Carte Monténégro

Monténégro

Le tour du Monténégro

Le tour du Monténégro - Monténégro
Le tour du Monténégro - Monténégro
Le tour du Monténégro - Monténégro
Le tour du Monténégro - Monténégro
Le tour du Monténégro - Monténégro

Le Monténégro (Monté Négro) porte bien son nom puisqu'en monténégrin, le nom du pays est « Crna Gora » qui se traduit littéralement par « montagne noire »... et effectivement, depuis notre arrivée dans le pays, nous sommes entourés de majestueuses montagnes, tantôt verdoyantes, tantôt sèches et arides.

Après son détachement de l'ex-Yougoslavie et son indépendance en 2006, et bien qu'il ne fasse pas partie de l'UE (Union Européenne), ce nouveau pays, qui n'a aucune monnaie propre, adopte l'Euro ! C'est donc un réel confort pour nous de ne pas devoir nous habituer une nouvelle fois aux conversions monétaires ! Lors de l'indépendance du pays, c'est la ville de Podgorica qui a été choisie pour devenir la capitale du Monténégro.

Monnaie

Au Monténégro, la monnaie est l'Euro (EUR) ; en effet, bien que le pays ne fasse pas partie de l'UE (Union Européenne), le Monténégro a adopté (ou emprunté) la monnaie Euro. Un confort pour les voyageurs européens !

Trois fois plus petit que la Suisse, nous aurions pu traverser ce petit territoire des Balkans en une journée, mais nous tenions tout particulièrement à découvrir cette contrée au nom qui fait penser à un eldorado !

Pour ce séjour, nous étions simplement munis d'une carte routière de l'Albanie-Monténégro (carte Freytag & Berndt 1:400 000).

Notre itinéraire

L'objectif principal de notre voyage étant de rejoindre la Turquie par la route, nous avons visité le Monténégro sur le chemin de notre retour vers la France.

Mode d'emploi de la carte
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Les nuits et les visites
1 nuit à Dobra Voda (Stari Bar)
1 nuit au Monastère d'Ostrog
1 nuit au Parc national de Durmitor
1 nuit proche du Monastère de Morača
1 nuit au Parc national du Lac Skadar
1 nuit à Petrovac
1 nuit à Kotor
1 étape nuit

Aller au Monténégro

Nous sillonnons les routes et traversons divers pays depuis presque 3 mois ; après avoir atteint la Turquie, nous prenons le chemin du retour et nous nous arrêtons quelques jours pour visiter le Monténégro. Notre itinéraire jusqu'ici a été le suivant : Allemagne (2 jours) - Autriche (4 jours) - Hongrie (4 jours) - Roumanie (7 jours) - Bulgarie (1 jour) - Turquie (36 jours) - Grèce (26 jours) - Albanie (7 jours).

Comment rejoindre le Monténégro

Avec son propre véhicule :
Pour rejoindre le Monténégro avec son propre véhicule depuis la France, il faut parcourir environ 1 300 km de frontière à frontière. Plusieurs itinéraires sont possibles. Le trajet le plus court par la voie terrestre depuis Paris, passe par l'Italie (UE), la Slovénie (UE), la Croatie (UE) et la Bosnie-Herzégovine, ce qui totalise 1 900 km de Paris à la frontière monténégrine et 150 km de plus jusqu'à Podgorica, la capitale du Monténégro. Cet itinéraire est constitué d'autoroutes et ceci, quasiment jusqu'à la Bosnie-Herzégovine, en attendant la fin de la construction de l'autoroute croate A1. Le reste du trajet se fait sur une assez bonne route nationale. Il faut compter au moins 2 jours de route depuis la France, pour rejoindre le Monténégro.

Une autre option est de se rendre sur la côte adriatique italienne et d'emprunter un ferry jusqu'au port de Bar (Monténégro). Dans ce cas, le trajet sur la route peut être réduit à 1 300 km pour faire Paris-Podgorica, soit 750 km de moins, en effectuant 500 km à bord d'un ferry au départ d'Ancona (Italie). Autre option possible : 1 800 km de route + 220 km de ferry au départ de Bari (Italie). Les avantages de l'option "ferry" sont, d'une part, de passer moins de frontières, et d'autre part, de se reposer durant la traversée en ferry. Exemple : le trajet en ferry de Bari en Italie, jusqu'à Bar au Monténégro, dure environ 5h. Ensuite, 60 km séparent Bar de Podgorica.

Par ailleurs, il est également possible de rejoindre la Croatie, pays voisin du Monténégro, depuis l'Italie par ferry.

Le Monténégro ne fait pas partie de l'UE (Union Européenne), mais le passage avec son propre véhicule ne pose généralement pas de problème. Il faut toutefois vérifier si l'assurance automobile du véhicule est valable au Monténégro (présence du code MNE (non barré) sur la carte verte). Dans le cas contraire, il faut voir ce point avec son assureur pour souscrire une assurance complémentaire pour ce pays. Une écotaxe de 10 EUR doit être payée lorsqu'on entre au Monténégro avec un véhicule ; en échange de cette somme, une vignette vous est remise qui doit être collée sur le pare-brise.

Concernant le coût du trajet total, il faut prendre en compte le carburant, les péages (France, Italie et Croatie), les éventuelles vignettes, le ferry, l'usure du véhicule et éventuellement le coût d'une assurance automobile supplémentaire si nécessaire (selon les pays traversés).

En avion :
Il est bien entendu possible de rejoindre le Monténégro beaucoup plus rapidement en avion.

Recherche et réservation d'un billet d'avion pour le Monténégro

Même si nous étions véhiculés, ce récit s'adresse à tout le monde. Que vous soyez en voiture, en camping-car, à moto, en transport en commun ou en voyage organisé, nous essayons, dans ce récit, de donner le maximum d'informations pratiques pour tous les types de voyageurs, le tout illustré de nombreuses photos, de cartes et de coordonnées GPS.

