Carte Croatie

Croatie

Le Sud de la Croatie

Le Sud de la Croatie - Croatie
Le Sud de la Croatie - Croatie
Le Sud de la Croatie - Croatie
Le Sud de la Croatie - Croatie
Le Sud de la Croatie - Croatie

La Croatie est un pays issu de l'ex-Yougoslavie. Souhaitant se détacher de la Yougoslavie, elle déclare en effet son indépendance le 8 octobre 1991 ; le gouvernement yougoslave ne l'accepte pas et s'engage alors dans une guerre. Bien que l'indépendance de la Croatie ait été reconnue internationalement en 1992, la guerre continue encore plusieurs années (environ 5 ans). Lors de l'indépendance du pays, c'est la ville de Zagreb qui est choisie pour devenir la capitale de la Croatie. Le 1er juillet 2013, la Croatie (ou Hrvatska en croate) entre dans l'UE (Union Européenne), mais conserve pour l'instant sa monnaie, à savoir le Kuna (HRK). Après la Slovénie, c'est le second pays de l'ex-Yougoslavie à entrer dans l'UE.

Union européenne, Visa et Monnaie

La Croatie fait partie de l'UE (Union Européenne) depuis le 1er juillet 2013 ce qui permet aux ressortissants européens de voyager avec facilité dans ce pays (exemple pour les ressortissants français : pas de visa nécessaire et une carte nationale d'identité en cours de validité suffit). Cependant, la Croatie ne fait pas encore partie de l'espace de Schengen (libre circulation des personnes) et conserve donc les contrôles douaniers à ses frontières. De plus, la Croatie conserve encore pour l'instant sa propre monnaie, à savoir le Kuna, abrégé par HRK, ou par KN. Comme dans la plupart des pays, il est toujours plus intéressant de payer avec la monnaie locale, plutôt qu'en Euro ou Dollar américain. Changer des Euros en Kunas peut aisément se faire à la frontière, à un aéroport, dans une banque du pays ou encore dans certaines boutiques. Informations actualisées en 2014 ; pour obtenir une information récente : Ministère des Affaires étrangères.

Touristiquement, la Croatie est surtout connue pour sa côte Adriatique et ses îles.

Nos visites en Croatie

Nous avions rapidement traversé la Croatie en novembre 2011, lors de notre périple jusqu'en Turquie. Nous souhaitions toutefois découvrir plus en profondeur ce pays nouvellement européen, c'est pourquoi nous avons décidé d'y retourner en 2013. Il semblerait par ailleurs que la Croatie soit devenue une destination à la mode !

Mode d'emploi :
Nord de la Croatie :
  • Krapina - Zagreb
Ouest de la Croatie :
  • Poreč - Rovinj - Pula - Rt Kamenjak - Ile de Krk - Ile de Lošinj - Château de Nehaj - Parc national des lacs de Plitvice - Ile de Pag - Zadar
Sud de la Croatie (sur cette page) :

Pour ce voyage, nous étions munis d'une carte routière "Europe", d'un GPS Tomtom sur iPhone, du Guide du Routard et du Lonely Planet.

Aller en Croatie

Nous avons pour la première fois traversé la Croatie (ou Hrvatska en croate) en 2011, au retour de notre périple en Turquie. Après 3 mois de voyage à travers les pays suivants : Allemagne (2 jours) - Autriche (4 jours) - Hongrie (4 jours) - Roumanie (7 jours) - Bulgarie (1 jour) - Turquie (36 jours) - Grèce (26 jours) - Albanie (7 jours) - Monténégro (8 jours), nous avons atteint la côte croate par le sud, non loin de Dubrovnik.

En 2013, nous sommes revenus en Croatie après avoir passé 13 jours en Slovénie et 1 jour en Bosnie-Herzégovine. Nous avons à nouveau débuté notre visite de la côte croate par le sud.

Comment rejoindre la Croatie

Avec son propre véhicule :
Pour rejoindre la Croatie avec son propre véhicule depuis la France, il faut parcourir environ 670 km de frontière à frontière. Plusieurs itinéraires sont possibles. Le trajet le plus court par la voie terrestre depuis Paris, passe par l'Italie (UE) et la Slovénie (UE), ce qui totalise 1 300 km de Paris à la frontière croate. Un autre itinéraire qui totalise à peu près la même distance, passe par l'Allemagne (UE), l'Autriche (UE) et la Slovénie (UE). Autre alternative : via la Suisse. Ces itinéraires sont entièrement constitués d'autoroutes. L'itinéraire à choisir dépendra de votre point de départ en France et de votre destination finale en Croatie.

Une autre option est de se rendre sur la côte adriatique italienne et de prendre un ferry jusqu'aux ports de Dubrovnik, Split ou Zadar. En Italie, les ferries partent d'Ancona, Pescara, Bari ou encore de Venise. L'avantage de ce choix est de pouvoir se reposer durant la traversée en ferry. Exemple de tarif : le trajet en ferry d'Ancona en Italie, jusqu'à Split en Croatie coûte environ 160 EUR pour un véhicule de type fourgon + 2 personnes.

La Croatie fait partie de l'UE (Union Européenne), mais pas de l'espace Schengen (libre circulation des personnes) : elle conserve donc les contrôles douaniers aux frontières. Le passage avec son propre véhicule ne pose généralement pas de problème. Il faut toutefois vérifier si l'assurance automobile du véhicule est valable en Croatie (présence du code HR (non barré) sur la carte verte), c'est en général le cas. Dans le cas contraire, il faut voir ce point avec son assureur pour souscrire une assurance complémentaire pour ce pays.

Concernant le coût total du trajet, il faut prendre en compte le carburant, les péages (France et Italie), les vignettes (Suisse, Autriche et Slovénie), sans oublier les éventuels ferries.

En avion :
Il est bien entendu possible de rejoindre la Croatie beaucoup plus rapidement en avion. De nombreuses liaisons existent avec la capitale Zagreb, mais également avec d'autres lieux touristiques comme Dubrovnik, Split, Zadar, Pula et Rijeka (aéroport sur l'île de Krk), ainsi que quelques vols pour Bol (île de Brač).

Recherche et réservation d'un billet d'avion pour la Croatie

Même si nous étions véhiculés, ce récit s'adresse à tout le monde. Que vous soyez en voiture, en camping-car, à moto, en transport en commun ou en voyage organisé, nous essayons dans ce récit de donner le maximum d'informations pratiques pour tous les types de voyageurs, le tout illustré de nombreuses photos, de cartes et de coordonnées GPS.

Ce récit est le fruit de 2 voyages effectués en Croatie. Pour la commodité de lecture, nous avons classé les lieux du sud au nord, ce qui correspond justement à notre sens de parcours pour nos 2 voyages (l'un en 2011, l'autre en 2013). Plutôt que de tout rédiger sur un seul récit, nous l'avons éclaté en 3 récits : celui-ci est intitulé "Le Sud de la Croatie", mais il y a également "L'Ouest de la Croatie" ainsi que "Le Nord de la Croatie".

En novembre 2011, nous sommes arrivés en Croatie par le Monténégro et plus précisément par les Bouches de Kotor en empruntant la route côtière longeant l'Adriatique. En 2011, la Croatie ne fait pas encore partie de l'UE mais le passage de la douane se fait tout de même rapidement et nous avons droit à un nouveau tampon dans nos passeports.

Frontière, Douanes et Visa

Les pays frontaliers de la Croatie sont la Slovénie (UE), la Hongrie (UE), la Serbie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro. Les postes de frontière et de douane sont donc nombreux, et existent avec tous ces pays frontaliers.

Il est également possible d'arriver par bateau depuis l'Italie (UE) ou encore par avion.

Le passage de la douane croate est en général rapide pour les citoyens de l'UE (nous avons mis moins d'une minute).

Pour un français, aucun visa n'est exigé et une carte nationale d'identité en cours de validité suffit. Informations actualisées en 2014 (pour obtenir une information récente : Ministère des Affaires étrangères)


Dubrovnik

Notre voyage jusqu'à Dubrovnik (qui ne se trouve qu'à environ 40 km de la frontière monténégrine) se fait par la route côtière E65. Dans cette région croate, appelée Dalmatie du Sud, il n'y a pas d'autoroute, mais seulement une route longeant une merveilleuse côte : la côte dalmate (ou côte dalmatienne). Dès notre entrée dans le pays, des forêts de cyprès bordent la route de part et d'autre ! Les paysages montagneux sont superbes et contrastent avec le bleu turquoise de la mer que nous longeons jusqu'à Dubrovnik. En arrivant à Dubrovnik, la route côtière est en hauteur et offre une vue magnifique sur la ville et la vieille ville. Nous comprenons aisément pourquoi Dubrovnik est surnommée la "perle de l'Adriatique" !

Nous sentons immédiatement que le tourisme est davantage présent ici, si on le compare aux pays précédemment visités (Monténégro et Albanie) ! Nous concernant, et ceci étant certainement dû à l'afflux de camping-cars en été, nous trouvons difficilement des parkings pour garer notre véhicule puisque tous les parkings et certains accès sont interdits aux camping-cars ! Donc après avoir sillonné la ville durant près d'une heure, nous posons notre camping-car sur une aire de repos, au bord de la route nationale, à 1,5 km de la ville. La meilleure manière de visiter Dubrovnik sans contrainte, eut été de poser le camping-car sur un terrain de camping situé non loin de la ville, mais pour des raisons de planning, nous ne souhaitions pas passer la nuit ici. Quant aux hébergements, ils ne manquent pas à Dubrovnik !

Où dormir à Dubrovnik ?

Étant une ville très touristique, Dubrovnik dispose de nombreux hébergements (hôtels, chambres chez l'habitant (sobe en croate), etc.).

Recherche et réservation d'un hôtel à Dubrovnik

Camping :

  • "Camping Solitudo" (situé à Dubrovnik, à 4,5 km du centre historique ; )
  • "Camping Kupari" (situé dans le village de Kupari, à environ 9 km à l'Est de Dubrovnik ; non visité, camping qui nous a été communiqué par des amis ; )
  • "Camping Kate" (situé à Mlini, à environ 10 km à l'Est de Dubrovnik ; )

Nous cantonnons notre visite à la vieille ville dont les remparts, qui se détachent sur fond de ciel bleu, surplombent la mer aux eaux cristallines ! Cette partie de la ville a été presque totalement détruite durant la guerre de Yougoslavie (bombardement de Dubrovnik en 1991 et 1992), mais a été reconstruite à l'identique après la guerre. Aujourd'hui, la vieille ville est inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Cette partie de la ville est fortifiée et est remarquablement bien conservée. Plusieurs portes permettent d'accéder à la vieille ville dont il est agréable de sillonner les ruelles car tout est réservé aux piétons ! Durant les mois de juillet et août, la vieille ville est envahie de touristes, mais comme nous sommes au mois de novembre, il y a beaucoup moins de monde ! La large artère principale, appelée Stradun, est la première chose que l'on voit lorsque l'on entre dans la vieille ville. Le sol est fait de marbre (attention, ça glisse !). On découvre ensuite de magnifiques bâtiments datant du moyen-âge, de la Renaissance, et de style Baroque, séparés par d'étroites ruelles. Parmi eux, il y a la Cathédrale de l'Assomption, la Tour de l'horloge, le Monastère franciscain, le Palais du Recteur, la Fontaine d'Onofrio, etc., ainsi que plusieurs musées. L'une des visites incontournables est le parcours des remparts (10 EUR/pers.). Nous nous baladons durant deux bonnes heures et profitons des nombreux restaurants pour déjeuner. Pour les fans de visites, une carte d'accès aux lieux touristiques est disponible à prix réduit (18 EUR pour 24h ; 24 EUR pour 3 jours ; 30 EUR pour 1 semaine ; elle donne accès aux transports publics ainsi qu'à 8 entrées ; elle est vendue à l'office du tourisme, dans les hôtels, les agences de voyages et dans les lieux à visiter).

Plus de photos de Dubrovnik...

