de sucre. N'oublions pas ceux qui figurent parmi les meilleurs du monde : les cigares de Cuba !

Après la récolte, le séchage et la fermentation des feuilles de tabac, les cigares sont assemblés puis roulés à la main ; ils portent alors l'appellation "hecho a mano" (fait main). On nous propose de nous montrer la confection de ces fameux cigares cubains et nous avons même l'occasion d'y goûter, ce que nous faisons volontiers (repère 7 sur le ) !

Juste avant d'arriver à la grotte de Palmarito, nous traversons la rivière grâce à une poutre en fer. Certains touristes se baignent devant la grotte, mais nous trouvons l'eau assez trouble et préférons éviter la baignade ! Cette rivière souterraine provient certainement des champs qui se trouvent de l'autre côté des mogotes et n'est donc souterraine que sur quelques centaines de mètres. Il serait apparemment possible de la longer en partie, à condition d'être muni d'une lampe de poche. D'ailleurs, un cubain nous propose de nous y emmener avec sa lampe de poche, mais nous déclinons gentiment son invitation.

Nous rebroussons chemin, mais par un autre itinéraire, un peu plus long mais fort agréable. Sur le chemin, nous devons même traverser la rivière via un pont insolite, fait d'un châssis de voiture ( ; repère 11 sur le ) !

Vallée San Vicente

À 4,5 km au Nord de Viñales, la route passe par une jolie vallée étroite, la Vallée San Vicente (ou Valle San Vicente en espagnol), entourée de mogotes.

Plusieurs grottes peuvent être visitées dans la Vallée San Vincente. Certaines d'entre elles ont été utilisées comme cachette par les "marrons", les esclaves noirs qui s'échappaient des plantations pour fuir l'esclavage. La "guerre des Nègres marrons" a eu lieu entre 1796 et 1852 mais les tensions n'ont cessé définitivement qu'en 1886, lors de l'abolition de l'esclavage à Cuba...

Cueva de José Miguel / El Palenque

La grotte de José Miguel (également appelée El Palenque de los Cimarrones ; ) se trouve à 4,5 km de route au Nord de Viñales, dans la Vallée San Vicente. Un bar a été aménagé à l'entrée de la grotte. Celle-ci peut être traversée sur environ 100 m et se termine de l'autre côté du mogote (accès à 3 CUC, avec une boisson incluse). Dans la grotte, a été mise en scène la vie des marrons qui fuyaient l'esclavage. En traversant de l'autre côté, on trouve le restaurant "El Palenque de los Cimarrones". Le retour peut se faire via la grotte ou par un itinéraire extérieur, un peu plus long, qui contourne le mogote (environ 500 m).

Cueva del Indio

Un peu plus loin, la grotte aménagée Cueva del Indio propose aux visiteurs une marche de 5 min et un tour en bateau de 5 min sur une rivière souterraine. Le tour se termine lorsque le bateau sort de la grotte, de l'autre côté du mogote. Il reste ensuite à revenir à pied par un itinéraire extérieur jusqu'au point d'entrée, au niveau du parking. Prix du tour complet : 5 CUC.

Vallée de Ancón

Depuis la Valle San Vicente, en poursuivant par la route du Nord, on atteint la Vallée de Ancón (à environ 8 km de Viñales). Une fois au village Ancón, nous prenons à gauche pour emprunter une route secondaire mais cette route n'offre que très peu de vues dégagées sur les mogotes.

Cueva de Santo Tomás

À 19 km à l'Est de la Vallée de Viñales, se trouve la Cueva de Santo Tomás (ou Gran Caverna de Santo Tomás ; ), une grotte spectaculaire que l'on visite surtout pour observer des formations de calcaires (stalactites et stalagmites). Depuis Viñales, la route qui s'y rend est très belle. L'entrée est à 12 CUC (9 EUR ; tarif 2016) et inclut le prêt d'un casque et d'une lampe torche. Il est également possible de partir avec une agence depuis Viñales pour environ 21 CUC (15 EUR), tout inclus. Dans tous les cas, la visite de la grotte, qui dure environ 30 min, s'effectue en groupe et avec un guide. La grotte n'est ni aménagée, ni éclairée ce qui permet aux visiteurs de s'improviser un peu spéléologues ! Certains passages peuvent être difficiles et, selon la saison, certains endroits ne sont pas accessibles.

Plus de photos de Viñales et alentours...


Cayo Jutías

Aujourd'hui, nous allons nous balader du côté de Cayo Jutías. Le mot "cayo" se traduit par "banc de sable" ou encore "îlot plat" ; il est utilisé à Cuba pour désigner toutes les petites îles de sable. Cayo Jutías est en effet une île, mais on pourrait dire qu'il s'agit d'une presqu'île, car elle est rattachée à l'île principale de Cuba par des mangroves et par une route construite sur une digue. Nous nous y rendons par la route de Viñales, une route fort belle mais qui se dégrade rapidement après Santa Lucía avec de nombreux nids-de-poule ! Une route secondaire se dirige ensuite vers la digue de Cayo Jutías, dont l'accès est marqué par une guérite et une barrière (normalement, l'accès est à 5 CUC/pers., mais lors de notre passage, il n'y avait personne à la guérite !). À partir de la guérite, la route traverse la mer sur environ 2 km et contourne les mangroves. Une fois sur l'île, la route se poursuit encore sur 5 km et passe à proximité de plusieurs plages. Le bout de la route est marqué par un restaurant et une plage aménagée (parasols et chaises longues).