Il existe deux postes de frontière pour rejoindre le Monténégro en venant de l'Albanie. Le premier se trouve au nord du lac Skadar, en direction de Podgorica (Monténégro), mais la route qui y mène nous est indiquée en travaux (2011). Le second poste de frontière se trouve au sud du lac Skadar, en direction d'Ulcinj (Monténégro) via une petite route. C'est cette seconde alternative que nous choisissons. Nous arrivons à la frontière Albanie/Monténégro par la petite route SH41 .

À la douane monténégrine nous devons nous acquitter d'une écotaxe de 10 EUR (en échange d'une vignette à coller sur le pare-brise). Après que le douanier nous ait demandé où nous allons, nous passons cette frontière en 2 minutes chrono. Nous nous demandons alors où pouvait bien se trouver la douane albanaise car nous venons d'entrer au Monténégro alors que nous n'avons eu aucun tampon de sortie d'Albanie sur nos passeports ! Concernant l'écotaxe de 10 EUR, nous avions eu connaissance de cette taxe à payer en ayant toutefois entendu dire que certains camping-caristes avaient été amenés à payer 20 EUR, alors même qu'il avaient un camping-car de moins de 3,5 tonnes (poids identique au nôtre) !

Frontières, Douanes et Visa

Les pays frontaliers du Monténégro sont la Croatie (UE), la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo et l'Albanie. Les postes de frontière et de douane sont nombreux, et existent avec tous ces pays frontaliers.

Nous n'avons testé que 2 frontières : celle que nous avons traversée pour arriver au Monténégro depuis l'Albanie, qui passe au sud du lac Skadar et qui rejoint la ville d'Ulcinj (au Monténégro). Une route assez étroite mais peu passante. Nous aurions pu passer par l'autre poste de frontière qui se situe au nord du lac Skadar, en direction de Podgorica (capitale du Monténégro), mais cette route nous a été indiquée en travaux lors de notre passage en 2011.

L'autre frontière par laquelle nous sommes passés pour quitter le Monténégro et entrer en Croatie, est celle située aux abords de la mer Adriatique.

Il est également possible d'arriver par le port de Bar, en provenance d'Italie. Et bien entendu, l'arrivée au Monténégro par avion est également possible.

Le passage de la douane monténégrine est en général rapide. Cela nous a pris 2 minutes montre en main ! Une écotaxe de 10 EUR est à payer si on entre avec un véhicule.

Pour un français et pour un séjour inférieur à 3 mois, il n'y a pas à effectuer de visa et une carte nationale d'identité en cours de validité suffit. Un passeport est cependant recommandé. Informations actualisées en 2013 (pour obtenir une information récente : Ministère des Affaires étrangères

Côté Monténégro, la route SH41 devient la E851 qui se trouve être encore plus étroite qu'en Albanie, mais heureusement, il n'y a que très peu de circulation !


Ulcinj

Les 25 km de route qui séparent la frontière albanaise de la ville d'Ulcinj sont sinueux et en mauvais état. Nous pensions visiter Ulcinj, mais comme il pleut des cordes, nous décidons de continuer notre route.

À Ulcinj, on peut visiter la vieille ville et son château. En été, les plages très prisées sont envahies de parasols !

Où dormir à Ulcinj ?
Recherche et réservation d'un hôtel à Ulcinj

Campings :

  • "Safari Beach" (un peu spartiate ; bien situé en bord de plage ; restaurant de poissons ; WiFi gratuit ; 12 EUR la nuit ; )
  • "Utjeha" (situé à 11 km d'Ulcinj, en direction de Bar, dans le village de Utjeha ; en bord de mer ; www ; )

Dobra Voda

Nous longeons la côte et essayons de trouver un lieu de bivouac où passer notre première nuit dans le pays. Au hasard d'un chemin, nous sommes chaleureusement invités sur le terrain de Milo, un autochtone qui s'exprime dans un bon français, et pour cause : il vit pour partie en France et pour partie au Monténégro ! Nous nous trouvons dans la petite station balnéaire de Dobra Voda (ou Dobra Vode) qui possède une plage qui est déserte en cette période de l'année (novembre) mais apparemment bondée en été ! En cette fin d'après-midi, nous passons un petit moment à la plage mais la mer est maintenant trop fraîche pour s'y baigner !

Nous dînons dans un hôtel/restaurant en face de la mer, le "Kalamper" (excellent repas ; 17 EUR le repas complet avec boisson et dessert ; www).

Chiffre de la journée : 70 km parcourus (30 km en Albanie + 40 km au Monténégro)


Stari Bar

Ce matin, le ciel est toujours gris. Nous faisons quelques kilomètres pour rejoindre Stari Bar, qui se trouve dans les hauteurs de la ville de Bar. Nous nous stationnons sur le parking en contrebas de la forteresse . À pied, nous remontons l'agréable ruelle piétonne StaroBarska Čaršija où sont implantés de nombreux petits magasins et de restaurants, mais qui est déserte en cette saison (novembre). Nous arrivons ensuite à la forteresse, que nous visitons (1 EUR/adulte ; 0,50 EUR/enfant). Elle est très en ruine, mais le cadre de montagne qui l'entoure est magnifique. Malheureusement, la visite se fait sous un ciel menaçant.

Plus de photos de Stari Bar...

En repartant par la ruelle piétonne StaroBarska Čaršija, nous déjeunons dans l'un des restaurants et goûtons à des plats typiques du Monténégro (encore une fois excellents !). Il s'agit du restaurant "Konoba Kula" ou "Rolomont 2000 Bar" (excellent ; 12 EUR le repas complet ; ).

Spécialités culinaires

La cuisine monténégrine est une cuisine méditerranéenne, influencée par la cuisine turque. Sur la côte, le poisson est au rendez-vous et l'huile d'olive est omniprésente. Le plat de poisson le plus populaire est le poisson grillé, ainsi que la soupe de rouget, la seiche et d'autres espèces de poissons, comme la carpe frite avec des oignons, des tomates, des épices et avec quelques tranches de coings et pommes ; la truite au vin rouge ; des moules cuites dans le vin, assaisonnées de persil, d'ail, de chapelure, d'huile d'olive et de poivre ; ou encore le poulet et l'agneau cuits à la broche, parfois avec du miel. Les plats sont souvent servis avec des blettes, de la polenta ou une salade verte. Parmi les plats traditionnels, il y a le kačamak (pommes de terre, farine de maïs ou de blé, lait, fromage) servi très chaud et avec du yaourt fait maison, ainsi que le cicvara (plat à base de farine d'orge, de blé ou maïs, œufs, beurre et fromage).