À côté de la vieille ville, un téléphérique permet d'atteindre le mont Srđ, situé à une hauteur d'environ 400 m, et qui offre une vue d'ensemble sur Dubrovnik. Quelques plages entourent la ville mais lors de notre visite au mois de novembre (1er voyage en Croatie en novembre 2011), le climat n'était pas vraiment adapté à la baignade !

Depuis Dubrovnik, il est possible de rejoindre les îles de Lokrum, Koločep, Lopud, Šipan, Jakljan, Mljet, Korčula, etc.. Les bateaux et les liaisons sont nombreux. Des ferries permettant le transport de véhicules existent pour certaines destinations. Depuis Dubrovnik, il est également facile d'organiser un tour, à la journée, d'une ou de plusieurs îles. La région de Dubrovnik est donc une bonne base pour organiser le reste de son séjour.

Liaisons avec les îles croates

De nombreuses liaisons existent entre le continent et les îles croates, et même inter-îles. Pour les plus grandes îles, il y a des liaisons avec des ferries qui permettent le transport de véhicules, voire de camping-cars ou de bus. Les vélos sont généralement admis mais sont payants. Parmi les compagnies maritimes, il y a Jadrolinija, qui propose la majorité des ferries, ou encore LNP, Rapska Plovidba, Krilo, G&V Line, etc..
Il est en général inutile de réserver car il suffit de se présenter une demi-heure à une heure avant le départ du ferry et d'acheter le billet sur place le jour du départ. Les liaisons sont, en général, fréquentes, sauf pour les petites îles. Les liaisons sont même très fréquentes en saison estivale, avec un bateau toutes les heures pour certains trajets.


Dans la même journée, nous quittons Dubrovnik pour poursuivre notre chemin. Nous longeons toujours la côte dalmate en direction du nord. Nous passons à côté de la presqu'île de Pelješac, que l'on remarque facilement grâce à la muraille de Ston, un grand rempart construit à flan de colline et qui fait penser à la Grande Muraille de Chine. En 2011, nous ne faisons que passer. En 2013, nous gagnons la presqu'île de Pelješac, pour nous reposer du voyage (2 jours dans le camping "Prapratno" ; situé à côté du port), avant de nous rendre sur l'île de Mljet. Nous visiterons la presqu'île, à notre retour...


Ile de Mljet

Nous nous rendons donc sur la presqu'île de Pelješac pour rejoindre le port de Prapratno , d'où l'on pourra prendre un ferry pour rejoindre l'île de Mljet (à prononcer comme "miette" de pain).

Tout se passe très simplement. Nous nous présentons au port, arrêtons notre camping-car dans la file de véhicule en attente, cherchons nos billets d'embarquement, puis attendons le prochain départ. 1h après, nous embarquons et 45 minutes plus tard, nous débarquons avec notre camping-car au port de Sobra sur l'île de Mljet.

Comment rejoindre l'île de Mljet

Il est possible de rejoindre l'île de Mljet exclusivement en bateau vers les ports de Sobra et Polače. Les départs se font :

  • depuis Prapratno situé sur la presqu'île de Pelješac, qui correspond au trajet le moins long (compagnie Jadrolinija ; 45 min de navigation ; 1 bateau toutes les 3 heures environ ; 4 EUR/pers. ; 2 EUR/enfant ; 5 EUR/vélo ; 8 EUR/moto ; 17 EUR/voiture ; 31 EUR/fourgon ; 38 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 50 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m ; débarquement au port de Sobra).
  • depuis Dubrovnik.
  • depuis Orebić, également situé sur la presqu'île de Pelješac.
  • depuis l'île de Korčula.

(les tarifs indiqués correspondent à des "aller simple")

Le port de Sobra se trouve approximativement au centre le l'île. L'île fait environ 35 km de long et seulement 3 km de large en moyenne. Nous nous contentons de visiter l'extrême ouest de l'île, où se situe le Parc national de Mljet. Nous roulons donc plein ouest. Une végétation dense, majoritairement constituée de pins, se dessine au milieu des paysages montagneux ; les routes sont sinueuses et rares sont les accès à la mer. Il y a également peu de ville ou de village et, de ce fait, peu de touristes. En effet, la plupart des gens viennent ici à la journée, par ferry, catamaran, voilier ou yacht privé. Ensuite, ils louent parfois un scooter ou une voiture, souvent décapotable . Une station essence se trouve justement au port de Sobra.

Location d'un véhicule sur l'île de Mljet

En arrivant sur l'île de Mljet, les loueurs de véhicules sont présents aux ports de Sobra et Polače. Les coûts moyens sont les suivants : 39 EUR les 5 heures, 46 EUR la journée, plus le carburant.

Sur la route, nous cherchons un camping (ou autokamp, nom donné en Croatie). Au deuxième camping, nous réservons une place et repartons aussitôt visiter le parc national.

Où dormir sur l'île de Mljet ?

Les quelques hébergements sont plutôt situés à l'ouest de l'île de Mljet et plus précisément dans les villes de Pomena, Polače, Babine Kuće ou Govedari, toutes les 3 situées dans le parc national. À l'extérieur du parc, les hébergements sont plus rares ; on en trouve toutefois à Sobra, Babino Polje, Kozarica et Ropa où les chambres (sobe) et appartements à louer sont nombreux.

Recherche et réservation d'un hébergement sur l'île de Mljet

Tous les campings de l'île se trouvent à l'extérieur du parc national. Voici les campings repérés :

  • "Camping Mungos" ou "Camping Babino Polje" (situé à Babino Polje à 10 km du port de Sobra et à 17 km de Polače ; 7 EUR/pers. ; 6 EUR/emplacement ; 9 EUR/camping-car ; douches ; toilettes ; propre ; réfrigérateur à disposition ; ; depuis le camping, un sentier d'environ 2 km (dont une partie peut être pratiquée en voiture) permet d'accéder à la grotte d'Ulysse )
  • "Camping Marina" ou "Camping Ropa", où nous avons logé 2 nuits (situé à Ropa, à l'écart de la route, mais nécessite de faire 500 m sur une route étroite ; au calme ; à 17 km du port de Sobra et à 11 km de Polače ; douches chaudes ; toilettes écologiques ; peu de place pour les camping-cars ; réfrigérateurs à disposition ; salle à manger équipée de gazinières ; accueil très sympathique ; 8 EUR/pers. ; 7 EUR/camping-car ; propose des repas ; dispose de chambres ; ; à proximité du camping, se trouve un petit restaurant local, "Radulj" (chaleureux accueil ; ))

Parc national de Mljet

Aussitôt après, nous reprenons la route vers l'ouest et entrons dans le Parc national de Mljet ; puis nous arrivons au village de Polače. La traversée de Polače se fait par une ruelle si étroite que nous prions pour ne pas croiser d'autres véhicules ! Polače est un sympathique port ou se trouvent de nombreux hébergements et restaurants. Nous en profitons pour déjeuner au "Antika" (très bon). À l'autre extrémité du village, se trouvent quelques ruines. Polače est une étape importante pour se rendre dans le parc national, si l'on vient de ce côté. C'est à cet endroit qu'il faut s'acquitter des droits d'entrée pour poursuivre sa route dans le parc national (14 EUR/pers. ; donne accès à un minibus pour les personnes non véhiculées et à un bateau qui rejoint un îlot où se trouve un ancien monastère).

Le parc national englobe, entre autres, deux lacs salés : Malo Jezero et Veliko Jezero. La région est propice à la randonnée et les sentiers sont bien balisés. Le vélo est également une bonne manière de découvrir ce parc national et les loueurs sont nombreux (à Polače, ou au parking du lac Veliko Jezero ou encore au Mali Most ; 6 EUR/heure ; 16 EUR les 6 heures ; 24 EUR la journée ; 32 EUR les 24h ; 86 EUR la semaine ; on y trouve également quelques tandems ; ). Il faut donc faire un choix pour se rendre au cœur du parc national : à pied, à vélo, à minibus ou avec son véhicule ? C'est cette dernière option que nous choisissons. En continuant par la route, on nous recommande de nous garer sur un parking situé à seulement 500 m du lac Veliko Jezero (petit parking, très bien et gratuit ; ). D'autres possibilités existent : par exemple se garer au bord de la route, 1 à 1,5 km avant Pomena, les lacs étant à seulement 300 m ; ou encore, se garer sur le grand parking après Pomena (à éviter en camping-car), le lac Malo Jezero est alors à environ 700 m.

Veliko Jezero

Veliko Jezero est le plus grand des deux lacs, relié à la mer par le canal Soline (ou Vratosolina) qui est situé à côté du petit village de Soline. Depuis le parking où nous nous sommes garés, il reste à faire 500 m pour atteindre Veliko Jezero ("jezero" signifie "lac" et "veliko" signifie "gros" ou "grand"). Ensuite, il est possible de contourner le lac, mais pas d'en faire le tour en raison du canal Soline sur lequel il n'existe pas de pont. Le large sentier contournant le lac est propice aux vélos car relativement plat, large et asphalté en partie (location possible : voir paragraphe précédent). Pour les cyclistes, deux options se présentent : le petit trajet de 3,5 km en direction de l'Est, qui passe le petit village de Soline (où se trouvent quelques restaurants) et qui se termine au canal de Soline ; ou alors le grand trajet d'environ 8 km en direction de l'ouest, qui traverse le petit village de Babine Kuće, puis passe à côté de l'autre lac Malo Jezero et ensuite à proximité de l'île Sainte-Marie sur laquelle se dresse un magnifique monastère ; cette option de trajet se termine également au canal de Soline. Le canal de Soline est en fait un canal naturel d'eau de mer, qui débutait à la mer sans rejoindre le lac Veliko Jezero. Depuis, ce canal a été prolongé artificiellement par la main de l'homme jusqu'au lac ; cette partie se nomme Veliki Most. L'eau du lac Veliko Jezero est d'une limpidité incroyable et la baignade est autorisée partout. Il n'y a pas de plage, mais quelques endroits permettent l'accès à l'eau. C'est avec nos propres vélos que nous avons fait les deux tours (1 par jour) et en ce mois de juillet, en plus d'être cristalline, l'eau est délicieusement chaude !

L'île Sainte-Marie

L'île Sainte-Marie (ou Svete Marije) se trouve excentrée sur le lac Veliko Jezero. Celle-ci est visible au plus près en faisant le grand contournement du lac, ou en prenant le bateau dont le billet est inclus dans l'accès au Parc national de Mljet. Les bateaux partent toute les heures + 10 minutes depuis l'embarcadère Pristanište (le plus proche du parking), ou depuis l'embarcadère Mali Most, toutes les heures pleines. Il est également possible de rejoindre l'île en louant un kayak ou un canoë (pour deux personnes : 8 EUR/heure ; 24 EUR pour 6 heures ; 31 EUR pour la journée ; ). Sur l'île Sainte-Marie, se trouvent un magnifique monastère ancien, une église, un cimetière ainsi que deux chapelles (Saint-Jean et Sainte-Bénédicte). Dans les chapelles, les visiteurs ont pour habitude de laisser un petit papier contenant une prière ; ainsi, de nombreux petits mots s'amoncellent sur les tables. Ce monastère était occupé par des moines du 12e au 19e siècle. La visite de l'île se fait en individuel en 1/2 heure environ, et l'on peu reprendre le bateau au plus tôt 1/2 après avoir accosté ou toutes les heures suivantes. Un restaurant-bar se trouve sur l'île, pour ceux qui ont soif ou faim !

Malo Jezero

Malo Jezero est le plus petit des deux lacs salés ; il est relié à Veliko Jezero par autre petit canal creusé par la main de l'homme. Ce canal, appelé Mali Most, peut être traversé par un petit pont ("mali most" en croate, signifie "petit pont"). L'eau est plus trouble mais encore plus chaude : environ 26 °C ! D'après les scientifiques, des méduses primitives et inoffensives se trouvent dans le lac, mais elles restent en profondeur durant la journée et ne remontent à la surface que la nuit. Le tour du lac peut se faire par un sentier. Ce lac se trouve à seulement 700 m du village-port de Pomena qui attire de nombreux plaisanciers.