À bord de notre voiture de location, nous mettons 1h30 depuis Viñales qui se trouve à 57 km d'ici. Pour fuir un peu la foule, quoique modérée, nous poursuivons à pied en longeant la côte, pour trouver notre petit coin de paradis où nous passons une bonne partie de l'après-midi. L'endroit est un peu encombré d'arbres morts, mais le blanc du sable qui contraste avec le bleu turquoise de la mer en font un cadre de toute beauté !

Nous quittons ce superbe endroit en fin d'après-midi pour reprendre la route du retour vers Viñales où nous logeons.

Plus de photos de Cayo Jutías...


La Baie des Cochons

Tôt ce matin, nous laissons Viñales derrière nous pour rejoindre Playa Girón, située à 390 km de route. Nous gagnons tout d'abord l'autoroute A4 jusqu'à La Havane, puis nous contournons cette dernière pour atteindre l'autoroute A1 (en meilleur état que l'A4). Nous quittons l'autoroute au niveau de Jagüey Grande et prenons une route nationale en direction de Playa Larga et Playa Girón.

La Baie des Cochons (ou Bahía de Cochinos) a été nommée ainsi en raison d'une espèce de poisson appelée "cochinos" (ou pez-cochino = poisson-porc) qui vit dans cette baie ! Cette baie est devenue tristement célèbre en raison de l'échec du débarquement d'exilés cubains (organisé par les États-Unis en avril 1961) qui devaient renverser le dictateur alors en place (Fidel Castro). Aujourd'hui, on vient ici, pour la baie, la mer et sa faune. Le début de la baie (au Nord) est marqué par le village de Playa Larga. À l'Ouest, se trouve une zone marécageuse composée de mangroves où vivraient jadis des crocodiles ! Cette zone est visitable en bateau. À l'Est de la baie se trouve une magnifique côte aux eaux turquoise et aux fonds marins denses, avec toutefois peu de plages. Depuis Playa Larga, une route longe la côte Est jusqu'à Playa Girón.

La Ferme aux crocodiles - Boca de Guamá

10 km avant la ville de Playa Larga et la Baie des Cochons, nous nous arrêtons pour visiter une ferme aux crocodiles ("criadero de cocodrilos" en espagnol). Nous en visitons tout compte fait deux. La première se trouve juste avant Boca de Guamá, et pour 5 CUC/pers., on y découvre un élevage de crocodiles destiné au commerce mais également à la réintroduction de l'espèce en milieu naturel. Plusieurs bassins hébergent des centaines de crocodiles à des âges différents. Ce n'est pas très plaisant de voir ces crocodiles captifs mais cela fait partie du commerce de Cuba...

100 m plus loin, se trouve le parc touristique de Boca de Guama que l'on visite pour 5 CUC. En plus des crocodiles, on peut y voir des tortues et des rats d'arbres ; il y a également un bar et des magasins de souvenirs. Selon l'heure, on pourra assister au nourrissage des crocodiles.

Le parc touristique de Boca de Guamá propose également des hébergements, placés autour de la lagune de Tesoro à laquelle on accède uniquement par un canal navigable long de 4 km. La Laguna del Tesoro est large d'environ 3 km. L'hôtel "Guamá", qui se trouve au bord du lac, propose des chambres sur pilotis.

Playa Girón

Après Playa Larga, nous poursuivons sur la route qui longe la Baie des Cochons et qui nous mène au village de Playa Girón. Un trajet total de 6h30 depuis Viñales (pause déjeuner et visites incluses). Nous nous posons dans l'hébergement que nous avions réservé à l'avance sur internet.

Où dormir à Playa Girón et région ?

Les hébergements se concentrent dans les villages de Playa Girón et Playa Larga.

Voici l'hébergement dans lequel nous avons logé et qui est situé à Playa Girón :

  • "Casa Luis" (très bon accueil par Luis qui est aux petits soins avec ses hôtes et donne de bons conseils ; superbe et grande chambre ; très propre ; grande salle de bain ; cuisine avec réfrigérateur et évier ; terrasse ; 22 EUR/nuit ; 12 EUR/pers. pour la demi-pension ; délicieux et copieux petit-déjeuner (thé, café, lait, beurre, confiture, tomate, jambon, fromage, omelette, cake, pancake) ; délicieux dîners, avec, selon la disponibilité, de grandes langoustes ; @)
Recherche et réservation d'hôtels autour de la Baie des Cochons

Le village de Playa Girón est petit, agréable et surtout calme puisque loin de tout.

Comme nous avons opté pour la demi-pension, nous dînons ce soir à notre hébergement "Casa Luis". Nous nous régalons des plats que nous prépare le cuisinier ! C'est certainement la meilleure façon de découvrir la cuisine cubaine. Nous dégustons même du yucca, qui est un délice !