Dans le village de Njeguši, au pied de la montagne de Lovćen, se dégustent les "prosciutto" (jambon sec), fromage, kastradina (viande séchée de mouton) et saucisses locales.

Les crus vinicoles du Monténégro sont le Vranac (ou Vranec) et le Krstac.

En dessert traditionnel, on trouve le baklava ou baclava (d'origine turque ou grecque) qui est un feuilleté fourré de fruits secs finement moulus. Il est souvent enrobé de miel, de caramel ou de citron. Il y a également le tolumba qui est une pâte frite dans l'huile, trempée ensuite dans de l'eau sucrée, ou encore le hurmasice (biscuit). Le tufahije est une pomme cuite au four remplie de biscuits émiettés, de noix et de crème fouettée. Le rahat-loukoum est une sorte de loukoum gélatineux rempli de noix et d'amandes hachées, souvent servi avec un café turc.

En fruit, on trouve la grenade, le raisin, les figues, les myrtilles, les mûres, la poire, la pomme, la prune et la cerise cornaline (fruit rouge allongé acidulé et dont le goût rappelle celui de la cerise).


Nous reprenons la route et quittons le bord de mer pour nous diriger vers l'arrière pays. Nous empruntons le tunnel de la E80-E65 en direction de Podgorica (4 km de long ; 5 EUR pour notre camping-car ; ) qui permet d'éviter une petite route de montagne. Puis nous passons un grand pont qui traverse une partie plus resserrée du lac Skadar. Le cadre serait magnifique si le beau temps était avec nous !


Monastère d'Ostrog

Nous passons Podgorica sans faire de halte, compte tenu du faible attrait touristique de cette nouvelle capitale. Nous empruntons ensuite la route E762-M18 en direction du nord. Après 39 km, nous quittons cette bonne route pour prendre une petite route secondaire . Nous voilà à 400 m d'altitude. Cette route de mauvaise qualité, avec quelques nids-de-poule, grimpe beaucoup, se rétrécit et longe parfois le précipice de très près ! Après 8 km, nous arrivons au niveau d'un petit village où se trouvent quelques parkings ( ; 620 m d'altitude). Il reste à faire 2,7 km pour atteindre le parking le plus proche du monastère, mais sur cette dernière partie, la route grimpe vraiment beaucoup. Nous nous lançons... Certaines épingles-à-cheveux (virages serrés) nous obligent à faire 2 manœuvres et comme la route est mouillée, le camping-car n'arrive pas toujours à repartir et patine en raison de la forte pente (nous avons eu quelques frayeurs, donc prudence est de mise) ! Nous garons notre camping-car sur le parking à côté du monastère d'Ostrog ( ; 830 m d'altitude). Un autre grand parking est en cours de construction (2011) et permet d'éviter les derniers lacets difficiles du dernier kilomètre ; il dispose de surcroît de plus de places ( ; 770 m d'altitude). De ce nouveau parking, un escalier permet de rejoindre le monastère (60 m de dénivelé).

Nous visitons cet insolite monastère d'Ostrog, niché au creux de la falaise qui paraît comme agrippé à la paroi rocheuse ; ce monastère est un lieu de pèlerinage pour les orthodoxes, la religion principale du pays. Le bâtiment est petit mais spectaculaire de par sa situation et ce, malgré la pluie !

Plus de photos du monastère d'Ostrog...

Nous décidons de passer la nuit sur le parking situé 1 km plus bas qui est en cours de construction. La nuit est calme, ponctuée de fortes pluies et d'orages. Nous sommes en pleine forêt, loin des habitations et donc dans l'obscurité la plus complète  ! Voici une autre possibilité : dormir sur le parking du restaurant "Koliba" qui se trouve sur la route en direction du monastère (10 EUR la nuit ; bon restaurant de spécialités locales ; ; lors de notre passage, le restaurant était complet).

Climat au Monténégro

Au Monténégro, les mois les plus secs coïncident avec les mois les plus chauds. Il s'agit des mois de juin, juillet, août et septembre. Durant les mois d'hiver, le froid peut être rigoureux en fonction de l'altitude, étant donné que le Monténégro est très montagneux. D'ailleurs, durant quelques mois d'hiver, le ski alpin est pratiqué dans quelques stations. La meilleure période pour visiter le Monténégro est donc l'été ou autour de l'été pour éviter les fortes chaleurs et la foule. Pour davantage de précision sur le climat, vous pouvez consulter notre fiche climat du Monténégro.

Chiffre de la journée : 110 km parcourus


Parc national de Durmitor

Le lendemain qui suit notre visite du monastère d'Ostrog, nous redescendons la petite route montée la veille. De retour sur la E762-M18, nous continuons sur cette route en direction du nord. Nous passons la ville de Nikšić (deuxième ville du pays) et continuons sur la même route jusqu'à l'intersection qui mène à la nouvelle route qui permet de rejoindre facilement le Parc national de Durmitor. En effet, à partir de là, la route est excellente car neuve. Nous rencontrons très peu de véhicules. La route grimpe lentement jusqu'à 1 500 m d'altitude, puis redescend à 840 m d'altitude au niveau du village de Savnik, avant de remonter.

L'ancienne route est également intéressante, mais demande plus de temps et davantage de précaution ! Pour cela, il faut rester sur la E762-M18 encore 38 km avant de bifurquer sur l'ancienne route. Celle-ci est sinueuse et grimpe jusqu'à 1 900 m d'altitude et est donc totalement déconseillée (voire fermée) en hiver ! Elle traverse de nombreux tunnels, mais est praticable pour un camping-car de taille normale. Nous n'avons pas testé cette route, mais ces informations nous ont été données par Soize et René, des amis camping-caristes qui sont passés par là l'année suivante.

