Quand partir au Jomolhari ?

Le massif du Jomolhari, situé à la frontière du Bhoutan et du Tibet, culminant à 7 314 m, est réputé pour ses paysages himalayens intacts et sa riche biodiversité. Ce secteur attire de nombreux passionnés de trekking en haute montagne, désireux de parcourir des sentiers menant du monastère de Jangothang au camp de base, en traversant la vallée de Pemi et le col du Jomolhari. La région abrite une faune spectaculaire : mouflons bleus, léopards des neiges, pandas roux, ainsi qu'une flore exceptionnelle comprenant des forêts d'épicéas et une quarantaine de variétés de rhododendrons.

• Faune : bharals (mouflons bleus), léopards des neiges, pandas roux
• Flore : rhododendrons, épicéas de l'Himalaya, bouleaux himalayens
• Sites remarquables : monastère de Jangothang, col du Jomolhari (5 300 m), vallée de Pemi, lac de Karibu Tsho
• Activités phares : trekking sur le circuit Jomolhari, bivouac, photographie, observation de la flore et de la faune, visites de monastères

Périodes idéales pour partir au Jomolhari

Envisagez-vous un trek ou une aventure d'altitude ? Le choix de la période conditionne l'expérience. Le printemps (mars à mai) et l'automne (fin septembre à octobre) sont largement reconnus comme les meilleurs moments pour explorer le Jomolhari. Durant ces saisons, vous profiterez d'un ciel dégagé, de températures supportables en journée ainsi que d'une visibilité exceptionnelle sur la chaîne himalayenne.

• Printemps (mars à mai) : C'est la période de floraison des rhododendrons à toutes altitudes, avec des températures fraîches et une atmosphère claire. La vallée de Pemi se pare de couleurs vives. L'enneigement diminue et les sentiers deviennent plus praticables. La faune se laisse parfois observer dans un environnement calme, idéal pour la photographie et les bivouacs en altitude.
• Automne (septembre-octobre) : Après la mousson, la nature retrouve son éclat. Les sentiers sont secs, la météo est stable, et l'air d'une incroyable limpidité. C'est la période privilégiée par la majorité des trekkeurs. Les panoramas depuis les cols et le camp de base offrent les plus belles opportunités pour observer les sommets du Jomolhari et du Kangphu Gang.

Périodes à éviter et conditions particulières

• Été (juin à août) : La mousson s'installe, apportant averses intenses, sentiers boueux, brouillard persistant et risques accrus de glissements de terrain. La visibilité chute drastiquement au-dessus de 4 000 m, rendant la progression incertaine et déconseillée, surtout pour les moins expérimentés.
• Hiver (novembre à février/mars) : L'accès devient délicat en raison du froid vif, de l'isolement et d'un fort enneigement sur les hautes passes. Les températures négatives, parfois extrêmes, requièrent un équipement adapté. Seuls les alpinistes préparés peuvent envisager cette période. Les panoramas restent toutefois somptueux sous l'éclat glacé de la saison sèche.

À retenir pour organiser son séjour au Jomolhari

Le trek du Jomolhari se vit pleinement lorsque le climat favorise la sécurité, l'émerveillement visuel et l'accessibilité des sentiers secondaires menant aux sites naturels et culturels. Les treks sont particulièrement recommandés lors des intersaisons, où l'équilibre entre observations naturelles, confort de marche et clarté du ciel est atteint. L'affluence reste raisonnable, même pendant les mois les plus favorables, permettant d'apprécier la tranquillité de ces montagnes.