Où manger - Gastronomie cubaine

À Cuba, il n'est pas difficile de bien manger ! On trouve des restaurants et des fast-foods locaux mais on peut également manger dans les hôtels qui disposent, en général, de leur propre restaurant. Néanmoins, pour être plongé dans l'ambiance cubaine, rien de tel que de découvrir la gastronomie du pays dans une casa particular (maison d'hôte) ou dans un paladar. Un paladar ("paladares" au pluriel) correspond à un restaurant tenu par une famille dans sa propre maison. C'est l'occasion de tester la cuisine proposée par la casa particular dans laquelle on loge, en se laissant conseiller par ses hôtes... Autre avantage de manger dans une casa particular ou un paladar : les portions sont très généreuses (avis à ceux qui ont un gros appétit !). Les plats proposés par les locaux sont généralement délicieux ! Le poisson est très présent dans les menus, ainsi que la langouste. On peut également découvrir le yucca (délicieux) qui remplace la pomme de terre. Le riz et les haricots rouges sont courants dans les plats proposés, mais également le maïs et la banane à cuire. Les salades de légumes frais ne manquent pas : tomate, concombre, salade verte, betterave, poivron, etc.. Les restaurants raffinés sont un peu plus chers. Les petits déjeuners sont en général variés et complets avec du café, thé, lait, jus de fruits, pain, gâteau, pancake et fruits. Les fruits tropicaux sont abondants et délicieux : papaye, ananas, goyave, banane, etc.. À Cuba, on ne trouve pas (ou pas encore) de produits américains. Ainsi, le Coca est remplacé par une marque locale : le Tucola et le Ketchup par le Catsup .

Ce matin, après un petit-déjeuner, excellent et copieux, pris à notre hébergement, nous nous rendons à la plage publique de Playa Girón, située à l'Est du village. Cette plage magnifique au sable blanc est appelée Playa Coco.

Il existe une autre plage tout à côté, mais celle-ci est monopolisée par un complexe hôtelier qui semble d'ailleurs à l'abandon !

Cueva de los Peces

Nous partons ensuite aux abords de la Baie des Cochons car nous souhaitons faire du snorkeling (nage avec palmes, masque et tuba). Pour commencer, nous nous rendons à la Cueva de los Peces , située à 17 km de Playa Girón. Il s'agit d'un cénote (une grotte remplie d'eau) qui se trouve à 150 m de la mer. Ce superbe trou d'eau communique avec la mer via un passage souterrain. Ainsi, à la surface et sur 1 m de profondeur, l'eau est douce alors qu'en-dessous, elle est salée ! L'accès est gratuit ; seul le parking est payant (1 CUC). Il est 10h du matin lorsque nous nous jetons à l'eau. Une eau fraîche dans sa partie douce... et bien plus chaude dans sa partie salée ! Nous sommes les seuls à nous baigner et c'est très bien ainsi, car lorsque l'eau douce et l'eau salée sont mélangées, l'eau devient complètement trouble ! Il faut donc nager calmement ! Nos masques nous permettent d'observer quelques poissons tropicaux.

Avec un équipement de plongée, il est apparemment possible d'emprunter le passage souterrain qui relie le cénote à la mer.

La côte

La côte qui longe la Baie des Cochons est magnifique ! Cependant, elle offre peu d'accès aisés pour la baignade ou le snorkeling car elle est bordée de rochers coupants (coraux morts). Sur une largeur d'environ 100 m, l'eau prend une superbe couleur bleu turquoise qui devient bleu profond à partir du tombant. L'endroit semble idéal pour s'adonner au snorkeling ou à la plongée. D'ailleurs, quelques clubs de plongée s'y sont installés. On y trouve également quelques aménagements (échelles, pontons) qui facilitent l'accès à la mer, bien que ceux-ci ne soient pas toujours en bon état.

En face de Cueva de los Peces

Juste à côté de la Cueva de los Peces, un accès aménagé permet de se jeter à la mer. Plusieurs plongeurs se retrouvent ici : c'est bon signe ! Nous nous contentons du snorkeling avec notre propre matériel. Nous utilisons les aménagements installés pour descendre dans l'eau (gratuit). Il y a beaucoup de vagues et il faut s'éloigner au plus vite du bord qui est formé de coraux morts très coupants ! Nous découvrons de beaux fonds, beaucoup de poissons tropicaux ainsi que des coraux en forme de tube.

Respecter la faune et la flore marine

La faune et la flore marine représentent un écosystème particulièrement complexe et fragile ! Aussi, pour ne pas détruire ces organismes vivants, il faut absolument éviter de marcher sur les coraux, même s'ils sont tout petits ! Parfois, le corail ressemble à un rocher et nous avons vu des touristes marcher dessus ! Il est vrai qu'avec des palmes ou des sandales aux pieds, il est facile de marcher sur ces coraux, même coupants. Malheureusement, les coraux souffrent de ce piétinement ! Et même si, sur certaines zones, les coraux sont morts, de nombreux jeunes coraux essaient, tant bien que mal, de repousser ! Donc, il ne faut toucher à rien et simplement admirer ce que nous offre la mer !

Pour les personnes qui se sentent moins à l'aise dans l'eau, il faut seulement nager où il y a assez de fond, afin d'éviter de toucher les coraux lorsqu'on se positionne à la verticale ! Un nageur expert pourra nager dans très peu d'eau sans jamais avoir à se mettre à la verticale. Utiliser un ponton pour accéder à l'eau est également un bon moyen d'éviter tout dégât envers la flore marine.

Autre point important : éviter les crèmes solaires chimiques et privilégier un tee-shirt anti-UV ou des crèmes solaires biologiques afin de ne pas empoisonner cet environnement merveilleux, si fragile (voir notre page "Crème solaire biologique" pour en savoir davantage et notamment où en acheter) !