Nous arrivons dans la ville de Žabljak qui se trouve au cœur du Parc national de Durmitor. Autour de Žabljak, situé à 1 450 m d'altitude, se trouvent 3 petites stations de ski, l'activité principale de cette région. Nous nous rendons par hasard à la station de ski de Savin Kuk et y trouvons une infrastructure de télésièges assez délabrée  ! En été, la randonnée et le rafting deviennent les activités populaires. Nous retrouvons enfin de soleil ! Nous déjeunons dans l'un des nombreux restaurants de la ville. La ville est également bien fournie en hébergements.

Au centre de la ville nous pouvons nous connecter gratuitement au WiFi fourni par la ville. Durant notre étape "Internet", un monsieur vient nous proposer un emplacement de camping chez lui. Nous décidons de le suivre... Ce sympathique habitant réside à l'extérieur de la ville, au calme et nous acceptons avec plaisir son emplacement.

Où dormir à Žabljak ?
Recherche et réservation d'hôtels à Žabljak

Campings :

  • "Razvršje", là où nous avons loger (camping familial ; accueil très sympathique, ce charmant monsieur nous a proposé un café et un alcool local ; le lieu dispose de quelques places de camping, ainsi que des locations en chalet ; au calme ; organise également des visites ou du rafting ; vend du miel ; bien situé pour randonnée vers le Lac Noir ; )
  • "Kod Boce" (camping familial ; très correct ; WiFi gratuit ; bien situé pour randonner vers le Lac Noir ; )

Chiffre de la journée : 90 km parcourus

À notre réveil nous sommes confrontés aux premières gelées matinales (nous sommes en novembre et à 1 450 m d'altitude) ! Le ciel s'est complètement dégagé durant la nuit, ce qui laisse présager une journée magnifiquement ensoleillée !

Lac Noir

Ce matin nous partons visiter le Lac Noir (Crno Jezero en monténégrin) ; nous nous rendons au parking le plus proche (2 EUR) pour atteindre le lac. Il nous faut encore marcher un petit kilomètre sur une route piétonne pour atteindre le lac (droit d'entrée à 2 EUR/pers.). Il est normalement possible d'en faire le tour à pied, mais nous nous contentons d'un tout petit bout de chemin. La luminosité que nous avons ce matin est exceptionnelle.

Plus de photos du Lac Noir...

Canyon de Tara

Nous quittons la ville de Žabljak et continuons notre route vers l'Est. Quelques kilomètres après, nous arrivons au canyon de Tara que nous longeons un bon moment. Ce canyon fait 80 km de longueur et jusqu'à 1 300 m de profondeur, ce qui fait de lui le plus grand canyon d'Europe ! Un pont spectaculaire, appelé le pont Tara, traverse le canyon à 135 m au-dessus de la rivière du même nom ; il vaut le coup d'être traversé en voiture ou encore mieux, à pied !

Plus de photos du canyon et du pont de Tara...

Nous suivons la route qui longe la rivière au fond du canyon de Tara, soit 30 km de route dans le canyon. Ensuite, le paysage devient plus plat. Nous quittons ici le Parc national de Durmitor.


Nous arrivons ensuite à la ville de Mojkovac. À partir de là, nous prenons la route 2-E65, une route très passante empruntée par de nombreux camions. Il s'agit en effet du principal lien par la route avec la Serbie qui ne se trouve qu'à 45 km ; Podgorica, la capitale du Monténégro, se trouve à 90 km. Cette route est réputée très dangereuse, avec un fort taux d'accidents !

Routes, Conduite et Prix du carburant

Il n'y a aucune autoroute au Monténégro. Les routes nationales sont en général bonnes, et sont limitées à 80 km/h. Il n'y a donc aucun péage sur les routes, en dehors du tunnel de la E80-E65 reliant Sutomore en bord de mer à Virpazar au bord du lac Skadar (4 km de long ; 5 EUR pour notre camping-car ; ) ; une écotaxe de 10 EUR doit également être payée lorsque l'on entre au Monténégro avec un véhicule (une vignette est à coller sur le pare-brise). La route qui relie Podgorica à la Serbie a la réputation d'être dangereuse, en raison du nombre important de camions qui y circulent ; donc prudence ! Les feux de croisement (codes) doivent être allumés de jour comme de nuit.

Le litre de gasoil est à 1,30 €, donc légèrement en-dessous du tarif en France, et supérieur au tarif en Albanie (novembre 2011).

Cette route est toutefois spectaculaire car elle passe au fond de gorges. De plus, nous roulons sous une explosion de couleurs chatoyantes puisque les feuilles des arbres ont pris leurs chaudes teintes automnales (début novembre). Le paysage est superbe et nous nous arrêtons tous les 500 m pour prendre des photos !

Plus de photos des forêts aux couleurs d'automne...


Monastère de Morača

Nous arrivons ensuite au monastère de Morača . Nous parquons notre camping-car sur le seul parking situé à 300 m au sud du monastère , en face des boutiques à souvenirs. Sur le parking, et c'est la première fois au Monténégro, nous sommes mal accueillis par la dame d'un petit bouiboui qui nous fait âprement comprendre que le camping-car la gène... Nous le déplaçons donc pour la contenter.

Nous marchons ensuite 300 m pour rejoindre le monastère que nous visitons. À l'extérieur, la silhouette du monastère se dessine sur le flanc de montagne ; une cascade s'élance près du monastère et tombe on fond du canyon de Morača. À l'intérieur, de magnifiques fresques datant des 16e et 17e siècles ornent les murs.

Plus de photos du monastère de Morača...

Dans le jardin du monastère nous sommes attirés par un plaqueminier (arbre à kakis) chargé de fruits ; le kaki est un fruit que nous adorons ! Nous ne prenons aucun fruit, mais l'arbre est photogénique.