Grotte d'Ulysse

À l'extérieur du parc national se trouve la Grotte d'Ulysse (ou Odisejava Špilja). Sur la route entre Sobra et Polače, un petit panneau indique le début du sentier . Après 1,2 km de marche, on arrive à la grotte d'Ulysse. Dans un premier temps, on découvre la grotte par le haut, ou plutôt il s'agit d'un gouffre (attention, il est déconseillé de descendre dans le gouffre en raison des risques). En continuant sur le sentier, qui descend de plus en plus, on arrive en bord de mer, au niveau de l'entrée de la grotte. Ici, pas de plage, mais uniquement des rochers. L'accès à la mer n'est pas forcément facile. Une fois dans l'eau, il est possible de nager vers l'intérieur de la grotte. On passe dans une cavité plus étroite qui ressemble à un tunnel, pour ressortir dans le gouffre (le fond de la grotte). Une fois à l'intérieur, il fait à nouveau clair puisque la grotte est ouverte également par le haut (gouffre) ; il est alors facile de mettre pied à terre. Le bleu azur de l'eau invite vraiment à la baignade !

Nous quittons l'île de Mljet par le trajet en ferry le plus court, à savoir depuis le port de Sobra jusqu'au port de Prapratno situé sur la presqu'île de Pelješac (pour les tarifs et détails, lire "Comment rejoindre l'île de Mljet").

Pour information, un petit supermarché se trouve à quelques kilomètres de Sobra, en direction de l'ouest de l'île de Mljet .

Plus de photos de l'île de Mljet...


Presqu'île de Pelješac

Pelješac est une presqu'île longue d'environ 70 km. Depuis le continent, cette presqu'île est rapidement reconnaissable car un long rempart, qui rappelle la Grande Muraille de Chine, s'étire sur toute la colline.

Comment rejoindre la presqu'île de Pelješac

Pelješac n'est pas une île, mais bien une presqu'île rattachée au continent. Le moyen le plus simple pour rejoindre Pelješac est donc la route. Mais il est également possible de la rejoindre par la mer. En voici toutes les possibilités :

  • par la route sur son extrémité Est, parfait si vous arrivez du sud de la Croatie.
  • depuis le port de Ploče, sur le continent, vers le port de Trpanj (presqu'île de Pelješac) (compagnie Jadrolinija ; 1 h de trajet ; 1 bateau environ toutes les 3 heures ; 5 EUR/pers. ; 4 EUR/vélo ; 6 EUR/moto ; 19 EUR/voiture ; 30 EUR/fourgon ; 36 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 46 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m) ; c'est l'idéal, si vous arrivez du nord de la Croatie car bien qu'il soit possible de rejoindre le continent par la route, cette alternative fait économiser environ 100 km de route. Par la même occasion, cela permet d'éviter le passage en Bosnie-Herzégovine.
  • depuis le port de Korčula (île de Korčula) vers le port d'Orebić (presqu'île de Pelješac). Cette liaison étant très courte, il y a de nombreux bateaux (taxi, vedette, catamaran, ferry...). Exemple de tarif pour un ferry de la compagnie Jadrolinija (20 min de trajet ; 1 ferry environ toutes les heures ; 2 EUR/pers. ; 1 EUR/enfant ; 2 EUR/vélo ; 3 EUR/moto ; 10 EUR/voiture ; 17 EUR/fourgon ; 21 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 26 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m).
  • depuis le port de Sobra (île le Mljet) vers le port de Prapratno (presqu'île de Pelješac) (compagnie Jadrolinija ; 45 min de trajet ; 1 bateau environ toutes les 3 heures ; 4 EUR/pers. ; 2 EUR/enfant ; 5 EUR/vélo ; 8 EUR/moto ; 19 EUR/voiture ; 31 EUR/fourgon ; 38 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 50 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m).
  • Ou encore, depuis Dubrovnik, Split, l'île de Hvar ou l'île de Mljet, vers le port d'Orebić (mais les trajets sont bien plus longs).

(les tarifs indiqués correspondent à des "aller simple")

Les paysages sont montagneux et escarpés ; la région est productrice de vin et, en effet, de grands vignobles remplissent les vallées du centre de la presqu'île. D'ailleurs, de nombreuses caves viticoles proposent l'achat et la dégustation de vin. C'est en général vers l'ouest de la presqu'île que les touristes se dirigent.

Pour l'instant, nous sommes à l'Est au port de Prapratno. Nous passons 2 nuits sur le camping "Prapratno", à proximité du port, et en profitons pour visiter la ville de Ston et sa superbe muraille, situées non loin de là.

Ston

La ville de Ston est située à l'extrémité Est de la presqu'île de Pelješac, c'est-à-dire le côté qui touche le continent. On vient ici pour ce vieux village, très beau et agréable à parcourir, mais aussi pour sa muraille. À l'origine, cette muraille a été construite pour protéger l'exploitation et le commerce du sel, qui, à ce moment là, valait de l'or. D'ailleurs, les salines sont toujours en exploitation et peuvent être visitées. On peut parcourir un grand morceau de la muraille qui est aujourd'hui restaurée (4 EUR/pers.) et qui relie les villages de Ston et de Mali Ston en passant par dessus la colline. La visite peut donc se faire à partir de Ston ou à partir de Mali Ston. Ca grimpe beaucoup, mais le parcours est bien aménagé. Du haut de la muraille, la vue est magnifique avec d'un côté Ston et ses salines, et de l'autre Mali Ston et la Mer de Malo (mer située entre la presqu'île et le continent). Ston est également réputée pour ses huîtres, qui seraient les meilleures de Croatie (nous ne les avons pas goûtées). Les parcs huitriers se trouvent dans la Mer de Malo, et sont facilement observables depuis Mali Ston.

Drače

En roulant vers l'ouest de la presqu'île, nous passons les villages de Dubrava et Drače. Nous marquons une pause déjeuner et surtout baignade dans la Mer de Malo, sur une plage de galets à proximité de la route.

Trpanj

À l'écart de la route principale, c'est depuis la ville de Trpanj qu'il est possible de rejoindre le continent par bateau et ferry. Bien qu'il soit possible de rejoindre le continent par la route, cette alternative fait économiser environ 100 km de route si votre objectif est de gagner le nord de la Croatie. Par la même occasion, cela évitera le passage en Bosnie-Herzégovine.

Donja Vrućica et Duba Pelješka

Également à l'écart de la route principale, prendre la route qui traverse Gornja Vrućica, puis Donja Vrućica. Cette route est petite et en mauvais état, mais elle est également en travaux d'agrandissement. Cette route rejoint la côte nord de la presqu'île et donne accès à une magnifique plage. Nous nous posons ici pour une nuit, sur le camping "Divna" (le seul), du même nom que l'îlot qui se trouve presque en face de la plage.

En continuant sur la petite route qui longe la mer, on trouve d'autres petites plages, puis le village Duba Pelješka, où est implanté le petit camping "Luka". Ensuite, la route s'arrête et il faut rebrousser chemin jusqu'à Gornja Vrućica.

Orebić

Pratiquement à l'extrême ouest de la presqu'île de Pelješac, se trouve la ville d'Orebić. L'arrivée est spectaculaire car la route passe par les hauteurs et offre une vue imprenable sur la ville.

La ville d'Orebić se trouve en bord de mer. Au large, se trouve l'île de Korčula et sa ville fortifiée que l'on aperçoit très bien. C'est d'Orebić que partent les bateaux (ferries et autres) pour Korčula, Dubrovnik, Split ou encore Mljet. Quelques belles plages de galets se trouvent à Orebić même, à proximité du port.

Kućište et Viganj

Après Orebić, il y a les villages de Kućište et de Viganj. Ces deux villages sont bien fournis en plages, encore plus belles que celles d'Orebić. La région est propice à la planche à voile et au kitesurf, car le vent est souvent très fort. Cela tombe bien, car aujourd'hui, il y a un vent terrible, qui ne nous donne guère envie de nous baigner, mais plutôt d'observer les véliplanchistes et kitesurfeurs en pleine action. Sur les plages, il y a de nombreux loueurs de planches à voile et de kitesurfs. Les nombreux campings, placés dans cette zone, sont très fréquentés par les passionnés de ces sports.

Lovište

Lovište est le village le plus à l'ouest de la presqu'île de Pelješac. Pour y arriver, la route grimpe beaucoup et passe une barrière rocheuse d'où la vue sur Kućište et Viganj, ainsi que l'île Korčula est splendide. Puis la route redescend jusqu'au village de Lovište, qui se situe dans une belle baie. Nous nous posons ici, au camping "Denka".

Où dormir sur la presqu'île de Pelješac ?

La presqu'île de Pelješac est très bien fournie en hébergements et surtout dans sa partie ouest, dans les villes d'Orebić, Kućište, Viganj et Lovište ; à moindre mesure dans le reste de la presqu'île comme à Ston, Mali Ston, ou encore Drače (ainsi que d'autres lieux). Comme partout en Croatie, on trouve de nombreux appartements et chambres à louer.

Recherche et réservation d'un hébergement sur la presqu'île de Pelješac

Campings : Dans l'ouest de la presqu'île, les campings ne se comptent plus. Du côté de Kućište et Viganj, les campings se succèdent et attirent les véliplanchistes car c'est un endroit où il y a souvent du vent, comme les campings "Ponta" ou "Plaža". À l'Est d'Orebić, à l'entrée de la ville, il y a de nombreux campings, comme "Dalmata", "Mario", "Nevio" et d'autres sans nom. À Lovište, il y a 2 campings. À l'Est de la presqu'île, il y a le camping "Prapratno". Sur le reste de la presqu'île, ils sont plus rares. Voici quelques campings classés d'est en ouest :

  • "Camping Prapratno" (situé à l'Est de la presqu'île de Pelješac, dans la baie de Prapratno, à côté d'une plage de sable et à 300 m de l'embarcadère de ferries ; propre ; boxs réfrigérés pour les aliments ; calme ; beaucoup d'ombre ; 8 EUR/pers. ; 12 EUR pour un camping-car ; 3 EUR pour l'électricité ; WiFi payant (exemple : 3 EUR/30 min ; tarif dégressif en fonction de la durée) ; eau payante pour le remplissage d'un camping-car (0,70 EUR) ; courts de tennis ; supérette ; restaurant ; )
  • "Camping Divna" (situé au Nord de la presqu'île de Pelješac, sur la petite route entre les villages de Donja Vrućica et Duba Pelješka ; placé à côté d'une magnifique plage de graviers ; propre ; accueil très sympathique ; calme ; 5 EUR/pers. ; 3 EUR/voiture ; 3 EUR/petite tente ; 4 EUR/grande tente ; 4 EUR/caravane ; 5 EUR pour un camping-car ; 3 EUR pour l'électricité ; loue également des caravanes ; beaucoup d'ombre, sauf pour les emplacements pour camping-cars ; accès difficile, voir impossible pour les gros camping-cars ; pas de WiFi ; )
  • "Auto Camp Luka" (situé à Duba Pelješka, au nord de la presqu'île de Pelješac ; beaucoup d'ombre ; difficile pour les camping-cars ; pas de WiFi ; )
  • "Camping Nevio" (grand camping ; grande différence de tarif selon l'emplacement ; certains emplacements sont en bord de mer ; les autres emplacements sont sur le haut d'une petite falaise ; piscine ; )
  • "Camping Mario" (petit camping ; situé en bord de route à l'est d'Orebić, juste à l'entrée de la ville ; sommaire ; accès à la plage ; 5 EUR/pers. ; 4 EUR/tente ; 7 EUR/camping-car ; 5 EUR l'électricité ; )
  • "Camping International Antony-Boy" (camping situé à Viganj ; à côté de la plage, séparé par une petite route ; 6 EUR/pers. ; de 5 à 7 EUR/tente ; 9 EUR/camping-car ; 5 EUR l'électricité ; )
  • "Auto Camp Ponta" (camping situé à Viganj ; propose la location de mobile homes ; restaurant ; à côté de la plage, séparé par une petite route ; )
  • "Auto Camp Plaža" (camping situé à Viganj et juste à côté du "Ponta" ; à côté de la plage, séparé par une petite route ; très peu d'ombre ; très fréquenté par les véliplanchistes ; )
  • "Camping Denka" (situé à Lovište, à l'extrême ouest de la presqu'île de Pelješac, à côté d'une plage de galets ; sanitaires très propres ; beaucoup d'ombre ; WiFi gratuit ; 5 EUR/pers. ; 4 EUR/petite tente ; 5 EUR/grande tente ; 3 EUR/voiture ; 8 EUR/camping-car ; 3 EUR pour l'électricité ; )

Plus de photos de la presqu'île de Pelješac...