Punta Perdíz

Nous nous rendons ensuite à Punta Perdíz , située un peu plus au Sud. On ne peut pas manquer l'endroit car il est marqué par le restaurant "Punta Perdíz" qui est en forme de bateau. Nous profitons du lieu pour y déjeuner (cuisine très moyenne ; 7 EUR le buffet ; ). À cet endroit, le bord de mer dispose d'un espace relativement aménagé. En effet, quelques échelles et pontons permettent de se mettre à l'eau, plus ou moins en sécurité selon l'état de la mer ! L'accès ici est payant : 11 EUR/adulte et la moitié pour les enfants de 3 à 11 ans, mais nous avons de la chance, car aujourd'hui l'accès est gratuit ! Les chaises longues et les parasols sont à 1 CUC. Un club de plongée est installé là. Nous testons le snorkeling avec notre propre matériel et découvrons de beaux fonds marins. Nous passons le reste de l'après-midi à lézarder dans cet environnement paradisiaque !

Comment se déplacer sur la côte

Si vous n'êtes pas véhiculés, un bus effectue la navette entre les villages de Playa Larga et Playa Girón, et s'arrête à tous les points d'intérêts touristiques situés sur la côte de la Baie des Cochons. Le coût est de 3 CUC/pers. pour un aller-retour.

Caleta Buena

Caleta Buena se situe à 8 km à l'Est de Playa Girón. Il s'agit d'une mini-baie naturelle où il est possible de snorkeler à l'abri des vagues. On peut y observer de nombreux poissons ! L'accès est payant et une formule open-bar tout-inclus (repas et boisson) est proposée à 11 EUR. Des chaises longues sont également disponibles. Sur place, un club de plongée loue des équipements de snorkeling pour 3 CUC.

Plus de photos de la Baie des Cochons...


Cienfuegos

Ce matin, nous reprenons la route pour rejoindre Trinidad qui se trouve à 160 km de Playa Girón. Nous empruntons la route intérieure plutôt que la route qui longe la mer, car celle-ci est apparemment dans un mauvais état ! Sur la route, nous marquons une pause dans la ville de Cienfuegos.

Nous stationnons notre voiture autour de la place José Martí (anciennement Plaza de Armas). Ici, une personne vient nous demander 2 CUC pour la place de parking en nous présentant une carte soi-disant officielle de gardien de parking ! Nous sommes étonnés car nous avions entendu dire qu'à cet endroit le parking était gratuit ; aussi, nous dirigeons nous vers 2 policiers... ce qui fait fuir la personne ! Les policiers nous confirment effectivement la gratuité du stationnement...

Nous nous promenons durant 1 h dans les ruelles situées autour de la place José Martí. La ville est agréable ; certaines ruelles sont piétonnes et les autres ne sont pas surchargées par la circulation. Comme partout à Cuba, nous voyons circuler de vieilles voitures américaines qui côtoient des charrettes tirées par des chevaux.

Plus de photos de Cienfuegos...


La migration des crabes rouges

Nous reprenons la route en direction de Trinidad. 50 km avant la ville, la route se rapproche de la mer et nous découvrons des milliers de gros crabes rouges qui traversent le bitume ! Malheureusement, beaucoup sont écrasés ! Par moment, la route est complètement tapissée de crabes et une odeur désagréable s'en dégage. Nous arrivons à éviter les crabes vivants en slalomant et en roulant doucement. Selon la saison et l'heure, la quantité de crabes qui traverse serait telle qu'il est impossible de tous les éviter ! Avril serait le mois où il y en a le plus. Nous sommes début mars et il y en a déjà beaucoup ! Nous nous arrêtons au bord de la route pour observer de plus près cette migration de crabes terrestres que l'on trouve principalement dans les Caraïbes. Ils quittent la forêt pour aller pondre dans la mer ; à l'inverse, les petits gagneront les terres quelques semaines après leur naissance. Ils sont vraiment très impressionnants avec leurs énormes pinces ! Plusieurs véhicules passent sous nos yeux à vive allure en écrasant au passage plusieurs dizaines de crabes. Lorsque les crabes aperçoivent un danger, ils dirigent leurs longues et grosses pinces vers l'intrus ; il leur arrive ainsi de provoquer quelques crevaisons de pneus.

Plus de photos de la migration des crabes rouges...


Trinidad

Nous arrivons à Trinidad sans avoir réservé d'hébergement au préalable car quelques jours plus tôt, nous avions eu vent qu'une épidémie de dengue sévissait dans la ville et toute la région ! Cette rumeur se confirme sous nos yeux lorsque nous apercevons le gazage de plusieurs lieux publics et habitations du centre-ville. La dengue étant une maladie transmise par le moustique, il est donc judicieux d'éliminer son transporteur, c'est-à-dire le moustique. Nous visitons quelques hébergements puis décidons de nous poser à l'extérieur de la ville, de préférence en bord de mer où les moustiques sont moins présents. Nous trouvons notre bonheur dans le village de La Boca situé à 5 km de Trinidad.

Où dormir à Trinidad et aux alentours ?

Les hébergements ne manquent pas à Trinidad. On y trouve des casas particulares, mais également des hôtels. À seulement quelques kilomètres de Trinidad, les villes de La Boca et de Casilda sont également bien fournies en hébergements. On trouvera également 3 grands hôtels-clubs sur la péninsule Ancón, d'autres étant en cours de construction.