Kaki

Le kaki est le fruit du plaqueminier, de la taille d'une pomme et de couleur orange, presque rouge, avec ou sans pépin selon la variété, et dont le diamètre est d'environ 10 cm. Le plaqueminier est un arbre de taille moyenne (comme un pommier). Ce fruit est originaire de Chine ; il a été largement importé et pousse aujourd'hui dans de nombreux pays comme l'Israël. Il porte donc des noms différents d'un pays à l'autre, comme le Plaquemine de Chine, le Plaquemine du Japon, la Figue Caque et bien sur, le Kaki, nom employé en France. Il est mûr en automne. D'ailleurs, l'arbre est parfois déjà sans feuille, alors que le fruit est toujours bien accroché aux branches, même lorsque que les premières gelées arrivent, comme nous le voyons à cette époque de l'année (début novembre). Nous trouvons le kaki délicieux et nous en raffolons depuis longtemps !

Il y a plus de 800 variétés de kaki dont le goût diffère d'une variété à l'autre. Très souvent, on peut ressentir une astringence (crispation des muqueuses qui donne une sensation d'âpreté) qui peut être désagréable. Cette astringence est due à la présence de tanins. Aujourd'hui, diverses variétés sont produites et sont plus ou moins astringentes. En effet, des méthodes chimiques ou naturelles sont utilisées pour diminuer l'astringence (éthanol, gaz carbonique, chaux, sélection, etc.). Par exemple, le Sharon, est une variété de kaki sans pépin. Cette variété a la propriété de former un fruit, même si la fleur n'est pas fécondée (= la parthénocarpie), il en résulte un fruit sans pépin (= apyrène) et une astringence diminuée, voire supprimée par le biais d'un traitement supplémentaire. Autre exemple, le Fuyu, de forme aplatie, a un goût légèrement vanillé ; il est originaire du Japon, mais est largement cultivé en Espagne et en Italie. Le Fuyu serait une variété non astringente qui aurait toutefois beaucoup moins de goût.

Selon la variété de kaki et sa maturité, il peut être consommé de plusieurs manières : lorsque sa chair est encore ferme, il se croque. Si la peau est trop dure, on l'épluche ; lorsque sa chair est très souple, il se mange à la cuillère. Nous en avons trouvé au Monténégro, déjà parfois trop mûrs ! Le kaki est bien adapté au climat méditerranéen, mais est plutôt rare en France, car méconnu. De plus, l'arbre supporterait le gel jusqu'à -20 °C. Par exemple, il en pousse un près de chez nous, en Alsace, et l'arbre donne beaucoup de fruits ! En France, vous en trouverez parfois au rayon fruits des supermarchés ou sur les marchés.


Monastère de Duga

Nous reprenons la route vers le nord. Sur la route, nous faisons une halte au Monastère de Duga où nous sommes chaleureusement accueillis par une jeune sœur, tout de noir vêtue. Elle parle quelques mots d'anglais et nous montre une icône sous verre qu'elle ouvre en nous expliquant qu'il y a deux ans, tous les saints dessinés sur l'icône avaient versé des larmes noires. Il persiste effectivement des traces noires sous les yeux de tous les personnages représentés sur la gravure... Elle nous montre ensuite une vierge qui est spécialement priée pour guérir les personnes atteintes de cancers... Nous restons quelques instants dans ce lieu pieu placé sur notre chemin... Nous cherchons ensuite un emplacement pour notre prochain bivouac (car la sœur refuse gentiment que nous restions à proximité du monastère).


Nous continuons notre route et peu de temps après, nous nous arrêtons sur le parking du restoroute "MD Potoci" dont le propriétaire nous autorise à bivouaquer sur place (11 EUR le repas complet ; bons plats copieux et peu chers ; ). Le propriétaire, très sympathique, nous propose même de nous faire entrer dans le jardin de l'établissement, afin que nous soyons plus au calme . Ce restoroute est fréquenté par les routiers monténégrins et serbes. Nous dînons avec plaisir dans le restaurant, puisque nous avons été si bien accueillis par le restaurateur (bons plats copieux et peu chers). Là encore, nous nous débrouillons comme nous pouvons avec la langue car les monténégrins parlent parfois l'anglais ou l'italien mais rarement le français.

Langue, Contact, Communication et Sécurité

La langue parlée au Monténégro est bien entendu le monténégrin. Les monténégrins parlent rarement l'anglais et encore plus rarement le français. Cependant, l'italien est souvent pratiqué. Pour information, "bonjour" se dit "Zdravo". Le monténégrin, la langue officielle du pays, est un mélange serbo-croate qui nous fait d'avantage penser au russe, d'autant plus que pour dire "oui", les monténégrins disent "da" (= "oui" en russe) ! À de nombreux endroits, il est écrit "dobrodošli", qui signifie "bienvenue" ; "jezero" signifie "lac" ; "tvrdava" signifie forteresse. Au Monténégro, l'accueil semble parfois froid, mais généralement il est chaleureux. Les monténégrins sont fiers de nous raconter l'histoire de leur pays. Bivouaquer (camping sauvage) a été facile et cela a été un véritable plaisir, que ce soit en montagne ou dans les petites villes. Nous n'avons croisé en tout que 5 camping-cars, dont un français, bien que le Monténégro ait la réputation d'être plutôt sûr. Sur les 8 nuits passées au Monténégro, nous avons bivouaqué 6 nuits et passé seulement 2 nuits sur un terrain de camping (ou similaire). L'infrastructure routière est plutôt bonne et sécurisante. Sur certaines portions de routes, la circulation de poids lourds est assez intense et demande à être plus vigilant, bien que nous n'ayons pas remarqué de conduite dangereuse, contrairement à ce que nous avions lu sur Internet avant notre voyage. De la même façon, nous n'avons pas ressenti de tentative d'arnaque, ou de tarifs gonflés pour les produits.

Chiffre de la journée : 140 km parcourus

Le lendemain matin, nous rejoignons rapidement Podgorica, la capitale du Monténégro, que nous ne faisons que traverser. Dans une cuvette entourée de montagnes, cette ville à échelle humaine comporte seulement quelques immeubles. Ici, pas d'embouteillages ! Nous traversons la ville en seulement quelques minutes !