Ile de Korčula

Nous rejoignons l'île de Korčula par le trajet de ferry le plus court, c'est-à-dire depuis Orebić (presqu'île de Pelješac) jusqu'au port de Dominče (ou port de Korčula). 20 minutes après, nous débarquons avec notre camping-car sur l'île de Korčula.

Comment rejoindre l'île de Korčula

On rejoint l'île de Korčula exclusivement en bateau vers les ports de Dominče (Korčula), Vela Luka et Prigradica. Les départs se font :

  • depuis Orebić situé sur la presqu'île de Pelješac. Cette liaison étant très courte, il y a de nombreux bateaux (taxi, vedette, catamaran, ferry...). Exemple de tarif pour un ferry de la compagnie Jadrolinija (20 min de trajet ; 1 ferry environ toutes les heures ; 2 EUR/pers. ; 1 EUR/enfant ; 2 EUR/vélo ; 3 EUR/moto ; 10 EUR/voiture ; 17 EUR/fourgon ; 21 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 26 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m).
  • depuis Dubrovnik.
  • depuis Split. Exemple, de Split à Vela Luka avec la compagnie Jadrolinija (1 bateau par jour ; 8 EUR/pers. ; 4 EUR/enfant ; 8 EUR/vélo ; 20 EUR/moto ; 71 EUR/voiture ; 130 EUR/fourgon ; 160 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 206 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m ; escale à l'île de Hvar, mais les voitures ne peuvent pas débarquer).
  • depuis l'île Hvar (les véhicules ne sont pas admis).
  • depuis l'île Lastovo, vers Vela Luka (avec la comagnie Jadrolinija (3 bateaux par jour ; 4 EUR/pers. ; 2 EUR/enfant ; 5 EUR/vélo ; 8 EUR/moto ; 26 EUR/voiture ; 46 EUR/fourgon ; 57 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 75 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m).

(les tarifs indiqués correspondent à des "aller simple")

L'île de Korčula fait environ 48 km de long et en moyenne 8 km de large. L'île est magnifique, très montagneuse, riche en forêt à certains endroits, en vignes et en oliviers à d'autres endroits. La côte abrite quelques magnifiques criques. La ville la plus intéressante et incontournable de l'île est la ville de Korčula. Comme dans beaucoup d'îles croates, la ville principale de l'île porte le même nom que l'île.

Korčula (la ville)

Nous nous dirigeons aussitôt vers la ville de Korčula qui ne se trouve qu'à 3 km du port. Nous avons des difficultés à stationner notre véhicule car certains parkings sont interdits aux camping-cars et de façon générale il y a peu de parking et ces derniers sont bondés. Même pour les véhicules ordinaires, trouver une place est difficile (1,50 EUR/h ; ).

La vieille ville de Korčula est tout simplement magnifique ! Les tours et remparts de la ville lui confèrent un cachet certain ! À l'intérieur de la fortification, les ruelles étroites qui séparent les beaux bâtiments font tout son charme. La ville fortifiée nous accueille par la belle tour Revelin et son escalier. À l'intérieur de la ville, on trouve la place et la Cathédrale Saint-Marc, ainsi que son clocher (3 EUR/pers. ; montée interdite aux moins de 10 ans). Une autre visite particulière est la tour de Marco Polo, qui serait l'endroit où Marco Polo serait né et aurait passé sa jeunesse (certains disent toutefois que Marco Polo est né à Venise...!). Plusieurs musées peuvent être visités, dont l'un est consacré à Marco Polo. Si vous êtes intéressés par les spectacles, il ne faut pas manquer la Moreška de Korčula, une danse de combats d'épées.

Un grand nombre de restaurants a pris possession des ruelles et nous en profitons pour déjeuner. Au pied des remparts, quelques baigneurs se sont jetés à l'eau et profitent de l'eau extraordinairement limpide.

Nous cherchons ensuite un endroit pour passer la nuit. Après avoir visité quelques campings, nous nous posons au "Vrbovica" et profitons encore de la mer en cette belle fin de journée.

Routes entre les villes Korčula et Vela Luka

Le lendemain, nous nous dirigeons vers l'ouest de l'île. Le moyen le plus rapide pour y accéder est d'emprunter la toute nouvelle route (excellente) qui passe par l'intérieur de l'île. Mais plutôt que de choisir cette route principale qui nous apparaît sans grand intérêt touristique, nous empruntons la route côtière du sud, plus petite et plus sinueuse. Pour cela, il faut bifurquer au niveau du village de Pupnat . 2 km après, la route se rapproche de la mer.

Pupnatska luka

Du haut de la route, nous apercevons une plage de rêve  : il s'agit de la plage de Pupnatska luka. Une petite route rejoint ce village et sa plage. Avec notre camping-car, nous avons beaucoup de difficulté pour y accéder car à de nombreuses reprises, nous devons faire marche-arrière pour laisser passer les véhicules qui arrivent face à nous. Nous souhaitons même renoncer, mais il nous est impossible de faire demi-tour !!! Arrivés en bas, les places de stationnement libres sont rares, surtout pour notre gros véhicule ! La chance est avec nous car deux voitures stationnées l'une derrière l'autre quittent leur emplacement au même moment ! Nous ne nous faisons pas prier pour prendre leur place !
Quel endroit de rêve ! Nous posons notre paillasse à l'ombre et nous prélassons dans cet endroit de rêve durant 4h environ ! Il y a malheureusement peu d'ombre, mais quelques parasols sont proposés à la location (parasol à 4 EUR ; chaise longue à 3 EUR). L'eau est plus froide qu'ailleurs mais cela ne nous empêche pas de nous jeter à l'eau tellement la transparence de l'eau invite à la baignade !

De retour à notre camping-car, nous arrivons à faire un demi-tour ; toutefois, nous n'allons pas très loin car une voiture mal garée nous bloque le passage !!! Avec l'aide d'aimables personnes, nous soulevons la voiture mal garée pour la placer un peu plus sur le côté, de façon à faire passer notre camping-car ! Remarque : même s'il y avait 2 camping-cars stationnés à cet endroit (dont le nôtre), nous déconseillons fortement cette descente. En voiture, il n'y a aucun problème. À savoir : il est possible de rejoindre ou de repartir de cet endroit avec un véhicule ordinaire, via un chemin de terre.

De retour sur la route côtière, nous poursuivons vers l'ouest de l'île. La route rejoint à nouveau l'intérieur des terres, passe les villes de Čara et Smokvica. Vient ensuite la ville de Brna, située elle, en bord de mer. La route continue alors au plus près de la mer sur une côte magnifique, mais quasi monopolisée par des habitations. Au large, une multitude de petites îles agrémente le paysage. Nous visitons le petit camping "Ravno" qui semble bien agréable, mais celui-ci est complet ! La route quitte ensuite le bord de mer pour rejoindre à nouveau la route principale et centrale de l'île.

Vela Luka

Nous arrivons ensuite à la grande ville de Vela Luka. Nous profitons de la présence de supermarchés pour faire des courses.

Supermarchés et Marchés

De nombreuses enseignes de supermarchés et hypermarchés se côtoient en Croatie. Parmi elles, il y a Konzum (chaîne croate), Lidl, Spar, DM, Mercator (chaîne slovène), etc.. Pour les fruits et légumes, nous vous conseillons de les acheter plutôt dans un marché local ou, encore mieux, au bord des petites routes, vendus par les producteurs locaux ! Les fruits sont plus goûteux et pas forcément plus chers ! Nous nous sommes régalés de pastèques achetées au bord des routes, mais aussi de figues, nectarines, abricots, etc.. En Croatie, les produits bio ne sont pas à la mode, donc les labels bio n'existent pas.

Vela Luka se trouve à l'ouest de l'île de Korčula et c'est d'ici que partent les bateaux ou ferries pour Hvar, Split, Lastovo et autres destinations. Vela Luka semble assez touristique, au vu du nombre de restaurants, mais nous continuons notre route vers l'ouest. Via une petite route, nous rejoignons le camping "Mindel" où nous nous posons pour la nuit.

Où dormir sur l'île de Korčula ?

L'île de Korčula est assez fournie en hébergements, surtout dans sa partie nord-est, sud et ouest. Comme partout en Croatie, on y trouve bon nombre d'appartements, de maisons et de chambres à louer.

Recherche et réservation d'un hébergement sur l'île de Korčula

Campings : Voici quelques campings que nous avons relevés, classés d'Est en Ouest :

  • "Camping Milina" (situé à Lumbarda ; pas d'emplacement pour camping-car ; 5 EUR/pers. ; 6 EUR l'emplacement ; )
  • "Camping Kalac" (situé à Korčula et à 30 min de marche de la vieille ville ; )
  • "Camping Vrbovica", où nous avons logé (situé à 5 km de la ville de Korčula ; plage privée de galets, avec bar ; très propre ; propose des réfrigérateurs ; calme ; beaucoup d'ombre ; 6 EUR/pers. ; 3 EUR pour l'électricité ; 10 EUR pour un camping-car ; WiFi gratuit ; )
  • "Camping Ravno" (situé sur la route côtière du sud ; beaucoup d'ombre sous les oliviers ; les oliviers sont très bas donc difficile d'accès pour un camping-car ; à 100 m de la plage ; 6 EUR/pers. ; 3 EUR/voiture ; 7 EUR/fourgon ; 3 EUR/petite et moyenne tente ; )
  • "Camping Mala Gršćica" (situé sur la côte sud ; 5 EUR/pers. ; 3 EUR/voiture ; 9 EUR/camping-car ; électricité à 3 EUR ; sanitaires assez sommaires ; au calme ; proche d'aires de baignade au port ; )
  • "Camping Mindel", où nous avons logé (situé à 6 km à l'Ouest de Vela Luka ; depuis Vela Luka, suivre les panneaux "Kamp" ; très sympathique accueil familial ; très propre ; tarifs bon marché ; effectue le tri sélectif ce qui est encore très rare sur l'île ; 4 EUR/pers. ; 4 EUR/tente ; 4 EUR/voiture ; 6 EUR/camping-car ; www)

Comme il ne nous est pas possible de rejoindre, avec notre véhicule, l'île de Hvar depuis Vela Luka (c'est possible aux piétons ; voir Comment rejoindre l'île de Korčula), nous rebroussons chemin vers l'Est de l'île, jusqu'à la ville de Korčula. Nous repassons encore un peu de temps dans la belle ville de Korčula, avant de reprendre le ferry vers Orebić sur la presqu'île de Pelješac.

Plus de photos de l'île de Korčula...

Pour en savoir plus : korcula.fr


Une fois à Orebić, nous prenons aussitôt la route vers l'Est de l'île. En cours de route, non loin de Trpanj, nous passons une nuit au camping "Divna", en face de sa magnifique plage (voir Hébergement sur la presqu'île de Pelješac).

Le lendemain, nous continuons vers l'Est, repassons la ville de Ston, puis rejoignons le continent par la route. Nous sommes à nouveau sur la route côtière de Dalmatie et prenons la direction du nord. Quelques kilomètres après, nous arrivons à la frontière de Bosnie-Herzégovine. La Bosnie-Herzégovine possède quelques kilomètres de côte Adriatique, que l'on doit traverser en 9 km de route, pour rejoindre la suite de la côte croate. Ce passage se fait sans difficulté. Attention, vérifier si l'assurance automobile du véhicule est valable en Bosnie-Herzégovine (présence du code BIH (non barré) sur la carte verte). Nous passons la ville de Neum, la seule station balnéaire bosniaque. Nous profitons de l'endroit pour y faire le plein de carburant car il est moins cher qu'en Croatie (payable en Euros). Puis, nous repassons la frontière pour rentrer à nouveau en Croatie. Curieuse configuration !