Voici quelques exemples d'hébergements :

  • "Hostal Rocaverde" ( ; situé à Trinidad ; réserver ici)
  • "El Capitan", où nous avons logé (chambres modernes et neuves (rare à Cuba) dans une villa privée ; 29 EUR la chambre double avec le petit-déjeuner ; 33 EUR la chambre 2 lits doubles ; lit king-size ; très propre ; réfrigérateur ; climatisation ; salle de bain privative ; chaises longues ; construction encore en cours en mars 2014 ; face à la mer, mais ne dispose pas de plage ; terrasse ; au calme absolu ; situé à 6 km de Trinidad, au sud de La Boca, en direction de Playa Ancón ; )
  • "Hostal El Ocaso" (très bon accueil ; au calme ; propose des dîners à 7 EUR/pers., très bon et copieux ; situé à La Boca ; )
Recherche et réservation d'hôtels à Trinidad et aux alentours

Le centre historique

Fondée en 1514 par les conquistadors espagnols, le centre historique de Trinidad, qui est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, est un incontournable de Cuba !
Le stationnement de notre voiture de location est plus compliqué ici qu'ailleurs et nous payons 2 CUC le parking pour la journée. Les touristes sont là et les rabatteurs aussi qui essayent d'attirer les vacanciers dans les restaurants. Se promener à Trinidad est vraiment très agréable car le cœur du centre historique est piétonnier. Vieilles places, vieilles ruelles aux maisons colorées, vieux bâtiments coloniaux, musées, etc. raviront ceux qui s'intéressent à l'histoire de cette ancienne cité coloniale. Le centre est marqué par la Plaza Mayor à côté de laquelle se trouve l'église de la Santíssima Trinidad. Nous ne citerons pas tous les lieux à visiter car il suffit de se promener autour de la Plaza Mayor pour en prendre plein les yeux ! Au fil des pas, on se laisse emporter par les sons endiablés de la salsa que jouent les orchestres dans la rue ou dans les bars ! Il ne faut pas hésiter à s'éloigner du centre historique pour découvrir d'autres charmantes ruelles, encore plus authentiques, plus naturelles, même si elles sont parfois à l'abandon. Certaines ruelles sont tellement délabrées qu'elles sont impraticables en voiture. Les vestiges de l'église Santa Ana, construite au 18e siècle, se trouvent à 750 m au Sud-Est de la Plaza Mayor.

Adresses utiles à Trinidad

Pour vous aider, voici des photos et cartes de :

  • la gare routière "Víazul" ( )
  • un bureau de change "Cadeca" (horaire d'ouverture : du lundi au samedi de 8h30 à 12h30 et de 13h à 20h + dimanche de 9h à 12h30 et de 13h à 18h ; )
  • un autre bureau de change "Cadeca" ( )
  • une banque ( )
  • un supermarché ( ).

Tous les jours en soirée, autour de la Casa de la Músíca (à côté de la Plaza Mayor), des concerts de salsa et autres festivités se déroulent dans les rues. C'est en général en plein air et c'est gratuit. Plus tard dans la soirée, certains lieux se transforment en discothèque.

La gare

La gare se trouve au Sud-Ouest de la ville. Dans ce site insolite sont exposées de vieilles locomotives qui sont de pures merveilles (accès gratuit) !

Un train touristique part de cette gare tous les jours à 9h et effectue, en 3h et pour 7 EUR, un aller-retour vers la Vallée de Los Ingenios . Le circuit fait quelques stops "visite", notamment à Manaca Iznaga ou encore à Guachinango (que nous rejoindrons nous-mêmes plus tard, mais avec notre voiture de location). Autrefois, la locomotive du train touristique était à vapeur ; elle fonctionne aujourd'hui au diesel.

La côte et la péninsule d'Ancón

Le village de La Boca se trouve à 5 km de Trinidad. La Boca a l'avantage d'être située en bord de mer. On y trouve une plage, mais celle-ci n'est pas très jolie en raison de la rivière qui s'y déverse à proximité. Cependant, loger ici garantit le calme. Nous dînons deux soirs de suite dans une casa située à 100 m de notre hébergement à La Boca : la "Hostal El Ocaso" (très bon et copieux ; dîner à 7 EUR/pers. ; voir Où dormir à Trinidad et aux alentours).

À partir de La Boca, la route longe la côte qui n'est pourvue que de rares accès à la mer. Comme souvent sur cette côte Sud cubaine, le rivage est formé de rochers coupants (coraux morts) ! À 2 km au Sud de La Boca se trouve un premier espace aménagé, mais sans véritable plage (1 à 2 CUC pour le parking ; parasol gratuit ; ). Un aménagement facilite l'accès à la mer. Nous testons le snorkeling : les fonds marins sont beaux mais l'eau est assez trouble.

En poursuivant sur la route, on arrive à une intersection où le restaurant "Las Caletas" est implanté.

À partir de là, deux routes parallèles se dirigent vers la péninsule d'Ancón. La nouvelle route semble avoir été construite pour laisser le littoral libre aux projets de construction des futurs gros hôtels ; l'ancienne route, plus proche de la mer, disparaîtra petit à petit. Très rapidement, la route rejoint les premières plages dignes de ce nom : celle en face du "Grill Caribe", Playa Maria Aguilar, puis Playa Ancón. Nous nous arrêtons à chaque plage mais décidons de nous poser sur la plage d'Ancón (gratuit ; parasol gratuit ; chaise longue payante ; parking de 1 à 2 CUC). L'eau n'est pas très limpide et il y a quelques algues.

Ce soir, nous dînons au restaurant "El Galeón" (situé à Casilda, à 4 km de Trinidad ; très bon ; difficile à trouver car situé au milieu du village, entouré de maisons délabrées dans une ruelle non asphaltée où l'on ne s'attend pas à trouver un restaurant ; ).