Parc national du Lac de Skadar

Nous prenons ensuite la route en direction de Cetinje. Bien avant Cetinje, nous quittons la nationale pour prendre une petite route en direction de Rijeka Crnojevica . Peu de kilomètres après, nous pénétrons dans le Parc national du Lac de Skadar (ou Skadarsko Jezero). Ce parc national englobe toute la partie monténégrine du lac Skadar (ou Shkodra, ou encore Shkodrës), ce dernier étant partagé entre l'Albanie et le Monténégro. Le lac Skadar est long d'environ 35 km et large d'environ 13 km. Il est le plus grand lac d'eau douce des Balkans et est un paradis pour les oiseaux. Sa taille peu varier de plusieurs kilomètres selon la saison et la pluviométrie. L'extrémité nord-ouest du lac se termine par de nombreux canaux aux abords marécageux, au beau milieu de la montagne. Nous observons les premiers canaux situés 150 m plus bas : c'est magnifique, d'autant plus que la végétation a revêtu ses chaudes couleurs d'automne !

La route est étroite et sinueuse. Une fois arrivés au village de Rijeka Crnojevica, nous empruntons le pont qui nous permet de poursuivre le contournement du lac Skadar. La route devient vraiment étroite et heureusement, nous ne croisons aucun autre véhicule, seulement des moutons . L'environnement est tellement beau que nous décidons de nous arrêter pour la nuit (au petit village de Kormarno, loin de tout ; ) ! Il est 17h et la nuit tombe déjà !

Chiffre de la journée : 60 km parcourus

Tôt le matin, nous profitons encore une fois du cadre de ce magnifique parc national en continuant notre route jusqu'à son extrémité sud où se trouve le village de Virpazar.

Le village de Virpazar se trouve au bord du lac Skadar et offre la possibilité de faire des sorties en bateau, en direction, par exemple, de GrmoZur, Rijeka Crnojevića ou Murići. Il semblerait que de nombreux pélicans fréquentent le lac.

Hébergements et Restaurants à Virpazar

Le village de Virpazar dispose de quelques hôtels. En voici un que nous avons relevé :

  • "Hotel Restoran Pelikan" (organise également des tours de bateau sur le lac Skadar (prestations non testées) ; www)
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Nous faisons ensuite demi-tour et repassons les villages de Kormarno et Rijeka Crnojevića. Le village de Rijeka Crnojevića se trouve au bord d'un canal du lac Skadar ; il est également possible de faire des sorties en bateau (non testé). Là aussi, ce village est bien fourni en restaurants et en hébergements.

De Rijeka Crnojevića, nous prenons cette fois la route vers l'ouest en direction de Cetinje et nous quittons le Parc national du Lac Skadar.

Plus de photos du parc national du Lac Skadar...


Cetinje

Cetinje (ou Centinje) était autrefois une ville royale ainsi que l'ancienne capitale du Monténégro ; malgré sa richesse historique et pour des raisons de planning, nous ne faisons que traverser la ville. Elle fut, en des temps passés, le siège du roi Nikola et un musée lui est consacré. Elle reste donc aujourd'hui la capitale historique du pays et accueille, par ailleurs, la résidence principale du Président de la République du Monténégro.


Parc national du Lovćen

À Cetinje, nous prenons une route secondaire pour rejoindre le Parc national du Lovćen. Ce parc national se trouve en pleine chaîne montagneuse des Alpes dinariques dont le pic Stirovnik culmine à 1 749 m. Le parc semble bien organisé pour accueillir les visiteurs.

Non loin du pic Stirovnik se trouve le mausolée de Petar II Petrovic Njegos, un célèbre écrivain natif du pays. Pour nous y rendre, nous rejoignons le tout petit parking qui se trouve à proximité, puis nous empruntons un long escalier qui permet de rejoindre le mausolée (3 EUR/pers.). En dehors de la vue sur les montagnes, il n'y a rien d'extraordinaire. Un petit chemin placé à l'arrière du mausolée permet d'avoir une belle vue sur les montagnes jusqu'aux Bouches de Kotor.

Plus de photos du parc national du Lovćen...


Nous quittons le Parc national du Lovćen en empruntant une toute petite route en direction de l'ouest. À mi-chemin , nous sommes encore à 1 200 m d'altitude et avons devant nous les Bouches de Kotor, une baie de la mer Adriatique située 1 200 m plus bas. La vue est époustouflante... Cette petite portion de route n'est toutefois pas conseillée à tous les camping-cars car elle est vraiment très étroite et offre peu d'emplacements pour se garer ; de surcroît, il y a quelques tunnels très bas (notre camping-car de 3 m de haut est passé, mais... ; ).

Des photos des Bouches de Kotor...


Njeguši

Nous continuons sur cette route étroite et accédons à une autre route un peu plus large. Nous prenons à gauche, direction la ville de Kotor. La route de droite mène, environ 1 km plus loin, au village de Njeguši connu pour son architecture traditionnelle, son fromage, son prosciutto (jambon sec) et son kastradina (viande séchée de mouton).


Pour se rendre à la ville de Kotor, il nous faut emprunter la route Serpentine de Kotor composée de 25 virages. Cette route est impressionnante et interminable ; chaque virage est numéroté ce qui permet de faire le compte à rebours ! Une fois en bas, nous passons la ville de Kotor que nous prévoyons de visiter, avec la baie, 2 jours plus tard (voir Bouches de Kotor).


Petrovac

En attendant, nous prenons à nouveau la route principale qui longe la mer Adriatique pour redescendre jusqu'à Petrovac. Nous arrivons dans la pénombre et nous nous posons pour la nuit dans un parc arboré (en chantier pour des travaux) situé en face de la mer ( ). Nous dinons dans l'un des nombreux restaurants situés au bord de mer, le "Restoran Odiseja" (16 EUR le repas complet ; ).

Chiffre de la journée : 130 km parcourus

La nuit est calme et nous partons tôt le matin visiter la ville. L'endroit situé en bord de mer est agréable et l'eau est vraiment très limpide ! Nous imaginons cette plage longue de 600 m en plein été, bondée de vacanciers ! Nous sommes mi-novembre et en raison de la froidure de l'eau, nous ne tentons pas la baignade !