Delta de la Neretva

Quelques kilomètres plus loin nous arrivons dans le delta de la Neretva. La route passe par les hauteurs et offre une belle vue sur le delta. La Neretva est un fleuve qui prend sa source en Bosnie-Herzégovine. Après un parcours de plus de 200 km, il se termine par 22 km en Croatie avant de se jeter dans l'Adriatique. Dans cette région, le fleuve irrigue massivement une plaine (le delta) avant de se déverser dans la mer. On y cultive principalement des oranges et des mandarines. À partir du mois de septembre, il est possible d'acheter, au bord de la route, des oranges ou des mandarines et cela jusqu'au mois de janvier. En été, à défaut d'oranges, ces mêmes stands vendent divers légumes (poivrons, courgettes, concombres, oignons, ails, piments, etc.), des fruits (figues, quetsches, raisins, nectarines, pêches, abricots, pastèques, etc.), ainsi que de l'huile d'olive.

Au niveau du delta de la Neretva, il est possible de rejoindre Mostar et Sarajevo en Bosnie-Herzégovine par une bonne route. C'est ce que nous avons fait lors de notre voyage en 2011. En 2013, nous arrivons en Croatie par cette région, après avoir traversé toute la Bosnie-Herzégovine (qui fera l'objet d'un récit - voir Traversée de la Bosnie-Herzégovine - Publication du récit prévue en mars 2014 !).


En restant sur la route côtière croate, en direction du nord et peu après le delta de la Neretva, nous passons la ville de Ploče. C'est de cette ville qu'il est possible de prendre le ferry pour rejoindre le port de Trpanj, sur la presqu'île de Pelješac, évitant ainsi de faire un détour par la route d'environ 100 km.

À partir de là, on peut rejoindre l'autoroute A1 qui traverse l'intérieur des terres et permet de rejoindre rapidement le nord de la Croatie. L'autre alternative est de rester sur la route côtière, qui se poursuit maintenant sur la côte de Makarska. Cette côte est surnommée "la riviera Makarska", car elle est très prisée des touristes !

Autoroutes croates

Les autoroutes croates sont des routes à péages. Elles sont de très bonne qualité et sont équipées d'aires de service et de stations-services pour l'essence ; la vitesse est limitée à 130 km/h. Nous soulignons qu'il faut être vigilant sur les aires d'autoroutes car certaines personnes peuvent avoir des pratiques douteuses ! Voici notre observation, effectuée sur une aire de l'autoroute A3, à une vingtaine de kilomètres de Zagreb : nous prenions notre petit déjeuner dans notre camping-car et nous avons eu le temps d'observer les manèges incessants de personnes envers les véhicules qui arrivaient ! En effet, un homme plaçait discrètement une chainette en or devant un véhicule arrivant et quelques instants plus tard, la même personne repassait en ayant un air surpris de trouver par terre une chainette en or ; cette personne la montre au conducteur du véhicule et se met à discuter... Nous n'avons pas compris ce qu'ils essayaient de faire, mais cela ne nous semblait pas très catholique !!! Parfois les personnes (hommes et femmes) se retrouvaient derrière les bâtiments ou dans les toilettes... L'une d'entre elle avait même une dépanneuse qui attendait...!!! Bien entendu, ce genre de pratique peut également exister en France ou ailleurs, mais nous souhaitions le souligner ici ! Les mendiants très insistants sont également fréquents sur ces mêmes aires.


Ile de Hvar

En restant sur la route côtière, en longeant la côte de Makarska, nous arrivons dans la ville de Drvenik. C'est de cette ville que nous prenons le ferry pour rejoindre l'île de Hvar (prononcer "kvar"), au port de Sućuraj. Le premier ferry est plein et nous devrons attendre le suivant. Nous avons alors la bonne surprise de constater que la compagnie Jadrolinija rajoute un ferry (lorsqu'il y a beaucoup de monde en attente) ! Donc au lieu d'attendre 2 h pour prendre le ferry suivant, nous embarquons, 30 min après, sur le ferry rajouté ! Merci Jadrolinija ! :o)

Comment rejoindre l'île de Hvar

On rejoint l'île de Hvar exclusivement en bateau vers les ports de Stari Grad, Sućuraj, Hvar et Jelsa. Les départs se font :

  • depuis Drvenik, situé sur le continent, vers le port de Sućuraj. Il s'agit du trajet le plus court. Exemple de tarif pour un ferry de la compagnie Jadrolinija (35 min de trajet ; 1 ferry environ toutes les 2h ; 2 EUR/pers. ; 1 EUR/enfant ; 2 EUR/vélo ; 4 EUR/moto ; 15 EUR/voiture ; 25 EUR/fourgon ; 32 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 41 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m ; ferry assez petit, donc par grande affluence, il est possible de devoir patienter 1 ou 2 ferries).
  • depuis Split, vers les ports de Stari Grad, Hvar et Jelsa. Pour le transport de véhicule, le trajet devra se faire vers le port de Stari Grad. Exemple de tarif pour un ferry Split-Stari Grad de la compagnie Jadrolinija (2 h de trajet ; jusqu'à 7 ferries par jour ; 1 ferry environ toutes les 3 à 4 heures ; 6 EUR/pers. ; 3 EUR/enfant ; 6 EUR/vélo ; 11 EUR/moto ; 41 EUR/voiture ; 79 EUR/fourgon ; 96 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 122 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m). Les transports Split-Hvar ou Split-Jelsa n'admettent que les piétons ; un seul bateau par jour pour Split-Jelsa.
  • depuis Dubrovnik, vers le port de Hvar.
  • depuis Dominče, Vela Luka et Prigradica, ports situés sur l'île de Korčula, exclusivement pour les piétons.
  • depuis Bol, situé sur l'île de Brač, vers Jelsa, exclusivement pour les piétons (1 bateau par jour).
  • depuis Milna, situé sur l'île de Brač, vers la ville de Hvar, également réservé aux piétons (1 bateau par jour).

(les tarifs indiqués correspondent à des "aller simple")

L'île de Hvar est, d'après nos lectures, l'île croate la plus touristique ! Elle est sans aucun doute l'île la plus luxueuse, au vu des hôtels 4 ou 5 étoiles qui s'y trouvent et des yachts privés qui fréquentent les ports ! Elle fait environ 69 km de long pour seulement 4 km de large sur une bonne partie de l'île, et 10 km au plus large.

Sućuraj

La ville de Sućuraj, qui se trouve à l'extrémité Est de l'île, attire moins les touristes et c'est d'ailleurs le cas pour toute la moitié Est de l'île de Hvar. On passe par ici pour accéder au port, car il offre la liaison la plus courte avec le continent. En effet, depuis la ville de Drvenik, sur le continent, il y a des ferries qui relient Sućuraj en seulement 35 min de navigation.

Vu l'heure tardive, nous rejoignons le seul camping dans la région de Sućuraj : le camping "Mlaska".

Le lendemain, nous prenons l'unique route pour passer à l'ouest de l'île. La route est étroite et dans un mauvais état, sauf pour quelques tronçons où elle est toute neuve, bonne et plus large.

État des routes et Conduites

Les routes croates sont généralement de bonne qualité. Les panneaux routiers sont complets et clairs. Sur certaines îles, les routes sont parfois de mauvaise qualité et surtout très étroites. La traversée de certains villages peut s'avérer difficile du fait de l'étroitesse des routes. Il est parfois impossible d'emprunter certaines routes très étroites en camping-car et les panneaux ne l'indiquent pas toujours ! Il nous est arrivé 2 fois d'être bloqués en raison de voitures stationnées sur les deux côtés de la chaussée et en raison de croisement avec d'autres véhicules sur une petite route avec de part et d'autre un mur de pierres. Les limitations de vitesse sont similaires à celles en France, soit 50 km/h en ville, 90 km/h sur route nationale et 130 km/h sur autoroute. Les autoroutes sont généralement à péages (voir Autoroutes croates). Le comportement des automobiliste est similaire à celui en France et nous n'avons pas éprouvé de difficulté particulière à conduire notre camping-car. Un permis de conduire national est suffisant ! Les feux de croisement (codes) doivent être allumés de jour comme de nuit durant la période de l'heure d'hiver, mais même en été, les croates ont pris l'habitude de toujours allumer leurs feux de croisement. Les pneus cloutés sont interdits. Autre particularité, le panneau "Attention sanglier" :o) .

La route reste plus ou moins au centre de l'île. Pour rejoindre la côte et les plages, il faut prendre des routes perpendiculaires . Les paysages sont montagneux, plus arides que les îles voisines du sud. Au niveau de la flore, de magnifiques pins, figuiers et oliviers embellissent les paysages.

Jelsa

À l'approche de Jelsa, la route jouxte la côte et offre quelques zones de baignade. C'est à partir d'ici, que nous commençons à remarquer davantage de touristes. Plusieurs campings se succèdent jusqu'à la ville de Jelsa. Nous nous posons d'ailleurs rapidement dans l'un d'eux, au camping "Holiday".

Où dormir sur l'île de Hvar ?

Étant l'île la plus touristique de Croatie, l'île de Hvar est très fournie en hébergements, surtout dans sa partie ouest. Les villes de Hvar, Jelsa et Stari Grad sont particulièrement très fournies. Comme partout en Croatie, on trouve de nombreux appartements, maisons et chambres à louer, mais également des hôtels. On en trouvera pour toutes les bourses, du moins onéreux au très luxueux.

Recherche et réservation d'un hébergement sur l'île de Hvar

Campings : Dans l'ouest de l'île, les campings sont nombreux (autour de Jelsa, Hvar...). Sur le reste de la presqu'île, il sont plus rares. À l'Est, il n'y en a qu'un seul. Voici les campings que nous avons relevés :

  • "Camping Mlaska", où nous avons logé (situé à 5 km de Sućuraj et au bord de mer ; plage privée de sable fin ; baignade facile pour les petits ; 5 EUR/pers. ; de 5,50 à 7 EUR/tente ; 6 EUR/voiture ; 8 EUR/caravane ; 10 EUR/camping-car ; 3 EUR pour l'électricité ; propre ; problème d'eau chaude en fin de journée ; dispose de mobile homes et d'un restaurant ; possibilité de donner du linge à laver pour 4 EUR ; aire de service pour camping-car ; la moitié du camping est réservée aux naturistes ; www)
  • "Camping Grebišće" (situé à l'ouest de Jelsa ; en bord de mer et à côté d'une petite plage ; haut de gamme ; très propre ; le camping est divisé en deux car il est traversé par la route principale ; WiFi ; 8 EUR/pers. ; parcelle de 21 à 31 EUR ; beaucoup d'ombre, sauf pour les places au plus près de la mer ; propose également des bungalows à 100 EUR ; www)
  • "Camping Holiday", où nous avons logé (situé à l'entrée de Jelsa, entre les campings "Grebišće" et "Mina" ; en bord de mer et à côté d'une plage ; 2 étoiles ; propre ; pas de WiFi ; une machine à laver est disponible pour laver son linge à 3 EUR ; 4 EUR/pers. ; 5 EUR/tente ; 5 EUR/voiture ; 6 EUR/fourgon ; 12 EUR pour une parcelle (une parcelle inclut voiture, caravane, fourgon ou camping-car) ; 2 EUR pour l'électricité ; aire de service pour camping-car très étroite ! (j'y ai laissé mon porte vélo !) ; )
  • "Camping Mina" (situé à Jelsa et à côté du camping "Holiday" ; propre ; en bord de mer et à côté d'une plage ; 4,50 EUR/pers. ; 3 EUR/voiture ; 3 EUR/tente ; 4 EUR/caravane ; 5 EUR/camping-car ; 2,50 EUR pour l'électricité ; )
  • "Nudist" (situé à Vrboska)
  • "Jurjevac" (situé à Stari Grad)
  • "Mala Milna" (situé à Milna, une ville à l'Est de la ville de Hvar)
  • "Vira" (situé à Vira, une ville au Nord de la ville de Hvar)
  • "Lili" et "Paklina" (situés sur la côte sud-ouest de l'île).