Parque El Cubano

Pour rejoindre le parc El Cubano depuis Trinidad, nous empruntons une route en assez mauvais état sur 4 km. À l'entrée du parc se trouve un restaurant dans lequel nous déjeunons (bon). Ce parc propose un itinéraire de randonnée à travers la forêt ; il longe une rivière et se termine à la cascade de Javira (40 min de randonnée ; ). Son accès est à 9 CUC/adulte et la moitié pour les enfants. Le parcours est très bien aménagé, avec parfois des escaliers ou des pontons en bois. À plusieurs endroits, il est possible de se baigner dans une eau bien fraîche et limpide. En arrivant à la cascade, là aussi, on peut se baigner, même passer sous ou derrière la cascade. Curieusement, l'eau qui coule de la cascade est plus chaude que l'eau du bassin ! (Remarque : les 9 CUC (soit 6,50 EUR par personne) sont excessifs pour ce que c'est !)

Topes de Collantes

Topes de Collantes est un autre parc (que nous n'avons pas visité) à proximité de Trinidad qui propose plusieurs itinéraires de randonnée. La route qui y mène serait en très mauvais état, mais certains voyageurs nous ont indiqué l'avoir rejoint avec une simple voiture. À Trinidad, des agences proposent des excursions en 4x4. Une fois sur place, plusieurs itinéraires mènent vers des cascades. Le parc de Topes de Collantes serait plus sauvage que celui d'El Cubano. Le problème de ce parc est que sans guide ou sans carte, il est difficile de trouver son chemin.

Plus de photos de Trinidad et alentours...


Vallée de Los Ingenios

Nous quittons Trinidad et prenons la route en direction de Sancti Spíritus tout en passant par la Vallée de Los Ingenios. Là, plusieurs stops s'imposent ! Pour commencer, nous nous arrêtons à seulement 4,5 km de Trinidad, au niveau d'un mirador sur la Vallée de Los Ingenios (parking à 1 CUC ; ). Rien de grandiose, mais c'est tout de même joli. Les alentours sont remplis de palmiers.

La Vallée de Los Ingenios (ou Vallée des Sucreries ; ) est appelée ainsi en raison des sucreries (ingenios) qui y fonctionnaient au 19e siècle. La canne à sucre cultivée dans la vallée servait de matière première à la production du sucre. Plus de 10 000 esclaves travaillaient ici et faisaient tourner environ 50 sucreries ! Aujourd'hui, il n'y a plus de canne à sucre mais il reste les usines abandonnées, les haciendas et les anciennes maisons d'esclaves. La Vallée de Los Ingenios est inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Manaca Iznaga

9,5 km plus loin, nous arrivons au village de Manaca Iznaga. Nous tournons à gauche pour entrer dans le village et garons notre voiture au niveau de la gare ferroviaire. C'est ici que le train touristique qui vient de Trinidad marque un stop "visite". Au parking, on nous demande 1 CUC. Nous constatons que le lieu est très touristique. On vient ici pour voir la Torre (la Tour) de Manaca Iznaga et la belle Hacienda à proximité. La ruelle piétonne qui y mène est remplie d'échoppes qui vendent des souvenirs. L'accès au site est gratuit, mais la montée à la tour est à 1 CUC. La montée est un peu difficile, mais la vue d'ensemble que l'on a d'en haut est magnifique ! La tour est formée de 7 étages qui permettaient aux colons de surveiller les esclaves.

Dans le village, il y a plusieurs restaurants, mais pour nous, il est encore un peu tôt pour déjeuner.

Guachinango

Après la visite de Manaca Iznaga, nous poursuivons encore un peu sur la route secondaire. Après 3,5 km, nous tournons à gauche pour emprunter une petite voie qui nous mène, 800 m plus loin, au parking de Guachinango. Nous sommes en pleine campagne. Le parking (payant) se trouve à côté d'une petite gare ferroviaire où s'arrête le train touristique qui vient de Trinidad. Ce dernier est justement arrêté en gare et nous assistons à son départ. À seulement 100 m de là, la voie ferrée passe sur un très ancien pont en fer.

De l'autre côté de la voie ferrée, se trouve une vieille hacienda : la Casa Guachinango. Aujourd'hui, cette hacienda a été reconvertie en restaurant (à éviter ; nous avons commandé notre déjeuner mais n'avons rien mangé car les plats étaient froids et pas bons du tout ! Après avoir commandé une eau en bouteille nous remarquons que le serveur fait mine d'ouvrir la bouteille devant nous ce qui nous semble tout à fait suspect ! En effet, nous constatons que la bouteille contient de nombreuses impuretés et nous sommes quasiment certains qu'elle a été remplie avec de l'eau du robinet !!! Nous payons et partons sans avoir rien mangé ni bu ! Toutefois, une personne (apparemment le gérant du restaurant) nous rattrape pour nous rembourser la totalité de notre repas tout en s'excusant ! Dommage, car le lieu était joli...

Plus de photos de la Vallée de Los Ingenios...

Nous quittons Guachinango en revenant sur nos pas. Nous repassons le village de Manaca Iznaga avec sa tour, puis retrouvons la route nationale pour reprendre la direction de Sancti Spíritus.


Sur la route, nous faisons une halte pour observer, aux abords d'un ranch, le dressage et le marquage des chevaux .
La plupart des chevaux cubains sont des Criollos, des petits chevaux qui sont les descendants directs des chevaux importés par les colons lors de leur arrivée en Amérique du Sud.
Indispensables pour rassembler le bétail et participer aux autres activités dans les haciendas, ils sont également très robustes pour les grandes randonnées...
On les trouve principalement en Argentine, en Uruguay et à Cuba.