Où dormir à Petrovac ?
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Campings :

  • "Maslina" (situé à 1,5 km de Petrovac ; confortable ; ombragé ; à 200 m de la plage ; commerce et restaurant à proximité ; WiFi gratuit ; 9 EUR/nuit avec électricité ; )

Au large, à 800 m de la côte, se trouvent deux îlots : Sveta Neđelja et Katič. Sur l'îlots Sveta Neđelja, a été construit une petite chapelle.

Plus de photos de Petrovac...


Sveti Stefan

Nous reprenons la route vers le nord, en suivant la route principale côtière 2/E80/E65 jusqu'à Sveti Stefan que l'on ne peut rater car une partie du village est implantée sur une petite presqu'île fortifiée. Nous arrivons tout d'abord au nouveau village de Sveti Stefan qui se situe sur le continent en bord de mer. Pour rejoindre la presqu'île, nous devons laisser le camping-car sur un parking. Le coût du parking étant élevé, nous préférons le garer plus loin. La presqu'île est reliée au continent par un étroit isthme de sable sur lequel une digue a été construite. Ce vieux village fortifié de pêcheurs, qui se détache sur le fond bleu azur de la mer, a un charme certain, même si certains bâtiments ont visiblement été convertis en hôtel. Nous rejoignons la presqu'île à pied mais trouvons porte close car le site est fermé en raison de travaux. Nous nous contentons alors de passer un peu de temps sur l'une des plages en face de la presqu'île. C'est également à cet endroit que se trouve la majorité des hôtels.

Où dormir à Sveti Stefan ?
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Plus de photos de Sveti Stefan...


Budva

Encore un peu plus au nord, se trouve la ville de Budva, le St-Tropez du Monténégro ! Après avoir stationné notre camping-car sur un parking payant (1 EUR), nous visitons le bord de mer de Budva. La vieille ville fortifiée se trouve d'ailleurs en bord de mer. Ici, pas de voiture et la promenade à travers les ruelles piétonnes de cette ville vieille de 2 500 ans est vraiment très agréable ! À l'ouest de la vieille ville se trouve une plage appelée La tête de Richard . Plus à l'ouest, un sentier longe une partie rocheuse pour rejoindre deux autres plages appelées Mogren . Au nord-est de la vieille ville se trouve la marina où sont parqués de grands yachts et voiliers. En continuant vers l'Est, se trouve la plus grande plage de Budva, appelée la Plage Slovène , qui se situe en face de la nouvelle ville de Budva. C'est également ici que se trouve la majorité des hôtels.

Où dormir à Budva ?
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Budva est réputée pour son ambiance festive et attire la jet set. La région de Budva est d'ailleurs surnommée Budva Riviera. Les magasins de luxe sont bien implantés et les restaurants, bars chics et les boîtes de nuit ne manquent pas ! Nous en profitons d'ailleurs pour déjeuner dans un petit restaurant proche de la marina, le "Jadran" (8 EUR le repas complet).

Plus de photos de Budva...


Bouches de Kotor

Nous reprenons la route, toujours vers le nord. La route principale côtière 2/E80/E65 quitte le bord de mer et traverse un tunnel de presque 2 km, puis arrive à la ville de Kotor, située au bord des Bouches de Kotor. Les Bouches de Kotor (ou Boka Kotorska) sont des fjords, uniques dans cette partie de l'Europe : un site magnifique de toute beauté ! Imaginez un bras de la mer Adriatique bordé de toutes parts par de magnifiques monts aux sommets escarpés au bas desquels se dessinent de magnifiques villages de vieilles pierres...

La toute petite route que nous avons empruntée il y a 2 jours, en arrivant du Parc national du Lovcen, nous offre une vue grandiose sur les Bouches de Kotor. À mi-chemin nous nous arrêtons à un point de vue époustouflant ! Attention, cette route est vraiment étroite et ne dispose pas de grands espaces de stationnement. Nous l'avons empruntée en camping-car, mais nous étions au mois de novembre et nous n'avons croisé que très peu de véhicules. Nous la déconseillons aux camping-cars en pleine saison touristique, d'autant plus qu'il y a de petits tunnels qui ne sont pas bien hauts .

Plus bas, se trouve une route plus grande et plus facile d'accès pour un camping-car. Il s'agit de la route qui relie Cetinje à la ville de Kotor et qui est appelée la route Serpentine de Kotor car elle est composée de 25 virages, tous numérotés !

Kotor

Située en plein dans les Bouches de Kotor, la ville de Kotor possède un grand port où stationnent de nombreux voiliers et dans lequel arrivent d'immenses bateaux de croisière. Comme certaines villes méditerranéennes qui bordent la côte sud de la France, cet endroit semble également attirer la jet-set. Il est vrai que l'endroit est particulièrement agréable et nous nous y sentons bien ! Nous posons notre camping-car pour la nuit sur un petit parking non loin du port . Autre possibilité : il y a un parking à coté du port, où il est possible de passer la nuit pour 1 EUR/h .

Chiffre de la journée : 50 km parcourus

Le lendemain matin non partons à pied, visiter la vieille ville fortifiée de Kotor, classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Plus de photos de la ville de Kotor...

Où dormir à Kotor ?
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À l'arrière de la vieille ville et à flan de montagne, se dresse une belle muraille qui monte jusqu'à d'anciennes ruines : la forteresse Saint-Jean (ou Tvrdava Svetog Ivan en monténégrin), située 280 m plus haut. Plusieurs sentiers partiellement aménagés permettent d'atteindre la forteresse (3 EUR/pers., mais en cette saison (novembre), c'est gratuit pour nous ; ouvert de 8h à 20h ; plan : ). Une fois en-haut, certains endroits ne sont pas sécurisés, il faut donc être prudent. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est la vue grandiose sur Kotor et les Bouches. Le sentier passe à proximité d'une église et à l'arrière de la forteresse se trouve une chapelle.