Aussitôt après avoir posé notre camping-car, nous enfourchons nos vélos et partons visiter le centre de Jelsa. Il s'agit d'un petit port que nous trouvons très mignon. La vieille ville piétonne est à découvrir, avec son église Saint-Jean (ou Svete Ivana) et son musée. Les alentours sont propices aux balades à pied et à vélo. Les nombreux restaurants que nous dénombrons montrent qu'il s'agit d'un lieu touristique ! Autour du port, les hébergements comme les appartements et maisons à louer sont nombreux.

Vrboska

En suivant le bord de mer, nous rejoignons à vélo la ville de Vrboska, située à seulement 4 km de Jelsa. L'itinéraire Jelsa-Vrboska se fait sur une ruelle très peu passante, qui longe la mer et offre plusieurs endroits propices à la baignade.

Vrboska est un port qui semble attirer de nombreux plaisanciers. Ce port est également très joli. Au centre de la vieille ville, se dresse l'église fortifiée Notre-Dame.

Stari Grad

La vieille ville de Stari Grad (ou Starigrad) est également agréable à parcourir. "Stari" signifie "vieux" et "grad" signifie "ville" en croate. Donc "Stari Grad" signifie "vieille ville". Son nom de "vieille ville" est dû au fait qu'elle soit la plus ancienne ville de Croatie ! Les ruelles piétonnes étroites, entre les vieilles maisons typiques, ainsi que les nombreuses églises et chapelles, font tout le charme de Stari Grad. Parmi les visites à faire, il y a la Villa fortifiée du poète Petar Hektorović, l'Église Svete Roka, le Couvent des dominicains et le Palais Biankini. Implantée en bord de mer, la ville offre un port qui permet aux bateaux de plaisance de se poser. Un autre port, 1 km plus à l'ouest, permet l'accostage des gros bateaux comme les ferries. C'est d'ici que la liaison maritime est faite avec Split, sur le continent.

Routes entre les villes Stari Grad et Hvar

Pour rejoindre la ville de Hvar depuis Stari Grad, deux alternatives sont possibles : la première est la nouvelle route et son tunnel ; cette route est intéressante, car elle est rapide, longe la côte sud et passe ainsi au plus près de magnifiques criques qui invitent à la baignade (comme par exemple Uvala Zaraće).

L'autre alternative pour faire Stari Grad-Hvar, est d'emprunter l'ancienne route. Celle-ci passe par les sommets, elle est donc sinueuse, petite et offre de beaux points de vue sur les îles environnantes. La route passe à proximité de 3 villages ou hameaux, comme Brusje. On y observe ce que l'homme a fait durant des siècles, pour rendre leur terre cultivable. En effet, les pierres sont entassées, souvent en murs, et ainsi, une parcelle de terre est cultivable, parfois en étage. C'est aussi ici que nous voyons des plants de lavande, parfois cultivés, mais très souvent sauvages. D'ailleurs, en passant à Brusje, il est possible d'acheter de la lavande, de l'huile d'olive, et d'autres produits locaux à des stands dressés sur le bord de la route.

Hvar (la ville)

La ville de Hvar se trouve à l'ouest de l'île de Hvar. Elle est la ville la plus visitée de l'île et certainement la ville îlienne la plus visitée de Croatie. Tout d'abord, il faut commencer par stationner son véhicule (1,50 EUR/h pour une voiture et 2 EUR/h pour un camping-car) ! Nous avons garé gratuitement le nôtre à l'extérieur de la ville.

Ce que l'on aperçoit tout d'abord, c'est l'impressionnante muraille menant jusqu'à la Forteresse Espagnole (ou Tvrđava Španjola), dont la construction débuta au 13e siècle. C'est vers elle que nous nous dirigeons, car celle-ci se visite (3,50 EUR/pers.). Pour y accéder, il faut soit grimper la colline à pied ou se garer en-haut, sur un petit parking. Nous grimpons les 100 m de dénivelé et une fois à l'intérieur, nous trouvons un musée, une prison et surtout une magnifique vue sur la ville de Hvar, son port et les îles Pakleni.

On vient ici surtout pour visiter la vieille ville de Hvar, qui se situe à coté du port de plaisance. Celui-ci est fréquenté par des yachts de luxe et on ne peut pas les manquer ! Attenant au port, la grande place Saint-Étienne (trg Svetog Stjepana) sur laquelle se trouve l'église du même nom. Autour de la place, il faut se promener au hasard des ruelles étroites. L'ensemble de la vieille ville est piétonne. Les hébergements, restaurants et magasins ne manquent pas. Autour de la ville, il y a de petites plages et au Sud de la vielle ville, le Couvent et le Musée des Franciscains.

Quelques villages, construits dans de petites baies, entourent la ville de Hvar. Il est vrai que la configuration de l'île offre de nombreuses baies ou criques à découvrir .

Plus de photos de l'île de Hvar...

De Hvar, il est possible de prendre un bateau (sans véhicule) pour rejoindre par exemple le continent (Split ou Dubrovnik), l'île de Vis (40 EUR), ou encore les îles des Pakleni.

Iles des Pakleni

Au large de la ville de Hvar, se trouve l'archipel d'îles Pakleni (ou Paklinski). Depuis la ville de Hvar, de nombreux bateaux-taxi emmènent les touristes vers les îles et plages des Pakleni, comme Mlini, Jerolim, Stipanska, Palmižana etc.. Les tarifs se situent entre 5 à 8 EUR l'aller-retour par personne en fonction de la destination. Pour cela, il suffit de se rendre au port de plaisance et de comparer les nombreux panneaux qui affichent les destinations et tarifs . Les départs se font toute la matinée, jusqu'à environ 14h. Les retours sont fréquents durant toute l'après-midi. Il y a aussi l'option de prendre une excursion complète, incluant alors le déjeuner.

Nous quittons l'île de Hvar depuis la ville Stari Grad, avec un ferry de la compagnie Jadrolinija (2h de navigation) en direction de Split, situé sur le continent.


Ile de Brač

En navigant, nous passons tout près de l'île de Brač, une île que nous ne visiterons pas. En quelques mots, l'île de Brač fait 40 km de long et une moyenne de 11 km de large. Elle est surtout connue pour la plage de sable de la ville de Bol. D'ailleurs, depuis les alentours, de nombreuses excursions incluent Bol. La plage de Bol forme une langue de sable qui s'avance dans la mer. Les principales villes de l'île sont Supetar, Bol, Sutivan, Milna, Sumartin, Pučišća, Postira ; toutes ont du charme.

Comment rejoindre l'île de Brač

On rejoint l'île de Brač par bateau. Les principaux ports où accostent petits ou gros bateaux, sont Supetar, Sumartin, Bol et Milna. Les liaisons sont :

  • Depuis Split vers le port de Supetar (la liaison la plus courte vers le continent). Les ferries de la compagnie Jadrolinija permettent le transport de véhicule (50 min de trajet ; environ 1 ferry toutes les 2h ; 5 EUR/pers. ; 2 EUR/enfant ; 5 EUR/vélo ; 9 EUR/moto ; 22 EUR/voiture ; 37 EUR/fourgon ; 46 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 60 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m).
  • Depuis Makarska (sur le continent) vers le port de Sumartin. Exemple de tarifs avec la compagnie Jadrolinija (1h de trajet ; 4 ferries par jour ; 4 EUR/pers. ; 2,50 EUR/enfant ; 5 EUR/vélo ; 10 EUR/moto ; 22 EUR/voiture ; 37 EUR/fourgon ; 46 EUR/camping-car ou caravane jusqu'à 7 m ; 60 EUR/camping-car ou caravane de plus de 7 m).
  • Depuis Split (continent) ou Jelsa (île de Hvar) vers le port de Bol, exclusivement réservé aux piétons (1 bateau par jour).
  • Depuis Split (continent) ou Hvar (île de Hvar) vers le port de Milna, également réservé aux piétons (1 bateau par jour).

(les tarifs indiqués correspondent à des "aller simple")


Split

Tout de suite après avoir débarqué au port de Split, nous nous posons rapidement à Stobreč (situé à 8 km du centre de Split) sur le seul camping du coin, avant de repartir aussitôt, en bus, vers le centre historique de Split.

Où dormir à Split ?

Étant la deuxième ville du pays et parmi les villes les plus touristiques de Croatie, la ville de Split est très bien fournie en hébergements. Comme partout en Croatie, on trouve bon nombre d'appartements, de maisons ou de chambres à louer, et bien entendu des hôtels.

Recherche et réservation d'un hébergement à Split

Campings : Il n'y a qu'un seul camping dans les environs de Split :

  • "Camping Stobreč-Split", où nous avons logé (situé à environ 8 km du centre historique de Split, dans la ville de Stobreč, attenant à la ville de Split ; en bord de la mer avec deux plages privées de gravillons ; haut de gamme ; très propre ; 8 EUR/pers. ; 9 EUR/tente ; de 15 à 20 EUR l'emplacement incluant voiture, caravane, camping-car et l'électricité ; propose la location de mobile homes, de tentes et de vélos ; dispose d'un restaurant ; machine à laver à 5 EUR ; aire de jeux pour les enfants ; aire de service pour les camping-cars ; www ; accès très facile pour le centre historique de Split : arrêt de bus à 500 m du camping (10 min à pied), puis 7 km de bus (15 min) à 2 EUR l'aller simple ; le camping était complet lors de notre arrivée, mais nous avons pu passer la nuit sur le parking de l'accueil et de ce fait, payer un peu moins cher notre place)

Pour les camping-cars, il y aurait la possibilité de passer la nuit sur le parking gratuit situé juste avant le Camping "Stobreč-Split" .

Split est la deuxième ville de Croatie, mais contrairement à Zagreb la première ville du pays, Split est beaucoup plus visitée. Split se trouve sur la côte Adriatique et tout ce qui est à visiter, se trouve en face du grand port. C'est donc ici, que nous débutons notre visite. Depuis le front de mer, nous ne pouvons pas rater le grand mur romain, qui correspond à l'un des côtés du palais de Dioclétien, un imposant édifice romain d'environ 215 m sur 180 m. Sur les coins, se trouvent des tours d'angle. L'accès se fait par plusieurs portes, dont les 4 plus grandes sont appelées porte d'Or, porte d'Argent, porte de Bronze et porte de Fer. Nous entrons par la porte de Bronze, côté port. Nous aboutissons dans les sous-sols, appelés Podrum (ou Podrumi), qui abritent de nombreuses boutiques. Mais la majorité des sous-sols sont regroupés en un musée (visite 5 EUR/pers.). Sur le côté opposé du palais se trouve la porte d'Or et la grande statue de Grégoire de Nin. À l'intérieur du palais, de nombreuses vieilles pierres sont encore débout. Depuis des siècles, les citadins de Split ont réadapté l'intérieur du palais, aussi bien qu'aujourd'hui, ce lieu abrite une partie de la vieille ville de Split d'architecture vénitienne, toujours habitée. L'accès au palais est donc gratuit, mais l'accès à divers lieux intéressants sont eux payants, comme les musées, le Temple de Jupiter (ou Baptistère Saint-Jean ; 1,50 EUR), la Cathédrale Saint-Domnius, les sous-sols (5 EUR), etc.. Si l'on se contente des lieux gratuits, la visite du centre historique prend peu de temps. Dans le cas contraire, c'est plus long. La vieille ville, ainsi que les abords de la vieille ville sont inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Plus de photos de Split...