Nous passons ensuite le village de Banao, implanté à côté de la réserve écologique d'Alturas de Banao que nous apercevons au loin (sans toutefois nous y arrêter).

Plus de photos de la route entre Trinidad et Sancti Spíritus...


Sancti Spíritus

Nous arrivons dans l'après-midi à Sancti Spíritus et nous nous lançons aussitôt à la recherche d'un hébergement. Après plusieurs visites, nous trouvons enfin où nous poser pour la nuit.

Où dormir à Sancti Spíritus ?

Les hébergements ne manquent pas à Sancti Spíritus. Comme partout à Cuba, on y trouve des casas particulares (maisons d'hôtes) mais également des hôtels, dont quelques-uns de charme.

Voici l'hébergement dans lequel nous avons logé :

  • "Hostal Paraiso" (situé au centre de Sancti Spíritus, à 50 m de la place Parque Serafín Sánchez, mais les chambres sont au calme car elles sont situées à l'arrière, autour d'un patio ; décoration intérieure ancienne ; patio assez agréable, avec beaucoup de plantes et même un perroquet ; chambre très propre ; notre matelas sent un peu le moisi (problème récurrent dans les pays humides) ; climatisation ; 18 EUR la chambre ; 4 EUR le petit-déjeuner, bon et copieux )
Recherche et réservation d'hôtels à Sancti Spíritus

Sancti Spíritus est une ville de la province du même nom. Nous n'avons qu'une petite après-midi pour faire le tour du centre historique de la ville, ce qui s'avère suffisant. Le centre historique est concentré autour de la place Parque Serafín Sánchez, qui est actuellement en gros travaux. Des vestiges archéologiques y ont été découverts ce qui ralentit l'avancée du chantier. En effet, nous voyons dans les fossés, de vieilles pierres encore partiellement couvertes de terre... Autour de la place se dressent de beaux bâtiments coloniaux. Depuis la place, démarre l'agréable rue piétonne Calle Independencia avec, ici aussi, de belles bâtisses, dont la Colonia Española, qui est aujourd'hui un magasin. En poursuivant sur la rue, on arrive à l'église Jesus Nazareno. À l'Ouest, se trouve le pont Yayabo qui traverse la rivière du même nom. De retour à Parque Serafín Sánchez, il faut faire 600 m vers le Nord en suivant la Calle Independencia Norte, pour rejoindre la magnifique église de Nuestra Señora de la Caridad.

La ville compte de nombreux restaurants ; nous choisissons de dîner à l'hôtel-restaurant "Del Rijo" (bâtiment colonial ; belle salle de restaurant ; belle vue sur la ville depuis l'étage ; ).

Plus de photos de Sancti Spíritus...


Colón

Ce matin, nous reprenons la route vers Varadero car notre vol retour pour la France décolle ce soir. La route nous mène à la ville de Colón où nous marquons une petit pause à proximité de la place Parque Cristobal Colón (ou Parque de la Libertad). Sur la place, la statue de Christophe Colomb nous accueille fièrement. Autour de la place et dans les rues attenantes, nous apercevons de beaux bâtiments coloniaux. Une vieille locomotive trône sur un terre-plein central.

Plus de photos de Colón...


Le retour

Nous arrivons dans l'après-midi à Varadero et nous avons encore le temps de nous poser sur la plage qui se trouve en face de la ville. En fin de journée, nous dînons dans une pizzeria : le "Kiki's Club" (délicieuses pizzas, pas chères ; ). Il est maintenant temps de nous rendre à l'aéroport de Varadero. Une fois sur place, nous rendons notre véhicule comme convenu, mais visiblement, le loueur avait compris une restitution du véhicule à l'aéroport de La Havane et, en effet, nous constatons que sur le contrat, il est noté "La Havane" ! Avec insistance, nous demandons une annulation des frais supplémentaires pour cette erreur... Ouf, tout se finit bien mais nous avons pris du retard et nous devons nous dépêcher pour enregistrer nos bagages ! Nous arrivons au bureau d'enregistrement... qui ferme devant nous ! Nous ne comprenons pas pourquoi l'enregistrement ferme 1 heure plus tôt que prévue ! C'est alors que nous découvrons, stupéfaits, que cela fait 3 jours que les montres de Cuba ont avancé d'1h !!! Nous comprenons mieux maintenant, pourquoi, ces derniers jours, nos petits déjeuners étaient toujours prêts en avance ! Le stress monte ! Les agents de comptoir se montrent compréhensifs et acceptent in extremis d'enregistrer nos bagages ! Il nous faut également payer notre taxe de sortie de 25 CUC (en 2017, cette taxe n'est plus à payer car elle est maintenant incluse dans l'achat du billet d'avion). Nous nous dépêchons de changer nos derniers Pesos cubains (CUC) (il y a un bureau de change avant et un autre dans la zone duty-free) puis nous embarquons aussitôt ! Au revoir belle île de Cuba ! Après 9h de vol, nous atterrissons sans encombre sur l'aéroport de Francfort en Allemagne, avant de rejoindre la France par la route.


