Quand randonner au Venezuela ?

Le Venezuela propose une diversité de paysages et d'expériences pour les amateurs de randonnée et de trekking : savanes du sud, tepuis mythiques, jungles luxuriantes, massifs verdoyants et îlots coralliens. Selon les régions, la saisonnalité influence fortement la qualité des parcours et l'accès aux plus beaux sites.

Les périodes les plus propices pour la randonnée au Venezuela

Les régions intérieures (comme le parc national Canaima, le mont Roraima ou le Salto Ángel) offrent les meilleures conditions pour la randonnée entre décembre et mars. Durant cette période, le climat est stable et sec, les sentiers sont accessibles, et les paysages spectaculaires se dévoilent sous un ciel souvent limpide. Les températures sont agréables (23 à 29 °C), les journées sont longues (environ 12 heures), et les précipitations restent faibles. C'est la période idéale pour des trekkings de plusieurs jours, notamment sur les tepuis ou dans la Gran Sabana.

Dès avril, puis de mai à août, la saison des pluies s'installe, rendant les chemins boueux, les accès plus délicats et parfois dangereux autour des rivières gonflées ou à proximité de certaines cascades. Une météo plus sèche commence à revenir en novembre. En octobre et novembre, les randonnées redeviennent progressivement plus agréables, quoique toujours imprévisibles selon les années.

Randonnée sur la côte vénézuélienne : plages, forêts et collines

Sur la côte du Venezuela (Henri Pittier, Mochima, Morrocoy…), la fenêtre favorable pour la randonnée est plus étroite : privilégiez les mois de janvier à avril. Même si la météo côtière reste plus tempérée, la chaleur (jusqu'à 28 °C dès le printemps), l'humidité croissante et les averses fréquentes dès mai compliquent les sorties. En dehors de la période sèche, les sentiers balnéaires et forestiers peuvent devenir glissants, et la végétation dense rend la marche plus ardue. La météo s'améliore à nouveau en décembre.

Île de Margarita, Los Roques et les archipels

À Margarita ou dans les îles de Los Roques, l'activité pédestre prend une approche plus douce : balades côtières, petites randonnées dans les réserves naturelles. Les conditions ne sont généralement jamais extrêmes, mais il faut tenir compte de la saison humide de juin à octobre, qui limite l'accès à certains sentiers et rend les sorties moins agréables (à cause de la chaleur, des averses, de la poussière ou de la boue).

• À Margarita, la période de janvier à avril offre les meilleures conditions, avec un climat sec et ensoleillé. Les options de treks restent limitées par le relief et la végétation, mais les panoramas sur le littoral sont magnifiques.
• Dans l'archipel de Los Roques, la randonnée se résume à des promenades sur la plage ou de petites balades sur les îles. Les mois de février à avril sont à privilégier pour profiter d'un climat doux, d'un vent rafraîchissant et de rares précipitations.

Pourquoi ces différences entre les régions ?

Le relief et la présence de vallées protégées favorisent un climat plus sec dans certaines zones de l'intérieur pendant l'hiver austral. En revanche, la proximité immédiate de l'océan Atlantique apporte sur la côte une humidité plus présente tout au long de l'année, augmentant la sensation de chaleur. Enfin, les îles, bien qu'ensoleillées, subissent une météo irrégulière pendant la saison humide, et la chaleur peut devenir pesante lors des marches prolongées.

En résumé

• Intérieur du Venezuela (tepuis, Gran Sabana) : privilégier décembre à mars pour des treks de plusieurs jours dans des paysages époustouflants, éviter la saison des pluies (mai à août).
• Côte : janvier à avril offre les meilleures journées pour la randonnée, attention à l'humidité et à la chaleur à l'approche du printemps, suivies d'une saison pluvieuse marquée ensuite.
• Île Margarita, Los Roques : randonnées faciles à programmer en saison sèche (janvier à avril), conditions moins favorables de juin à octobre.

Pour réussir votre séjour de trekking au Venezuela, adaptez vos itinéraires au calendrier des pluies et profitez des fenêtres climatiques les plus stables, en particulier dans les régions intérieures où la randonnée offre les expériences les plus intenses et variées du pays.