Les restaurants ne manquent pas et les prix pratiqués sont, bien entendu, plus élevés qu'ailleurs, bien que la qualité des plats ne soit pas toujours au rendez-vous (en conclusion d'observation de plats non terminés). Nous avons cependant trouvé un petit restaurant où les plats nous ont plu, il s'agit du "Figa" (bons plats ; prix raisonnables ; petites tables placées à l'extérieur sur 2 escaliers et tables à l'intérieur dans une salle climatisée ; ).

Spécialités culinaires

La cuisine croate est une cuisine méditerranéenne, influencée par les cuisines turques et italiennes. Sur la côte, le poisson est au rendez-vous et l'huile d'olive est omniprésente. La seiche et d'autres espèces de poissons sont proposées partout sur la côte, parfois servies avec un risotto à l'encre de sèche. Dans la région de Ston (presqu'île de Pelješac), il y a des huîtres. Le plateau de fruits de mer est également courant. En viande, il y a le cochon de lait que l'on trouve en train de rôtir devant certains restaurants. Ou encore, le Ćevapčići, une sorte de rouleau de viande hachée, servi avec des frites, légumes grillés et pain turque, qui peut se manger sous la forme d'un sandwich kebab. Le jambon fumé et le fromage sont également très présents. Chaque région a son fromage ou son jambon.

De nombreux vins sont produits en Croatie. Les plus fameux seraient le Frankovka et le Dingac.

En fruit, on trouve le raisin, la figue, la poire, la pomme, la prune, ainsi que d'autres fruits.

À la tombée de la nuit, nous retournons au camping de Stobreč. Comme le bus tarde à se présenter et sur les conseils d'une croate, nous prenons un mini-bus (2 EUR) qui se dirige également vers notre destination.

Langue, Contact, Communication et Sécurité

La langue parlée en Croatie est bien entendu le croate. Les croates parlent rarement le français. L'anglais est pratiqué dans les zones touristiques. L'allemand et l'italien sont parfois compris et parlés. Voici une petite liste de mots croates :

  • "dobar dan" ou "dan" = "bonjour"
  • "da" = "oui"
  • "ne", prononcé "né" = "non"
  • "hvala", prononcé "vala" = "merci"
  • "dobrodošli" = "bienvenue"
  • "jezero" = "lac"
  • "špilja" ou "jama" = "grotte", "cave" ou "fosse"
  • "kamp" ou "autokamp" = "camping"
  • "otok" = "île"
  • "plaža" = "plage"
  • "tvrđava" = "forteresse"
  • "trg" = "place" ou "carré"
  • "most" = "pont"
  • "soba" et "sobe" = "chambre" et "chambres"
  • "grad" = "ville"

En Croatie, l'accueil semble souvent anodin. Il est plus chaleureux dans le sud et surtout dans les zones moins touristiques. Bivouaquer (camping sauvage) est normalement interdit. La Croatie a une réputation de pays plutôt sûr. Bien entendu, il faut faire attention aux pickpockets dans les zones de foule. Attention également sur les aires d'autoroute (voir Autoroutes croates). L'infrastructure routière est bonne et sécurisante. Nous n'avons pas ressenti de tentative d'arnaque, même si les prix sont automatiquement plus élevés dans les zones touristiques !

Salone

Salone (ou Salona) est un site archéologique situé dans la ville de Solin, à environ 8 km de Split. Il est accessible par bus depuis Split, mais dans notre cas, nous y allons avec notre véhicule. Le parking du site est gratuit .

La première partie du site, dans laquelle se trouvent de nombreuses tombes, est gratuite. Pour visiter le reste, c'est 3 EUR. On y découvre surtout des ruines d'une ancienne ville romaine, dont un amphithéâtre du 2e siècle ainsi qu'un aqueduc couvert du 1er siècle. Nous déambulons dans ce vaste site sous un soleil de plomb. Le site est intéressant bien que très peu fréquenté puisque lors de notre passage il n'y a qu'une vingtaine de personnes.

Plus de photos de Salone...

Climat en Croatie

Sur la côte et les îles croates, les mois les plus secs coïncident avec les mois les plus chauds. Il s'agit des mois de mai à octobre, juillet et août étant les mois les plus chauds. Il y fait un peu plus chaud que sur la côte d'Azur en France. En été, à l'intérieur du pays et surtout dans le nord (Zagreb), les précipitations sont plus importantes que sur les côtes et les îles. L'hiver est froid, mais adouci sur les côtes de l'Adriatique qui jouit d'un climat de type méditerranéen, avec des précipitions plus importantes. En montagne, il fait même très froid. Exemple : nous étions dans le Parc national de Plitvice au mois de novembre et il faisait 0 °C avec un ciel dégagé. Dans le même mois, à Dubrovnik, une petite polaire suffisait. La meilleure période pour visiter la Croatie est donc l'été ou autour de l'été pour éviter la foule. Lors de notre deuxième voyage en Croatie, sur 25 jours de voyage sur la côte et les îles, nous n'avons eu qu'une seule journée de pluie. Pour davantage de précision sur le climat, vous pouvez consulter notre fiche climat de la Croatie.

Aussitôt après la visite du site archéologique, nous reprenons la route.


Trogir

La ville de Trogir se trouve à environ 30 km à l'ouest de Split. La vieille ville est implantée sur un îlot entre le continent et l'île de Čiovo. L'îlot de Trogir (Trogir (ou Tragurion) signifie "l'île aux chèvres") est relié au continent par un petit pont. L'île de Čiovo est elle aussi reliée à l'îlot de Trogir par un pont. Le seul accès pour l'île de Čiovo se fait donc par la vieille ville de Trogir, ce qui engendre un goulot d'étranglement pour les véhicules et provoque d'énormes embouteillages dans les deux sens ! Alors si vous souhaitez juste visiter Trogir, évitez de trop vous approcher de la vieille ville ou de vous rendre sur l'île Čiovo avec votre véhicule. Quelques parkings se trouvent avant la ville (2 EUR/h/voiture ; 3 EUR/h/camping-car).

Nous avons fait l'erreur de vouloir rejoindre l'île de Čiovo pour nous rendre dans l'un des campings de l'île ! Il nous a fallu 1h pour effectuer seulement 2 km !
Sur l'île Čiovo, nous passons la ville d'Okrug Gornji. Ici, la plage est bondée de monde et ne nous plait guère. Par ailleurs, le camping pour lequel nous avions opté est complet ! Après Okrug Gornji, tout est bien plus calme et nous rejoignons le camping "Labaduša", situé dans une belle baie au calme.

Où dormir à Trogir ?

Les alentours de Trogir sont très fournis en hébergements et plus particulièrement sur l'île Čiovo, accessible par un pont via Trogir. Comme partout en Croatie, on y trouve bon nombre d'appartements, de maisons ou de chambres à louer, et bien entendu quelques hôtels.

Recherche et réservation d'un hébergements à Trogir ou sur l'île de Čiovo

Campings : Il y a quelques campings avant la ville de Trogir, sur le continent. Il y a deux autres campings sur l'île Čiovo, accessibles par un pont depuis Trogir :

  • "Camping Seget" (non visité ; situé sur le continent, à 2,5 km de la vieille ville de Trogir ; ; www)
  • "Camping Vranjica Belvedere" (non visité ; situé sur le continent, à 6 km de la vieille ville de Trogir ; )
  • "Rožac Auto Camp" (situé à Okrug Gornji sur l'île Čiovo, à seulement 2,5 km de la vieille ville de Trogir, accessible à pied ou par bus ; plage privée ; machine à laver et sèche-linge ; 7 EUR/pers. ; de 5 à 6 EUR/tente ; 6 EUR/voiture ; 7 EUR/van ; 8 EUR/camping-car ; propose des mobile homes à 120 EUR/jour ; sanitaires très propres ; www)
  • "Camping Labaduša", où nous avons logé (situé entre Okrug Gornji et Okrug Donji sur l'île Čiovo, à environ 6 km de la vieille ville de Trogir ; le dernier kilomètre se fait sur une piste étroite ; accès difficile pour les gros camping-cars ; très propre ; au calme ; plage privée dans une superbe baie à l'eau cristalline appelée Duboka ; la plage est bien aménagée, propre et avec beaucoup d'ombre ; 17 EUR pour 1 personne ; 25 EUR pour 2 personnes ; 31 EUR pour 3 personnes ; l'électricité est comprise dans le prix ; électricité seulement jusqu'à 23h ; WiFi gratuit ; ; www ; si celui-ci est plein, possibilité de se placer sur le parking payant en face ; voir ci-dessous)

Camping-car : possibilité de passer la nuit sur un parking payant (situé à côté du camping "Labaduša" ; au calme ; ).

Aussitôt après avoir posé notre camping-car, nous profitons de la mer sur la belle plage du camping et, encore une fois, l'eau est cristalline et chaude ! Vers 16h, nous enfourchons nos vélos pour nous rendre à Trogir et visiter la vieille ville. Après 6 km de route assez vallonnée, nous arrivons à Trogir.

Nous sommes sous le charme de cette vieille ville et découvrir ses ruelles étroites est un véritable plaisir ! Bien entendu, il ne faut pas manquer la cathédrale Saint-Laurent (ou Svetog-Lovre) que l'on peut visiter (3,50 EUR). L'intérieur de la cathédrale est magnifique. Le billet d'entrée donne également accès au sommet du clocher d'où la vue est magnifique (attention, la montée peut être difficile pour les personnes sujettes au vertige). À côté de la cathédrale se trouve la magnifique Tour de l'horloge. Les bâtis sur le front de mer sont magnifiques (y être avant 15h pour avoir la meilleure luminosité car après, ce côté est à l'ombre), avec le Couvent Saint-Nicolas, le Palais Cipiko et l'Hôtel de ville. À côté de la vieille ville, se dresse la forteresse de Kamerlengo (ou Tvrdava Kamerlengo), avec ses remparts que l'on peut gravir (3 EUR). Encore une superbe ville inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, et c'est largement justifié !

Bien entendu, ici aussi, les restaurants ne manquent pas, surtout sur le port et nous en profitons pour diner dans l'un d'eux. Ensuite, nous regagnons notre camping à vélo, avant la tombée de la nuit.

Plus de photos de Trogir...


Šibenik

Ce matin, nous rejoignons la ville de Šibenik. Nous nous garons sur un grand parking au bord du port (situé à 5 min à pied de la vieille ville de Šibenik ; 1 EUR/h/voiture ; 3 EUR/h/camping-car ou fourgon ; ; d'autres parkings existent, mais celui-ci accepte les camping-cars).

Nous nous promenons environ 3 heures dans les ruelles de la vieille ville. La Cathédrale Saint-Jacques (ou Svetog Jakova) est l'un des lieux à ne pas manquer malgré le fait que l'intérieur de la cathédrale (2 EUR) soit très abimé et en cours de restauration. D'autres églises d'architecture différente sont à découvrir dans la ville. Il y a également le jardin du Monastère Saint-Laurent, très petit mais très bien entretenu, avec une multitude de plantes dont le nom est inscrit sur des petites pancartes ; c'est un havre de tranquillité où il fait bon marquer une pause ; d'ailleurs, un café est implanté là et peut vous servir boissons et glaces fraîches qui sont les bienvenues dans cette après-midi caniculaire ! Au sommet de Šibenik, se trouve la Forteresse Saint-Michel (ou Svetog Mihovil), actuellement fermée pour travaux ! D'ailleurs, nous avons pu observer de nombreux bâtiments en travaux dans la vieille ville et peu de touristes en comparaison des villes voisines comme Trogir ou Split. Šibenik semble vouloir faire sa place dans le tourisme croate, et elle en a certainement le potentiel... Sa situation géographique est également particulière puisqu'elle est implantée dans l'embouchure de la rivière Krka. La mer n'est visible qu'à travers un étroit chenal de 150 m de large.

Plus de photos de Šibenik...

Où dormir à Šibenik ?

Comme partout en Croatie, on trouve beaucoup d'appartements, de maisons et de chambres à louer, et bien entendu quelques hôtels.