Informations complémentaires

La langue à Cuba

La langue officielle de Cuba est l'espagnol, mais beaucoup de cubains, surtout lorsqu'ils travaillent dans le tourisme, parlent l'anglais.
Toutefois, il est toujours plaisant de pouvoir s'exprimer avec les rudiments de la langue du pays. Voici quelques mots utiles :

  • oui : si
  • non : no
  • bonjour : buenas dias (ou) hola
  • bonne nuit : buenas noches
  • au revoir : adiós
  • merci : gracias
  • de rien : de nada
  • comment t'appelles-tu ? : ¿como te llamas?
  • comment vas-tu ? : ¿cómo estás?
  • bien : bien
  • français : francés
  • je suis français : soy francés
  • enfant : niño
  • ville : ciudad
  • rue : calle
  • avenue : avenida
  • route : carretera
  • maison : casa
  • maison d'hôte : casa particular ("casas particulares" au pluriel)
  • chambre : habitación
  • voiture : coche (ou) auto
  • train : tren
  • lac : lago
  • mer : mar
  • plage : playa
  • eau : agua
  • manger : comer
  • nourriture : comida
  • riz : arroz
  • poulet : pollo
  • poisson : pescado
  • banane : plátano
  • combien çà coûte ? : ¿cuánto cuesta?
  • payer : pagar
  • un : un
  • deux : dos
  • trois : tres
  • quatre : cuatro
  • cinq : cinco
Billet d'avion pour Cuba
Recherche et réservation d'un billet d'avion pour Cuba
Hébergements à Cuba

Les hébergements sont très répandus à Cuba, en tout cas dans les zones touristiques. La casa particular ("casas particulares" au pluriel) est l'un des hébergements "meilleur marché". Les hôtels n'offrent pas le rapport-qualité prix d'une casa particular. Dans les zones balnéaires, les hôtels-clubs proposent souvent une formule "tout-inclus" (all-inclusive). Attention aux rabatteurs, nombreux dans les zones touristiques. Ils ont beaucoup d'imagination et d'arguments pour que vous logiez à l'endroit de leur choix : "la maison de ma mère", "ma maison", "chez mon ami", etc.. Un rabatteur touche une commission s'il amène un client, donc inutile d'imaginer une possible négociation avec l'hébergement si vous arrivez par le biais d'un rabatteur. Parfois, vous trouvez vous-mêmes un hébergement et un rabatteur s'interpose en faisant croire que c'est lui qui vous y a emmené !

Recherche et réservation d'hôtels à Cuba
Électricité

Les prises électriques à Cuba sont parfois en 110 volts et parfois en 220 volts. Parfois, les 2 voltages sont présents sur une même prise. Le format des prises est compatible avec les prises françaises sans avoir à utiliser un adaptateur.

Avant de partir
Compléments d'informations
  • Cuba applique le changement de l'heure d'été et d'hiver.
  • Le Trogon de Cuba ou Tocororo (Priotelus temnurus) est une espèce d'oiseau endémique de Cuba et a été déclaré oiseau national car ses couleurs rappellent celles du drapeau cubain .
  • Pour les cubains, les soins et les médicaments, l'école et les études sont gratuits. Les logements étudiants sont également gratuits. Les entreprises donnent une bonne partie de leurs bénéfices à l'état. Exemple : un exploitant de tabac reverse environ 90% de ses bénéfices à l'état. Les jeunes cubains doivent effectuer 1 an de service militaire + 2 ans de service à l'état (payé).

Données clés du voyage

Pays visité :
Cuba
Région visitée :
Ouest
Lieux visités :
Varadero - Réserve Écologique Varahicacos - Playa Coral - Cueva de Saturno - Bacunayagua - Playa Jibacoa - Hershey - Jaruco - La Havane - Viñales - Cayo Jutías - Baie des Cochons - Playa Girón - Cienfuegos - Migration des crabes rouges - Trinidad - Vallée de Los Ingenios - Sancti Spíritus - Colón
Le voyage :
du 24 février au 12 mars 2014 (16 jours)
Types d'hébergements :
Casa particular (chez l'habitant) - Hôtel
Moyens de déplacement :
Voiture de location - Taxi
Nombre de personnes :
3 (Emmanuelle, Gilles et Yann (6 ans))
Langues utilisées :
Espagnol - Anglais
Taux de change moyen en mai 2014 :
1 EUR (Euro) = 1,38 CUC (Convertible Peso) = 1,38 USD (Dollar américain)
Budget

Un voyage à Cuba est relativement bon marché. Voici, pour exemple, nos dépenses pour 2 adultes + 1 enfant de 6 ans :

  • vols aller-retour : 1 824 EUR
  • cartes de tourisme : 100 EUR
  • location de la voiture (14 jours) : 640 EUR (soit 46 EUR/jour)
  • carburant : 106 EUR
  • hébergements, repas, visites, péages et frais divers (15 nuits / 16 jours) : 1 736 EUR (soit 109 EUR/jour)

Conclusion - Pourquoi aller à Cuba ?

Quel que soit le type de voyageur que vous êtes, Cuba vous séduira forcément ! Cette magnifique île conjugue de superbes paysages verdoyants, de belles plages et de beaux fonds marins, un patrimoine architectural unique au monde ainsi qu'une ambiance propre à ce pays... De nombreux sites, villes, quartiers ou monuments sont inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco. Les cubains sont, de surcroît, très attachants !
Depuis la levée de l'embargo américain en 2016, le tourisme est en forte progression sur l'île. Mais Cuba restera Cuba. Le royaume des cigares et des belles voitures américaines vous enchantera comme nous l'avons nous-mêmes été !

Nous espérons que le résumé de notre voyage vous aura fait rêver et qu'il vous aura peut-être donné l'envie de découvrir ce pays attachant qu'est Cuba !

Merci de votre intérêt, bon vent et à bientôt pour de nouvelles découvertes !

Emmanuelle et Gilles

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