Nous quittons la ville de Kotor pour passer de l'autre côté des Bouches de Kotor. Pour cela, il existe deux possibilités : soit prendre un ferry reliant les petites villes de Lepetane (ou Lepetani) et Kamenari, soit faire le tour des Bouches par la route qui longe le bord de mer (c'est l'option que nous choisissons). Cela ajoute environ 28 km par rapport à la version "ferry", mais le paysage est tout simplement sublime !

Orahovac

Sur le trajet, nous passons le beau village de pêcheurs d'Orahovac.

Plus de photos d'Orahovac...

Perast

Puis vient le magnifique village de Perast, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, dont l'église Notre-Dame-du-Rosaire dresse fièrement son clocher vers les cieux.

Nous déjeunons dans le restaurant "Conte Nautilus" (terrasse en bord de mer ; magnifique cadre ; service haut de gamme ; très bon ; 21 EUR le repas complet ; fait également hôtel ; ).

Plus de photos de Perast...

Saint-Georges et Notre-Dame-du-Rocher

En face de Perast, se trouvent les îlots Saint-Georges et Notre-Dame-du-Rocher. Une abbaye a été érigée sur l'îlot Saint-Georges. Juste à côté, se trouve l'îlot Notre-Dame-du-Rocher (ou Gospa od Skrpjela), parfois encore appelé Notre-Dame-du-Récif, une petite île artificielle construite à partir du 15e siècle. La légende raconte qu'un habitant de Perast a été guéri miraculeusement après avoir trouvé une icône de la Vierge sur le rocher. S'en est suivi un renflouage de roches autour du rocher miraculeux qui servit donc de base pour édifier l'île sur laquelle une église fut bâtie. Il est possible de rejoindre ces îles par bateau-taxi (non testé).

Plus de photos des îlots Saint-Georges et Notre-Dame-du-Rocher...

Nous continuons notre route et traversons un village au nom imprononçable, Strp , puis Kamenari, où arrivent et d'où partent les ferries pour relier l'autre côté des Bouches de Kotor. Encore un peu plus loin nous arrivons au village de Bijela, et décidons d'y stopper pour la nuit, puisque nous avons repéré un camping. Le camping "Zloković" est désert en cette saison, mais nous sommes chaleureusement accueillis par les propriétaires. Ils nous invitent à boire l'apéritif et nous offrent un plateau repas confectionné de jambon, fromage et olives du pays (excellent accueil très chaleureux ; situé en bord de mer, mais la vue donne malheureusement sur des sites industriels ; ).

Plus de photos des Bouches de Kotor...

Chiffre de la journée : 30 km parcourus


La suite de notre voyage

Peu après le village de Bijela, nous quittons les Bouches de Kotor ; 9 km plus loin, nous arrivons à la frontière Monténégro-Croatie. Le passage de la douane se fait rapidement.

Côté Croatie, nous roulons sur la route côtière en direction de Dubrovnik qui ne se trouve qu'à (environ) 40 km de la frontière !

Pour connaître la suite de notre aventure : La Croatie

Chiffre de la journée : 65 km parcourus (23 km au Monténégro + 42 km en Croatie)


Informations complémentaires

Hébergements au Monténégro
Recherche et réservation d'hôtels au Monténégro

"Sobe" signifie "Chambres", en général, cela correspond à une chambre à louer.

Billet d'avion pour le Monténégro
Recherche et réservation d'un billet d'avion pour le Monténégro
Remerciements

Nous remercions chaleureusement Soize et René, des amis camping-caristes rencontrés au Maroc, pour nous avoir communiqué leurs aires de stationnement et commentaires suite à leur voyage au Monténégro qui s'est déroulé un an après le nôtre. Ils avaient eux-mêmes utilisé nos informations pour effectuer leur voyage.

Avant de partir

Données clés du voyage

Pays visité :
Monténégro
Villes ou villages visités :
Dobra Voda - Stari Bar - Žabljak - Petrovac - Sveti Stefan - Budva - Kotor - Orahovac - Perast
Sites visités :
Monastère d'Ostrog - Parc national de Durmitor (Lac Noir - Canyon de Tara) - Monastère de Morača - Parc national du Lac Skadar - Parc national du Lovćen - Bouches de Kotor
Le voyage :
du 7 au 15 novembre 2011 (8 jours)
Hébergements :
Bivouac - Camping
Moyen de transport :
Camping-car
Nombre de personnes :
3 (Emmanuelle, Gilles et Yann (4 ans))
Langues utilisées :
Anglais
Monnaie en cours :
EUR (Euro)
Distance parcourue :
680 km

Conclusion - Pourquoi aller au Monténégro ?

Nous venons de passer 8 jours au Monténégro et sommes particulièrement ravis d'avoir découvert ce pays dont la beauté de certains sites nous a subjugué !
La côte Adriatique du pays, très accidentée, offre de magnifiques paysages, avec quelques plages de galets qui semblent vouloir rivaliser avec la côte d'Azur en France. Le pays semble en pleine explosion touristique et les monténégrins ne semblent manquer de rien. Côté gastronomie, nous nous sommes régalés de spécialités diverses pour la somme de 15 € en moyenne par personne le repas complet avec boisson.

Le pays nous a semblé assez propre, en tout cas bien plus que l'Albanie, la Grèce ou la Turquie ! Nous nous permettons de rajouter que des amis (Carole et Cyril) ont pu constater que les plages étaient bondées de monde et pas très propres en pleine saison touristique (juillet-août).

J'espère que le résumé de notre voyage vous aura donné envie de découvrir ce très joli pays, encore méconnu et pourtant si proche de chez nous !

Nous vous rappelons également de nos outils de notre site que nous mettons à votre disposition :
* Où et Quand partir - des fiches pays classées par climat et centres d'intérêts en fonction de votre budget et des heures de vols souhaitées
* Notre comparateur de billets d'avion qui vous permet de trouver les meilleurs tarifs ainsi que les meilleurs aéroports de départ et d'arrivée en fonction d'une destination
* Nos autres comparateurs pour vos séjours, hôtels et location de véhicules.

Nous vous remercions de votre intérêt et vous souhaitons bon vent !

Emmanuelle & Gilles

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