Recherche et réservation d'un hébergement à Šibenik

Campings : Voici deux campings proches de la ville de Šibenik :

  • "Solaris Beach Resort" (situé à 7 km de la vieille ville de Šibenik, accessible par bus ; haut de gamme ; piscine ; plage privée ; emplacements avec beaucoup d'ombre ; 10 EUR/pers. ; de 14 à 24 EUR la parcelle pour tente, électricité comprise ; de 21 à 36 EUR la parcelle pour caravane ou camping-car, électricité comprise ; )
  • "Camping Imperial Vodice" (non visité ; situé à Vodice, à 12 km de la vieille ville de Šibenik ; )

Parc national de Krka

Šibenik se trouve à l'embouchure de la rivière Krka. À environ 15 km de Šibenik, cette rivière doit franchir des barrières de tuf qui donnent naissance à plusieurs chutes spectaculaires. Le tuf (ou travertin) est une formation naturelle due au calcaire. Ce magnifique site naturel est fort heureusement protégé par le Parc national de Krka, prononcé "Keurka". La grande densité de végétation offre beaucoup d'ombre aux sentiers et passerelles aménagés dans le parc. Il est interdit de s'y baigner, sauf au plus bas de la rivière, c'est-à-dire au pied des dernières chutes d'eau. Outre ces superbes chutes d'eau, et avec de la patience et de la chance, il est possible d'apercevoir des animaux comme des batraciens, des reptiles ou encore des oiseaux. Bien entendu, les poissons sont les plus visibles, car nombreux et facilement observables dans l'eau claire. Nous avons cependant aperçu un serpent posé sur un rocher au fond de l'eau !

Comment accéder et Se déplacer au Parc national de Krka

Le Parc national de Krka couvre une superficie de 109 km² et les accès sont multiples. Pour rejoindre la partie la plus exceptionnelle du parc et bien entendu la plus visitée (les chutes de Skradinski Buk), il y a deux possibilités :

  • Par l'entrée de Lozovac , qui se trouve au plus près des chutes. Un grand parking gratuit permet aux automobilistes de se garer . Après avoir payé les droits d'entrée, il suffit d'emprunter un bus gratuit qui vous mène au plus près des chutes, ou encore d'emprunter à pied un sentier sur environ 1 km et 120 m de dénivelé en descente.
  • Par l'entrée de Skradin , qui se situe au village-port de Skradin. Là aussi, il y a un parking gratuit et plusieurs autres payants. Juste à côté du village, se trouve une belle plage pour se baigner . Après s'être acquitté des droits d'entrée au parc national, il faut emprunter un bateau qui vous mène au plus près des chutes, ou alors faire ce parcours d'environ 3,5 km à pied sur un sentier qui longe la rivière Krka et qui ne présente quasiment pas de dénivelé.

Au niveau des chutes de Skradinski Buk, la randonnée proposée qui emprunte sentiers et passerelles, est longue de 1,9 km. Le parcours passe près des chutes d'eau les plus spectaculaires du parc national et passe à l'endroit où la baignade est autorisée. Il y a également l'intéressant musée ethnographique, avec un moulin à eau en fonction, des métiers à tisser, etc..

En dehors de ces deux premières possibilités, certainement les plus fréquentées, il y a 7 autres points d'accueil qui permettent de s'approcher des autres lieux à voir dans ce grand Parc national de Krka. Il s'agit des accueils de Remetić, Stinica, Roški slap, Roški-Miljevci, Kistanje, Burnum et Puljane. Depuis ces autres points d'accueil, il est alors possible de découvrir des lieux moins courus. Par exemple, celui des Chutes de Roški slap, ou celui des Chutes de Manojlovački slap, ou encore d'autres lieux comme le Monastère franciscain de Notre-Dame-de-la-Miséricorde sur l'îlot de Visovac, le Monastère de la Krka, le Site archéologique romain de Burnum, ainsi que les nombreuses forteresses en ruines (Ključica, Trošenj, Bogočin, Nečven, Kamičak).

Il est bien entendu possible de rejoindre tous les endroits du parc national depuis tous ces points d'accueil, soit en suivant les sentiers de randonnées, soit en empruntant un ou plusieurs bateaux payants. En dehors du bateau en partance de Skradin, il y a 3 autres bateaux qui permettent de passer d'un lieu à l'autre, les distances étant longues, jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres.

Nous nous orientons vers l'entrée de Lozovac, où nous stationnons notre camping-car sur l'immense parking gratuit. L'accès au Parc national de Krka coûte 13 EUR/pers. ou 20 EUR pour 2 jours. Aussitôt après, nous embarquons dans un bus gratuit. Celui-ci nous emmène au bord de la rivière Krka et à deux pas des chutes de Skradinski Buk. Munis d'une carte remise à l'accueil, nous nous promenons via les sentiers et passerelles très bien aménagés et balisés. Il y a beaucoup de monde ! Les différents points de vue nous offrent un spectacle fabuleux sur les chutes d'eau.

Un peu plus loin, nous arrivons dans la zone où la baignade est autorisée et, bien entendu, nous nous empressons de nous jeter à l'eau ! La température de l'eau est parfaite. La zone de baignade se trouve au pied de la dernière cascade, mais il est interdit de se mettre sous les cascades. Avoir des chaussures d'eau est préférable, même si nous n'en avions pas, il nous a été assez facile de nous baigner et de nous poser sur les nombreux rochers lisses se trouvant au fond de l'eau.

Ensuite, nous visitons le Musée ethnographique (inclut dans le prix du billet). On y découvre un moulin à eau en fonction, en train de moudre des grains de maïs. On y découvre d'autres systèmes fonctionnant à l'eau, mais aussi des métiers à tisser, des pièces de vie des gens en costumes d'époque, etc.. Le tout est très instructif.

Plus de photos du Parc national de Krka...

Pour en savoir plus : parc-national-krka.fr

Pour cette nuit, nous nous posons dans l'un des campings du coin, le camping "Krka".

Où dormir autour du Parc national de Krka ?

Autour du Parc national de Krka, se trouvent quelques hébergements comme des appartements, des maisons ou des chambres à louer, ainsi que quelques hôtels.

Recherche et réservation d'un hébergement autour du Parc national de Krka

Campings : Voici 3 campings que nous avons relevés :

  • "Camping Krka", où nous avons logé (situé sur la route qui relie Lozovac à Skradin ; à seulement 3 km du Parc national de Krka ; emplacement avec beaucoup d'ombre ; sanitaires très propres ; 19 EUR pour 1 camping-car avec 2 personnes et l'électricité ; propose des chambres et des appartements à louer ; dispose d'un petit restaurant ; WiFi gratuit ; )
  • "Camping Marina" (situé sur la route qui relie Lozovac à Skradin et à côté du camping "Krka" ; à seulement 3 km du Parc national de Krka ; emplacement avec de l'ombre ; sanitaires propres ; 12 EUR pour 1 camping-car avec 2 personnes et l'électricité ; propose des chambres et des appartements ; dispose d'un petit restaurant ; WiFi gratuit ; www)
  • "Camping Lozovac" (fermé lors de notre passage ; à 500 m de l'entrée Lozovac ; peu d'ombre)

Parc national des Kornati

En longeant la côte au nord de Šibenik, on passe plusieurs ports d'où il est possible de prendre un bateau à la journée, pour visiter les îles du Parc national des Kornati (ou Kornat). Le parc national se compose de 89 îles. Il a été créé pour protéger la faune et la flore terrestres et marines. Seules certaines îles sont accessibles aux touristes. Il n'y a aucun hébergement dans le parc national.

Comment rejoindre les îles du Parc national des Kornati

Pour rejoindre les îles du Parc national des Kornati, c'est en bateau qu'il faut le faire et seulement à la journée (environ 30 à 40 EUR), puisqu'il n'y a pas d'hébergement possible dans le parc national. Les villes-ports les plus proches du Parc national sont Murter et Pakoštane (ce sont eux qui pratiquent les prix les plus bas). Plus éloignées, il y a les villes-ports de Vodice ou Biograd na Moru et pourquoi pas depuis les villes de Šibenik ou Zadar, les 2 plus grandes villes.

Où dormir au plus proche du Parc national des Kornati ?

Comme il est interdit de loger dans le Parc national des Kornati, l'idéal est de loger dans les villes-ports situées sur le continent, comme Murter (très fournie en hébergement), Pakoštane, Biograd na Moru (également très fournie), Vodice (également très fournie).

Recherche et réservation d'un hébergement proche du Parc national des Kornati

Plus loin, il est également possible de loger à Šibenik ou Zadar.


La suite de notre voyage

Nous avons continué notre route vers le nord, pour y découvrir une autre partie de la Croatie.

Pour connaître la suite de notre aventure : L'Ouest de la Croatie


Informations complémentaires

Autres Pages
Hébergements en Croatie
Recherche et réservation d'hôtels en Croatie

Un panneau "Sobe" signifie "Chambres" à louer.

Billet d'avion pour la Croatie
Recherche et réservation d'un billet d'avion pour la Croatie
Avant de partir

Données clés du voyage

Pays visité :
Croatie
Région visitée :
Dalmatie
Iles et presqu'îles visitées :
Mljet - Pelješac - Korčula - Hvar - Čiovo
Villes visitées :
Dubrovnik - Ston - Korčula - Jelsa - Vrboska - Hvar - Stari Grad - Split - Trogir - Šibenik
Sites visités :
Parc national de Mljet - Grotte d'Ulysse - Delta de la Neretva - Salone - Parc national de Krka
Les voyages :
du 25 juillet au 8 août 2013 (14 jours)
et 1 jour en novembre 2011
Hébergements :
Camping - Bivouac
Moyen de transport :
Camping-car
Nombre de personnes :
3 (Emmanuelle, Gilles et Yann (4 ans en 2011, 6 ans en 2013))
Langues utilisées :
Anglais - Allemand
Taux de change moyen au moment du voyage en 2013 :
1 EUR (Euro) = 7,51 HRK (Kuna) = 1,33 USD (Dollar américain)

Conclusion - Pourquoi aller en Croatie ?

Lors de notre premier passage en Croatie, nous n'avions passé que 2 jours dans le pays, en nous disant qu'il serait bien d'y revenir pour découvrir plus en profondeur le reste de la Croatie.
Cela s'est donc fait très rapidement puisque nous y sommes retournés deux années plus tard. Nous avions une inquiétude concernant la période estivale de juillet et août mais en raison de notre planning, nous ne pouvions faire autrement ! Finalement, nous avons été particulièrement enchantés d'avoir découvert plus en détail ce pays, même en période estivale. Sur la côte et les îles, bien entendu il y a du monde en juillet et août, mais c'est moins bondé qu'à la côte d'Azur ! De plus, dans certains coins, il y a même peu de monde ! Le sud semble moins fréquenté que l'ouest et pourtant, nous avons trouvé le sud plus beau et plus intéressant !

La côte Adriatique (très accidentée) du pays offre de magnifiques paysages, avec une multitude de plages. N'oublions pas les îles car avec plus de 1 000 îles, îlots ou presqu'îles, la Croatie offre de nombreuses possibilités de découvertes ; nous n'avons toutefois visité que 9 d'entre elles, toutes différentes et certaines incroyablement belles ! La côte offre de nombreuses criques aux eaux cristallines, mais il faut faire sans le sable fin car en Croatie ce sont surtout des plages de galets, sauf rare exception. Le pays nous a semblé propre, en dehors de certaines aires d'autoroutes absolument immondes.

J'espère que le résumé de notre voyage vous aura donné envie de découvrir ce très beau pays, si proche de chez nous !

Nous vous rappelons également nos outils de notre site que nous mettons à votre disposition :
* Où et Quand partir - des fiches pays classées par climat et centres d'intérêts en fonction de votre budget et des heures de vols souhaitées.
* Notre comparateur de billets d'avion qui vous permet de trouver les meilleurs tarifs ainsi que les meilleurs aéroports de départ et d'arrivée en fonction d'une destination.
* Nos autres comparateurs pour vos séjours, hôtels et location de véhicules.

Merci de votre intérêt et bon vent !

Gilles

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